Les inondations au Sénégal
avaient vraiment hanté le sommeil des autorités sénégalaises. De 1989 à presque
2013 le Sénégal vit chaque année le calvaire des inondations. Pour lutter contre ce fléau L’état a toujours mis
de gros moyens mais n’avait pas toujours trouvé la bonne solution. Les
inondations ont eu des impacts sociaux
économiques et environnementaux très négatifs. Le Sénégal a perdu 82 millions de dollars sur
12km2 avec 360 000personnes affectés « Source
PDNA ». La cause de tout ce désastre s’explique par le fait qu’a
Dakar, l’urbanisation se développe ou se créer sur la zone initialement rural,
sur les anciennes vallées et les cours d’eaux qui s’écroulait vers la mer ou
vers les lacs des niayes .Les causes
sont également à rechercher dans la remontée de la nappe phréatique
,dans l’absence d’infrastructure de drainages des eaux pluviales ,de
l’extension urbaine non contrôlée dans les zones de bas fond , La multiplicité
et absence de coordination des différents acteurs et l’absence de cadre institutionnel
approprié pour la gestion des ouvrages intercommunaux de drainage des eaux de
gestion des eaux pluviales dans les zones périurbaines de Dakar « PROJEP ». Ce projet ambitieux du Sénégal
semble venir à son heure dans
la commune de Djeddah thiaroye Kao affirme
Issa Sagna coordonnateur
d’un groupe citoyen qui accompagne le relogement des sinistrés dans la commune
de Djeddah thiaroye Kao « c’est un programme très ambitieux qui permettra de prendre en charge
de façon durable et définitive le
problème des inondations. Il permettra aux populations locales de bénéficier de
l’espace libérée par ces travaux ,pour acquérir des infrastructures de
base comme des écoles des hôpitaux etc. »En a croire Gora Ndiaye expert
hydraulique du projet, le Sénégal veut en finir de façon définitive aux
problèmes des inondations « l’objectif de ce projet est de lutter de façon
définitive contre les inondations en réalisant des ouvrages durables .On a redéfinit
l’hydrologie de Pikine et de Guediawaye en redéfinissant le réseaux
hydrographique ,les limites des bassins versants et les exécutoires .Nous
allons mettre des canaux assez
conséquent et qui ont une capacité d’évacuation assez grande dimensionnées pour
une pluie décennal c'est-à-dire des pluies qui font 1000mm par jour»
BOUDAL NDIATH
Journaliste –
Consultant chez Africpost
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire