Mégalomanie ou Mépris : le Questeur de l’Assemblée Daouda Dia tourne le dos à la presse régionale!

Le pouvoir rend fou ! Cette phrase suffirait pour qualifier Daouda Dia, petit frère du richissime homme d’affaire Harouna Dia. Méconnu du public il y a deux ans, le 1er questeur de l’assemblée nationale est devenu l’homme fort de l'APR dans le Damga (département de Kanel). Epaulé par son frère, Harouna Dia, pour ne pas le nommer. Daouda a franchi tous les paliers de l'APR, et règne en maître absolu dans le département de Kanel. Elu maire de Orkadiéré lors des dernières locales, Daouda Dia commence à étonner les différends observateurs. Aurait-il pris la grosse tête, ou l’homme est-il en train de montrer son vrai visage ? C’est là, la question que se pose désormais bon nombre de foutankais.

Lors de la visite du président Macky à Wendou Bosséabé, certains correspondants accrédités à Matam ont voulu recueillir ses impressions. C’est donc tout naturellement qu’ils se sont rendus au domicile familial du questeur. L’attente ne fut pas longue, puisqu’il arrive dix minutes après à bord de sa rutilante voiture 4×4. Un des correspondants qui s’approche pour lui parler aura la plus grande surprise de sa vie. Daouda Dia fait monter automatiquement sa vitre teintée en noire. Sans se décourager, les journalistes continuent d’attendre, estimant que cela fait partie de leur métier. Quelques minutes après, il sort de sa voiture, drapé dans un boubou gris, il cache son visage de sa main. Son attitude désinvolte, nous fait croire qu’il évite tout simplement d’être photographié. Un confrère tente de lui expliquer que la presse souhaitait l’interviewer. Ce dernier ne finira pas ses salamalecs et petites formules de politesse. « Bonjour, Honorable député, la presse voudrait vous … » Le questeur s’était déjà refugié dans son véhicule. Les journalistes décident purement et simplement de reprendre leur voiture pour se rendre au Dioulol de Waoundé. Sur place un technicien avec une approche conviviale nous explique comment on a réussi à réguler l’eau au niveau du marigot qui alimente trois des plus grands casiers de la région où l’exploitation des périmètres connaissait souvent des difficultés liées au manque d’eau. Une station de pompage a été construite. L’ouvrage réceptionné en 2013 a été financé dans le cadre du volet hydro-agricole du Programme de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usages multiples dans le bassin du fleuve Sénégal (Pgire)

                                                                                                                                           Petit Ba