jeudi 21 avril 2016

Habib Beye : « Le pire souvenir de ma carrière »






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Habib Beye, ancien capitaine de l'Olympique de Marseille et désormais consultant sur Canal +, ouvre la boîte aux souvenirs pour nous évoquer la finale de Coupe de France 2007 entre Sochaux et l'OM.
«Quelle première image vous revient en repensant à la finale de 2007 ?
Ce qui m’a peut-être le plus marqué, c’est la déception de Robert Louis-Dreyfus à la fin du match. Il avait eu des mots très durs dans les vestiaires. Après un si long règne sans trophée, cette fois-ci, il y croyait vraiment. Et puis sans dénigrer les qualités de Sochaux, on était bien bien au-dessus de cette équipe. On avait l’impression que cette Coupe nous était promise.
C’est un de vos pires souvenirs de footballeur ?
(Du tac au tac). C’est le pire. De toutes mes finales perdues à Marseille, ce fut la plus compliquée à digérer. La première en UEFA, on avait fait un parcours fantastique (NDLR : Dniepr, Liverpool, Inter, Newcastle) et on est tombé sur l’une des meilleures équipes d’Europe qui allait finir championne d’Espagne, le Valence de Rafael Benitez. On était presque allé au bout de notre rêve et il y avait eu des circonstances, avec Barthez expulsé. Contre le PSG, l’année suivante en Coupe de France, c’est pareil, tu te tues au bout de cinq minutes avec une erreur. Derrière, Dhorasoo, qui n’a jamais frappé de sa vie des vingt mètres, il marque… Voilà. Alors que Sochaux, on menait, on a la balle du 3-1 avec Wilson Oruma. Et puis derrière la sanction...
Le scénario est cruel… Quand Djibril Cissé inscrit le but du 2-1 dans les prolongations, vous vous dites que c’est terminé honnêtement ?
Oui, inconsciemment. Dans la rencontre, on est dominateur, comme je l’ai dit, Wilson (Oruma) loupe une occase de 3-1 qu’il met tous les jours d’habitude. J’étais capitaine, ça faisait quatorze ans que l’OM n’avait rien gagné donc oui, je ne vais pas vous le cacher, je m’y voyais déjà. Je me suis projeté moi là-haut en train de soulever la Coupe. Et puis, attention, ça n’a rien à voir avec le côté corporate, mais avec Pape Diouf on s’était lancé un défi.
De quel genre ?
Bah il est Sénégalais, moi aussi... On s’était parlé, on s’était dit que ce serait bien qu’on aille chercher le premier trophée de l’OM depuis tant d’années ensemble. Et avec toute l’équipe et le staff aussi ! En y repensant, je vous avoue que je m’y suis vu dans cette tribune en train de la lever et partager ça avec le peuple marseillais. Malheureusement, il nous aura manqué cinq minutes…
Après l’égalisation de Sochaux avec Le Tallec à la 115e, les tirs au but arrivent. Vous vous dites que c’est déjà foutu ? C’est quoi votre discours en tant que capitaine ?
Franchement, quand on va à la séance, on se dit qu’on a autant de chance que les Sochaliens même si le dénouement fait que psychologiquement, ils sont certainement au-dessus de nous à cet instant. En fait, il y a un moment clé quand j’y repense. Je ne sais pas si tout le monde le sait. Ce qui a été prépondérant, c’était le choix de Franck (Ribéry).
«Je m’approche et Ribéry me dit : "Je ne tire pas"...»
C’est à dire ?
Je suis le capitaine, je m’approche de chaque joueur pour savoir qui veut tirer. Albert (Emon) n’avait pas fait de liste, c’était plutôt ceux qui se sentaient de le tirer. Je m’approche et Franck me dit : «Je ne tire pas». Je dois vous avouer que quand il dit ça… Je suis surpris. Ton meilleur joueur, ta star, celui qui faisait la différence… Ça a surpris pas mal de coéquipiers. A ce moment-là, tu te dis : «Ca sent pas bon…». Mais ça a duré une petite seconde, il fallait embrayer et ne pas faire tomber tout le monde dans une sorte de psychodrame avant les tirs au but.
D’autres regrets avant la séance ?
Individuellement, je regrette de ne pas avoir tiré dans les cinq. Parce que j’étais capitaine et que j’aurais dû prendre mes responsabilités. Après, je vous avoue que je n’étais pas programmé pour cet exercice. J’étais juste après Ronald Zubar, mais il a malheureusement raté. Après coup, dans ma chambre d’hôtel, j’étais seul et je me suis dit que j’aurais dû y aller. Après, les cinq se sont désignés tout naturellement. Puis on s’est rendu compte qu’on était à égalité et Zub’ a dit : «J’y vais». Ça va tellement vite. Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais tiré.
Comment se déroule l’après-match pour vous ?
On était tous abattus. Dans ces cas-là, il n’y a pas grand chose à dire. Robert Louis-Dreyfus est venu dans le vestiaire. Il a dit ce qu’il avait à dire. C’était une réaction à chaud de quelqu’un d’extrêmement déçu. Il y a certaines paroles qui ont pu dépasser les limites. Tu ne t’attends pas à un tel discours venant de lui. Mais tu te dis aussi que c’est un président qui a investi énormément dans l’Olympique de Marseille et qui lui aussi s’est vu, comme moi, comme nous tous, soulever enfin un trophée. Et la Coupe de France est mythique en plus à Marseille.
«Cette année-là, l’OM aurait dû gagner le Championnat et la Coupe»
La colère venait aussi du fait que l’OM était ultra favori ?
Ce qui est paradoxal c’est que cette équipe, pour moi attention, devait tout gagner cette saison-là. Le Championnat et la Coupe. On devait être dominateur de partout. Cette année-là, je pense qu’on avait une équipe supérieure à Lyon. Peut-être pas en termes d’expérience, mais en qualité intrinsèque. On finit deuxièmes mais cet effectif-là, c’était un gâchis. Quand tu vois les éléments offensifs : Nasri, Ribéry, Niang, Pagis… Tiens en reparlant de Pagis, RLD regrettait aussi que Pagis ne joue pas la finale et ne rentre pas.
Comment ça s’est passé le retour à Marseille ?
Je crois qu’il n’y avait pas grand monde pour notre retour à l’aéroport. Il y avait quelques gens extrêmement déçus. Mais c’était loin d’être malsain, il n’y avait pas d’animosité. La chance qu’on a eu entre guillemets, pour oublier tout ça, c’est qu’on devait aller chercher une place en Ligue des champions. »
La fiche du match
Stade de France
OM-Sochaux 2-2
Sochaux vainqueur aux tirs au but 5 à 4
Buts : Cissé 5e, Dagano 66e, Cissé 97e, Le Tallec 115e
Tirs au but transformés : Ziani, Birsa, Le Tallec, Leroy, Brunel pour Sochaux ; Taiwo, Cana, Cissé, Nasri pour l’OM.
Non-transformés : Maoulida, Zubar à l’OM ; Bréchet à Sochaux.
OM : Carrasso - Beye, Zubar, Rodriguez, Taiwo - Cana, M'Bami puis Maoulida, Nasri, Ribery - Cissé , Niang puis Oruma.
Sochaux : Richert - Pichot, Afolabi, Bréchet, Tosic - Pitau puis Brunel, N’Daw, Ziani, J.Leroy - Grax puis Birsa, Dagano puis Le Tallec.

 Auteur: francefootball.fr

dimanche 17 avril 2016

ABDOUL BOUSSO COORDONNATEUR DES ELEVES ET ETUDIANTS REPUBLICAIN (MEER)«Les autorités politiques de l'ile amorphile doivent penser à sortir la population de cette situation »



Le coordonnateur des élèves et étudiants républicain du département de Podor se dit très satisfait des résultats du département de podor au dernier référendum .Pour Abdoul bousso maintenant il revient aux responsables du département  de conserver les acquis .A la tète des élèves et étudiants du département de podor depuis presque une année ,le coordonnateur des étudiants républicains  de podor se lâche dans cet entretien qu'il  nous accorde et demande au responsables politiques de l'ile Amorphile de se lever et travailler pour l’intérêt public .

Comment êtes vous entré en politique ?
Je suis entré dans la politique en 2008 quand le président Sall venait dans l'ile Amorphile .J’étais encore élève ,Ce jour la c'est nous même qui sont allé accueillir Notre secrétaire général Macky Sall .Une petite anecdote "Macky Sall et son cortège s’étaient  perdu dans la brousse ".Je me suis engagé dans la politique pour aider mon terroir qui vit une situation difficile .

Vous êtes à la tète du mouvement des élèves et étudiants républicain du département depuis quelques moments  podor .Qu'avez vous fait concrètement au sein de cette structure ? 

Cava, on travaille tranquillement .Quand mon bureau a pris la direction du Meer ,il y'avait rien mais alhamdoulilah ,nous avons relever le défi .A l'université cheikh  anta Diop de Dakar on essaie de structurer le parti et de travailler .Coté social les étudiants républicains du département de podor et d'autres meme qui ne sont pas du Meer ont pu acquérir des logements sociaux .Je pense que le défi  social a été relevé pour la première année .Abdoulaye Elimane Dia nous a beaucoup, aidé .Nous le remercions .Nous remercions également tous les autorités du département de Podor qui sont sensibles aux conditions de vie des étudiants .

Quel analyse faites vous des résultats obtenus par L'Apr dans le département de Podor ?
Je pense que les résultats parlent d'elle meme .Nous sommes sortit premier lors de de ce référendum.Maintenant il appartient aux responsables de l'apr dans le département de Podor  de maintenir le cap et surtout  de continuer à travailler dans l’intérêt général .J'appel  le coordonnateur Abdoulaye Daouda Diallo à écouter d'avantage les responsables politiques et la jeunesse de L'apr dans le département de podor et de mettre tout le monde au meme pied d’égalité .

Vous êtes issue de l’île amorphile ,une partie du senegal ou les conditions de vie sont un peu difficile .Quel solution préconisez vous aux problèmes de la population tels que la santé et l'enclavement ?

Ecoutez je pense que la situation de l'ile amorphile est très difficile .Les populations ont tous les problèmes pour sortir de l'enclavement.La situation sanitaire est également très difficile .Les populations se sentent beaucoup plus Mauritanien que senegalais .Maintenant Je pense que les autorités politiques de l’île doivent penser a sortir la population de cette situation .J'appel les autorités a faire comme Abdoulaye Elimane Dia .Il est entrain de faire de très bonne choses dans la zone

BOUDAL NDIATH

Journaliste -Consultant chez Africpost

VIDEO :film de la repression policiere en gambie


Votre Blog vous souhaite un bon dimanche en compagnie de Demba Ndiaye Ndillaan




Video :Baboye bat Baye Mandione . Regardez


vendredi 15 avril 2016

PODOR / CasCas : Les militants et responsables de l’APR ruminent leur colère contre Macky Sall.



Macky Sall a du pain  sur la planche avec les militants et responsables de l’APR de Saldé et de CAS CAS , localités situées dans l’île à Morphil à Podor. Ils ont élevé leurs voix pour dénoncer  l’ostracisme dont ils sont victimes avec le régime de leur mentor. Réunis à CAS CAS, les responsables de l’APR disent être des oubliés du gouvernement actuel car à les en croire des projets phares tardent à voir le jour. Les travaux de l’hôpital de CAS CAS tardent à prendre fin alors qu’ils ont été débutés depuis plus de 15 ans pour un budget estimatif de 500 millions. « L’édifice est abandonné et pire il est devenu  un pâturage et un dortoir des animaux » a dénoncé Abdoul Ciré Bâ porte parole des  jeunes de l’APR .  Dans un courroux indescriptible ces militants et responsables de l’APR disent ne pas comprendre qu’une somme aussi colossale soit investie et que jusqu’à présent l’hôpital n’est pas fonctionnel. Le désespoir s’installe chez ces populations de  cette partie de l’île à Morphil. Elles demandent des explications sur le départ précipité de l’entreprise chargée des travaux. « Quand nous avions vu le démarrage des travaux on s’était que les tracasseries d’évacuation des nos  malades vers les centres de références hospitalières  situées sur la nationale vont être rangés dans les tiroirs de l’oubliette, mais en vain » a soutenu Abdoul Ciré Bâ . Selon lui cette situation doit amener les responsables de l’APR qui sont dans la sphére étatique doivent revoir les choses et surtout mettre à des postes de responsabilité les fils de cette île afin de mieux prendre en charge les problèmes. Et il pense qu’un  leader comme  Amadou THIAM  doit être soutenu par le parti vu tous les efforts qu’il a consentis pour l’émergence de l’APR. « Mais on préfère caser  des personnes qui  sont non seulement  venus dans le parti qu’hier , mais qui n’ont aucune base politique » se désole t-il . Très catégorique ces militants et responsables demandent  à ce que justice soit faite. « On ne peut continuer à travailler pour les autres éternellement » confient ces militants de la première heure. « Nous avons gagné toutes les élections depuis l’existence de L’APR  dans notre zone, et la dernière victoire est celle du référendum, ou à CasCas le parti est sorti  victorieux avec plus de 98,44% .Alors que n’eut été , ce travail abattu depuis plusieurs années par notre leader local en l’occurrence THIAM CasCas , le parti serait lâchement sacrifié dans la zone » ont –ils manifesté. Dans leur liste de doléances ils ont demandé aussi  l’érection des arrondissements de  Saldé et celui de CasCas, en chef lieu de commune.
 
 
 
 
 
 

dimanche 10 avril 2016

Aïssata Tall Sall annonce sa candidature à la présidentielle de 2019





Aïssata Tall Sall, la mairesse de Podor a attendu sa tournée européenne pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Dans une salle des Mureaux( 39 km à l’ouest de Paris), acquise à sa cause, la « rebelle » du Parti socialiste a fait part de ses intentions de convoiter le fauteuil de Macky Sall en 2019. Et sous les vivats accompagnés par les affiches de la « Future présidente », c’est une Aïssata déchainée que le correspondant xibaaru à Paris a suivie…
Me Aissata Tall Sall, avocate internationale et par ailleurs député-maire de Podor a entamé une tournée européenne depuis deux mois. Après les “démonstrations de force” à Lyon et Saint Etienne le mois passé, et ce vendredi à Liège en Belgique c’est au tour des Mureaux (banlieue parisienne) d’accueillir l’édile de Podor pour un meeting qui a “tenu toutes ses promesses”.
Une salle comble
Organisé par ses fidèles regroupés au sein du mouvement de soutien à Aïssata Tall Sall dont le coordonnateur est Doro Sy, le meeting de ce Samedi 09 Avril dans les Yvelines qui se tenait devant plus de 500 militants et sympathisants de Aïssata Tall était un vrai show à l’américaine. De par les affiches clairement visibles dans toute la salle on pouvait y lire, « Aissata Présidente », « Une femme forte pour le Sénégal ».
« Les alpulars courtisés »
Le lieu n’a été choisi au hasard. Mureaux est une ville à très forte concentration de sénégalais et plus particulièrement des Alpulars. D’ailleurs, ATS a ouvert son discours en poular pour charmer ces électeurs qui sont de plus en plus tentés de voter pour Macky Sall. En tout cas une chose est sure, par ces temps qui courent, c’est une communauté très courtisée par les politiciens de tout bord.
Une candidate de plus
Le suspens a duré trop longtemps avant l’annonce surprise de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. En effet après avoir exposé ses propositions avec notamment une meilleure prise en charge des besoins des immigrés et une banque spéciale qui leur sera dédiée, elle a confirmé qu’elle se présentera aux futures échéances présidentielles.
Et voici une candidate qui risque de faire mal à la classe politique actuelle, le discours de renouveau qu’elle incarne trouvera-t-il un écho auprès de nos compatriotes ?
En tout cas, la conquête est lancée et déjà un autre meeting est prévu à Paris cette fois-ci au mois de Juin.

jeudi 7 avril 2016

Aly Sy Artiste chanteur Compositeur '« Je vis pour chanter »



Aly sy a grandit dans une atmosphère ou tout les conditions sont réuni pour devenir artiste .Au milieu des dames qui chantonnent à longueur de journée et des jeunes qui se plaisent à imiter des artistes de renom .Douguel ,village de pêcheur situé sur la frontière entre le senegal et la Mauritanie ,il n'est pas facile de se protéger contre le virus de la musique surtout quand le soir le rythme du pekane vous berce .Il avait fait une brève apparition sur la scène musicale sénégalaise en 2009 mais depuis c'est le silence .Un  silence  qui veut beaucoup dire .Entretien 

Présentez Vous à nos lecteurs ...

Je m'appel Aly sy ,je suis chanteur originaire au nord du senegal dans le département de Podor ,dans un village de l'ile amorphile qui s'appel Douguel sur la frontière entre le senegal et la Mauritanie .Je suis issu d'une famille de pêcheur. J’ai aimé la chanson tout petit .Tout le monde chez moi savait que j'allais chanter .

Depuis quand avez vous commencer à chanter ?

Ecoutez ,moi je suis né pour chanter .J'ai commencé a chantonner tout petit .Jai commencé a fréquenter les artistes depuis tout petit .J'allais dans des soirées pour chanter .Ainsi un jour en 2002 Mamoudou Diol a joué un concert dans mon village ,j'ai fait sa connaissance .C'est partit pour une log compagnonnage entre nous .J'ai beaucoup appris avec l’orchestre de l'artiste Mamoudou Diol (olel fouta ).J'ai sillonné  beaucoup de village du fouta à la recherche de la tradition peul .Je pense avoir acquis une certaine expérience pour vendre ma culture dans le monde

Il y'a quelques années ,le public senegalais vous avez découvert dans une émission (super star)mais depuis vous avez disparu de la nature .Ou en êtes vous dans votre carrière musicale ?
L'année dernière j'ai mis sur le marché senegalais qui s'appel Sehil (amis ).En 2009 quand j'ai participé à l’émission super star .Baaba Maal qui était le parrain de cette émission m'a produit .Depuis je suis ma carrière lentement mais surement .Depuis quelques années je suis baaba Maal dans ses tournées .J'avoue que j'ai acquis une grande expérience en sa compagnie .Chaque jour j'apprend de nouvelles choses dans la musique .

Maintenant quels sont tes projets ?

Pour le moment je suis dans mon coin entrain de travailler mais je pense que les senegalais vont découvrir une autre facette de mon talent .Sous peu ils verront un autre aly sy inchala

BOUDAL NDIATH 

Journaliste -Consultant chez Africpost 

jeudi 31 mars 2016

Demba Ba : «Si j'avais opté pour l'équipe de France mon parcours aurait peut-être été encore meilleur»



Attaquant du Shanghai Shenhua, en Chine, depuis juin 2015, le Sénégalais Demba Ba raconte son drôle de parcours. 

«Quand vous avez signé en Chine, est-ce que dans votre esprit, vous avez tiré un trait sur les ‘‘grands’’ Championnats européens ?
Non ! Je suis encore jeune (30 ans). Et dans le foot, tant qu’on marque des buts… J’en suis à treize réalisations en dix-sept matches. Tant qu’on marque, il n’y a pas de problème. Car on connaît le foot d’aujourd’hui : si ton agent connaît du monde, même si tu joues sur Mars, tu peux revenir évoluer n’importe où.
Vous êtes-vous déjà dit que vous n’étiez pas reconnu à votre juste valeur ?
C’est ce que j’ai ressenti pendant de longues années. J’avais l’impression que l’Africain devait faire deux voire trois saisons avec les mêmes stats qu’un Européen pour être reconnu à la même valeur. J’ai entendu Samuel (Eto’o) le dire, Yaya Touré l’a également affirmé récemment. En y repensant, et quand je vois ce qu’il s’est passé pendant ma carrière, je me dis que si j’avais joué pour l’équipe de France, mon parcours aurait peut-être été encore meilleur. Mais ce que j’ai accompli est une énorme fierté. Je reste le petit gamin qui jouait à Montrouge à dix-sept ans et qui était sans club à dix-huit, issu de nulle part, sans centre de formation et qui a réussi à s’imposer dans tous les Championnats où il a évolué. Je me dis que si j’avais opté pour l’équipe de France ou que j’avais été de nationalité européenne, ça aurait été différent... Mais je suis fier d’avoir porté le maillot du Sénégal.
«Parmi tous les clubs où j'ai joué, Besiktas est le numéro 1 dans mon coeur»
Y a-t-il un moment où cela aurait pu basculer et que vous regrettez aujourd’hui ?
Je ne vais pas dire que c’est un regret, mais je repense au jour où José (Mourinho) a bloqué mon prêt de Chelsea à Arsenal. C’était au moment de son retour au club (NDLR: en 2013). Et je pense que cela aurait été un très bon move (transfert). Ça s’est passé le dernier jour du mercato. J’étais à Paris, au repos, et les représentants d’Arsenal m’ont appelé pour me dire que ça allait se faire. J’ai alors foncé à Londres pour la visite médicale. En arrivant, j’ai eu la «bonne» surprise de voir que Monsieur Mourinho m’avait bloqué et empêché d’aller à Arsenal. Mesut Özil arrivait, et trop renforcer un concurrent comme Arsenal était très compliqué si ça marchait.

Avez-vous facilement compris cette décision ?
Si on se place du côté de l’entraîneur, oui. Mais en tant que joueur, on est frustré. Ensuite, le deuxième tournant arrive quand je décide de quitter Chelsea pour Besiktas (NDLR : en juillet 2014). Quelques semaines avant, avec les quelques buts décisifs que je marque en fin de saison comme à Liverpool, José (Mourinho) était venu me voir pour me demande de rester, tout en me promettant plus de temps de jeu la saison suivante. Mais en rentrant de vacances, j’ai décidé de ne pas suivre sa demande. Je me suis dit que ça allait sans doute être comme la saison précédente… Finalement, il n’y avait que Diego (Costa) et si j’avais été là, j’aurais effectivement joué davantage. Mais choisir Besiktas a été l’une des plus grandes décisions de ma carrière, je suis fier d’y être allé. Parmi tous les clubs où j’ai joué, il est le numéro 1 dans mon cœur.

«Pas senti une volonté de la part de la sélection de me mettre sur le devant de la scène»
Qu’avez-vous connu à Besiktas que vous n’avez pas vécu ailleurs ?
C’est cette alchimie qu’il y a, même encore aujourd’hui, entre moi et les supporters, c’est juste incroyable. Il y a quelques jours, des amis de Besiktas étaient à un mariage et m’ont envoyé une vidéo où toute la salle était en train de chanter la chanson à mon nom. Un an après mon départ, quand je vois qu’ils sont encore en train de scander mon nom, c’est quand même quelque chose de spécial. Ce qu’ils m’ont donné, personne ne l’a fait avant.C’est moins l’amour fou avec le Sénégal, une sélection que vous n’avez plus fréquentée depuis mars 2015…
Que puis-je dire ? Je ne suis pas satisfait de la carrière que j’ai eue en équipe nationale. Je n’ai pas été bon. Mais derrière ça, je n’ai pas senti non plus une volonté de la part de la sélection de me mettre sur le devant de la scène, même à l’époque où je faisais partie des meilleurs Africains d’Europe. Lorsqu’il est arrivé, Aliou Cissé m’avait fait ressentir son envie pour que je revienne. Mais sur un malentendu, c’est reparti comme avant. Même si je suis toujours en froid avec lui, il faut reconnaître qu’Aliou Cissé a été le seul à me montrer un intérêt pour que je revienne. Je souhaite vraiment le meilleur à ce pays, un pays qui aime le football.»
Source : France Football

mardi 29 mars 2016

CAN 2017- Niger-Sénégal (1-2) : Les « Lions » pas encore qualifiés malgré leur carton plein



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Le Sénégal sera au rendez-vous de la CAN 2017 à 99%. Les protégés d’Aliou Cissé devront attendre la cinquième journée des éliminatoires pour s’assurer qu’ils sont officiellement qualifiés pour disputer le gratin du football africain. Le burundi vainqueur de son match contre la Namibie a différé la qualification du Sénégal qui devra encore attendre.
Après sa victoire contre le Niger -2-0 à l’aller, le Sénégal s’est encore une fois imposé 2 buts à 1 à Niamey dans un match difficile sous un climat insupportable (température de 45 degrés). Le Mena mené 2 buts à zéro en première période a failli renversé le match lors des dernières minutes.
La bande à Sadio Mané après quatre sorties avec autant de victoires caracole en tête du groupe K avec 12 points.
Onze de départ des Lions
Abdoulaye Diallo (Khadim Ndiaye) - Pape Ndiaye Souaré, Kara Mbodji, Kalidou Koulibaly, Lamine Gassama - Mohamed Diamé (Younousse Sankharé), Cheikh Ndoye, Idrissa Gana Gueye - Sadio Mané, Moussa Konaté (Diao Baldé Keita), Mame Biram Diouf
Résultats de la 4ème journée 
- Niger-Sénégal (1-2)
- Namibie-Burundi (1-3)
Classement Groupe K
1er : Sénégal (12 points)
2ème : Burundi (6 points)
3ème : Niger (3 points) 
4ème : Namibie (3 points)

BOUDAL NDIATH 


samedi 26 mars 2016

LA BOAD ACCORDE AU SENEGAL UN PRET DE PLUS 33 MILLIARDS DE F CFA APPUI AUX SECTEURS DE L’ELECTRICITE ET DES TRANSPORTS


Le gouvernement du Sénégal et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) ont procédé hier, vendredi 25 mars, à la signature de deux accords de financement pour un montant cumulé de 33 milliards 400 mille francs Cfa. Il s’agit, d’une part, de l’accord de prêt pour le Projet régional d’interconnexion des réseaux électriques des Etats membres de l’Organisation de Mise en Valeur du fleuve Gambie (Omvg) portant sur un montant de 13  milliards 400 mille  FCfa et, d’autre part, de l’accord de prêt relatif au Programme prioritaire de désenclavement du Sénégal  Phase 1 pour un montant de 20 milliards F Cfa.
33 milliards 400 mille francs Cfa, c’est le montant cumulé des  deux accords de prêt signés hier, vendredi 25 mars par le gouvernement du Sénégal et la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Il s’agit d’une part, de l’accord de prêt pour le Projet régional d’interconnexion des réseaux électriques des Etats membres de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) portant sur un montant de 13  milliards 400 mille  FCFA et, d’autre part, de l’accord de prêt relatif au Programme prioritaire de désenclavement du Sénégal  Phase 1 pour un montant de 20 milliards FCfA. 
« Le Projet régional d’interconnexion des réseaux électriques des Etats membres de l’Omvg) vise la construction de 1677 km de lignes haute tension 225 kV (kilovolts) destinées au transport de courant électrique, la construction des barrages hydroélectriques de Sambangalou à Kédougou et de Kaléta en République de Guinée, et l’alimentation des foyers de consommation en Gambie, en Guinée, en Guinée Bissau et au Sénégal.  Il intègre aussi la réalisation de 15 postes de transformation haute tension et moyenne tension ainsi que l’installation de deux dispatchings pour la conduite centralisée du réseau interconnecté », a fait savoir le ministre de l’Economie, des finances et du plan Amadou Ba. 
Selon lui, ce projet qui est un volet du Programme Energie de l’Omvg, va permettre de bâtir un véritable marché régional de  l’électricité et de renforcer ainsi l’intégration et la coopération régionales, notamment grâce à un système performant d’échanges d’énergie.  « Spécifiquement, il s’agira pour le Gouvernement du Sénégal d’injecter 109 MW (mégawatts) supplémentaires dans le réseau de distribution de la Senelec. Ce qui, à terme, permettra de baisser sensiblement les coûts de production de l’entreprise et de favoriser un plus grand accès des populations à l’électricité, surtout en milieu rural », laisse-t-il entendre. Avant d’ajouter que le deuxième projet intervient dans le domaine des Infrastructures et Services de Transport. Il s’agit, a-t-il  dit, du Programme prioritaire de désenclavement du Sénégal  Phase 1 qui a pour objet d’une part, l’aménagement et le bitumage de la route Kédougou-Salémata sur 85 km et la construction de 168 km de voies de désenclavement de l’île à Morphil.
Le ministre Amadou Ba a précisé par ailleurs que ce programme, en plus de renforcer les échanges avec la Guinée, permettra d’améliorer la circulation dans ces zones d’impact où les temps de parcours seront réduits d’environ 50%, de baisser les coûts d’exploitation des véhicules de 20% dès la première année de mise en service, de diminuer jusqu’à 20% le nombre d’accidents et d’assurer la continuité territoriale avec l’île à Morphil. Les accords de prêt de ces deux projets  pour un montant cumulé de 33 milliards  400 millions  FCFA portent les apports financiers de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) sous le magistère du président de la République Macky Sall, à 158 924 000 000 F Cfa. 

Source :Sud Quotidien 

El Hadj Diouf aux Lions: « Quand on joue chez soi, on doit d’abord jouer pour gagner »


El Hadj Diouf aux Lions: « Quand on joue chez soi, on doit d’abord jouer pour gagner »



El Hadj Diouf, L’ex-pensionnaire de la Tanière,  à été vendredi à l’entrainement des Lions qui doivent rencontrer les nigériens ce samedi. Il leur a adressé un émouvant message. Une manière pour lui de réarmer le moral à ses jeunes frères.
« Ces joueurs ont besoin les conseils de tout le monde. c’est pourquoi, j’ai tenu à leur réitérer mon soutien. Je leur demande de ne pas paniquer, de jouer sans stress, parce que c’est un match qui est à notre portée; on nest meilleur qu’eux, normalement. j’ai l’habitude de le dire, quand tu joues chez toi, tu dois d’abord jouer pour gagner et empocher ainsi les trois points. Il faut surtout élever le rythme très tôt pour s’éviter des problèmes », conseille-t-il dans L’Obs.

mercredi 23 mars 2016

4éme séance d'entraînement des Lions, ce mercredi matin au terrain annexe du stade LSS


Photos: Séance d’entraînement des Lions hier à Saly









Les lions continuent leur opération de séduction en attendant le Mena

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Pour leur troisième jour de préparation, Aliou Cissé et ses joueurs se sont entraînés pendant plus de 1h30 au terrain annexe du Stade Léopold Senghor.  Plusieurs centaines de jeunes, composés pour la plupart d’élèves, ont assisté à cette séance. Assis ou debout tout autour du terrain, les inconditionnels des Lions ont suivi attentivement cet entraînement, certains commentant les différentes phases techniques des joueurs. Le nouveau venu Diao Baldé Keïta a déjà été adopté par le public. Ainsi, à chacune de ses prises du ballon, des commentaires fusaient sur sa qualité de jeu.
 A la fin de la séance d’entraînement, les supporters, très heureux et surexcités, ont ovationné les Lions. Et c’est tout naturellement que Mame Biram Diouf, Cheikhou Kouyaté,Sadio Mané, Moussa Konaté, Khadim Ndiaye , Kara Mbodj, entre autres,sont allés à leur rencontre. Du coup, ils ont été pris d’assaut par leurs fans pour des autographes, des selfies…
Les uns scandaient les noms de joueurs pour attirer leur attention, tandis que d’autres se contentaient de quelques clichés. Sadio Mané , Kara Mbodj, Famara Diédhiou ont éprouvé de la peine à rejoindre le bureau.
Leader de son groupe avec six points (+4), le Sénégal fera un grand pas vers la qualification à la CAN 2017, s’il réussit la passe de deux lors des rencontres prévues samedi à Dakar, et à Niamey, le 29 mars.

Auteur: Wiwsport - Wiwsport

Deuxième rencontre des radios d’Afrique de l’Ouest pour l’environnement, le 30 mars



Deuxième rencontre des radios d’Afrique de l’Ouest pour l’environnement, le 30 mars
«Consolider le Réseau pour sensibiliser davantage les communautés locales sur les enjeux de l’environnement», tel est le thème de la deuxième rencontre du Réseau des radios d’Afrique de l’Ouest pour l’environnement (ReRao) du 30 mars au 1er avril.
La cérémonie d’ouverture est prévue le 30 mars à l’hôtel Ndiambour, à partir de 9h, en présence du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, et de celui de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, renseigne l’Aps.
Cette rencontre a pour objectif de capitaliser les acquis des résultats obtenus et de réfléchir aux initiatives à mener pour la pérennité du ReRao.
Elle est organisée avec l’appui de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans le cadre de son programme ‘’Partenariat pour la gouvernance environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE)’’, indique le communiqué.
APS

samedi 12 mars 2016

L'ile Amorphile se mobilse derriere Abdoulaye Elimane Dia pour la victoire du Oui au Referendum





L'ile amorphile  sort des oubliettes et dit oui au président Macky Sall pour un oui massif au prochain referendum du 20 mars .situé sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie .L'ile amorphile avec ses pluies de poussière n'avait jamais perdu  espoir de participer à l'émergence du Sénégal. Malgré sa situation géographique difficile d'accès l'ile dispose d'une bande de terre de 125O km et d'un potentiel humain pour participer a l'autosuffisance en riz au Sénégal .D'ailleurs ce que semble comprendre le Sénégal .En a croire le maire de Demette Abdoulaye Elimane Dia le maire de démette ,le régime du président Macky sal a mis de gros investissement pour de grand projets d'aménagement de cette bande de terre pour les populations .Pour Dia le président Macky sall est entrain de mettre des routes pour désenclaver l'ile et faire profiter aux populations des merveilles de la terre .Suffisant pour le maire de démette d'appeler tous ses camarades de Parti ,responsable de l'ile amorphile à se réunir autour d'un pole pour battre campagne ,avec une caravane qui va sillonner l'ile (de Diatar à Saldé ).D'après nos sources le maire de Demette a reussi à reunir la presque totalite des leaders de l'ile pour un Oui massif au referendum du 20 mars prochain


BOUDAL NDIATH

Journaliste consultant chez africpost

vendredi 4 mars 2016

K-rim Khrum khak Membre du Mouvement patriotique Nit Deug, artiste Rappeur « Ceux qui me menacent vont déchanter parce qu’ils ne pourront pas me faire reculer dans mes positions »

Quelques après avoir reçu des menaces de mort, nous croisons K-rim khrum khak dans les couloirs du groupe GMC .Il nous explique son aventure de la journée. Dans un coin du groupe, Le rappeur Karim Khrum Khak nous livre ses impressions et se prononce sur les questions de l’actualité .L’entretien a eu lieu le mercredi 24 février 




Vous avez reçu des menaces de mort Hier soir (l’entretien a eu lieu le mercredi 24fevrier  .Expliquez-nous comment cela s’est passé ?
C’est vrai, j’ai reçu des menaces de mort. Hier Mardi après mon émission que j’anime sur la radio Top Fm Energie .Apres mon émission vers 00h 30, je suis sorti pour prendre un taxi .J’étais juste sur le trottoirs pour attendre tranquillement un taxi lorsque un scooteur est  passé à mes pieds, celui qui conduisait m’a dit « K-rim tu ne peux pas laisser Macky Sall tranquille, je lui demande qu’est-ce que j’ai fait  à Macky Sall mais il n’a pas répondu.IL a continué mais quelques instants plus tard le même scooteurs se gare une seconde fois devant moi il me balance une lettre avec quelques paroles « On connait tes horaires si tu ne laisses pas Macky Sall tranquille tu verras avec nous ».Ils sont partit .Quand j’ai pris la lettre je l’ai ouvert j’ai vu des menaces .Ils ont menacé trois  de mes compagnons et moi .En tout cas moi je n’accuse personne ,je me dis juste que  ce sont des gens qui veulent me faire peur, mais qu’ils sachent qu’ils ne peuvent pas m’intimider. Ce n’est pas la première fois qu’on m’intimide.
Ces derniers temps on a vu le mouvement niitou deug en compagnie d’autres mouvements citoyens et des religieux se mobilisaient contre  l’homo sexualité au Sénégal ? Où en êtes-vous dans votre combat ?
Ecoutez nous n’accepterons jamais que l’homo sexualité soit légalisé au Sénégal. Il est hors de question dans un pays comme le nôtre  l’homosexualité ait une place .Les homosexuels veulent souiller la société sénégalaise, un pays où reposent de grands religieux comme El Hadj Oumar, Serigne Touba, Baye Niasse etc...Il faut que les sénégalais prennent conscience de la politique de l’occident .les occidentaux veulent nous imposer leurs mauvaises habitudes. Nous ne devons pas l’accepter .En tout cas tant que nous serons vivant l’homo sexualité ne sera pas légalisé au Sénégal. Je lance un appel à tous les sénégalais pour qu’ils se battent contre l’homo sexualité
Quel est votre position par rapport au referendum qui se profile à l’horizon au Sénégal ?
Nous allons voter non pour le referendum du 20 mars parce que  nous croyons que le président Macky Sall n’a pas respecté ses engagements .Il avait promis de réduire son mandat et ne l’a pas fait  .En plus parmi les reformes nous avons vu des articles qui ne nous convenaient pas .Nous allons  sensibiliser les sénégalais sur ces réformes qui sont en contradiction avec nos réalités et nos coutumes
.
BOUDAL NDIATH
Journaliste –Consultant chez Africpost 

dimanche 31 janvier 2016

SOUVENIR : EL OUSSEYNOU DIOUF HADJI DES ANNÉES 2002





Diao Baldé Keïta-Sadio Mané : Le duo dont rêve Cissé

Depuis son arrivée sur le banc de l’équipe du Sénégal en mars dernier, Aliou Cissé est passé maître dans l’art d’enrôler des binationaux. Diao Baldé Keïta pourrait être la prochaine recrue et former un duo explosif avec Sadio Mané.


Diao Baldé Keïta-Sadio Mané : Le duo dont rêve Cissé

Deux feux follets furtifs dans l’entrejeu ou sur les flancs pour animer le jeu et donner de l’explosivité aux offensives des lions, Aliou Cissé l’a espéré avec le retour à un bon niveau d’Issiar Dia. Malheureusement, d'après Wiw Sport, l’ancien n°10 des lions n’a pas su rebondir en ligue 1 française sous les couleurs du Gazelec Ajaccio. Et Issiar devra ranger aux calendes grecques son envie, déclarée dans ces colonnes, de réintégrer la tanière qu’il n’a plus fréquentée depuis les éliminatoires de la CAN 2013 avec joseph Koto comme sélectionneur. 

Toutefois, Cissé n’a pas perdu tout espoir de trouver un pendant à Sadio Mané, le principal animateur du jeu des lions depuis 2012, année où l’enfant de Bambali a étrenné sa première sélection avec les lions. En effet, un joueur du profil d’Issiar Dia pourrait incessamment intégrer l’équipe du Sénégal. Il s’agit bien évidemment de l’attaquant de la Lazio de Rome, Diao Baldé Keïta, qui a les qualités d’explosivité et de percussion de l’ancien Nancéen. l’enrôlement du Laziale formé à la réputée Masia du FC Barcelone est d’autant plus probable qu’il a récemment déclaré sa flamme à l’équipe du Sénégal. 

«Je suis encore jeune, j’ai l’avenir devant moi. J’ai discuté avec mes parents et toute la famille. Ce n’est pas une décision facile à prendre. Mais pour ce qui est de mon choix, intérieurement, il est fait. Je compte jouer pour le Sénégal», soutenait Diao Baldé Keïta dans un entretien avec Stades en novembre dernier. Une déclaration qui a dû être accueillie avec beaucoup de satisfaction par le staff technique mais aussi par les dirigeants de la fédération qui ont pendant longtemps fait la cour à l’attaquant hispano-sénégalais. Il faut dire que né à Barcelone d’un père sénégalais, Diao Baldé a le choix entre son pays de naissance l’Espagne, son pays d’origine le Sénégal voire son pays… d’adoption, l’Italie. 

Après des tractations infructueuses pour le convoquer à la dernière CAN U23 que le Sénégal a abritée en novembre-décembre dernier, les clubs n’étant pas dans l’obligation de libérer les joueurs pour cette compétition, Diao Baldé pourrait étrenner son premier maillot floqué de la tête de lion à l’occasion des 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la CAN 2017 contre le Niger. le cas échéant, le public pourra se délecter du talent de ce jeune joueur de 20 ans. Et Aliou Cissé l’associer à un autre jeune prodige : Sadio Mané. Les deux joueurs ont des qualités similaires : l’explosivité, la percussion, le dribble et la faculté à délivrer la dernière passe.

Source :leral.net

Quand ‘’Jeune Afrique’’ déshonore l’Afrique




En s’attaquant à Cheikh Ahmadou Bamba, un monument de l’Afrique noire, le journal franco-africain « Jeune Afrique » met du sable dans ses yeux et piétine le fondement de sa ligne éditoriale. Vouloir défendre la cause perdue d’une star qui fait la promotion d’un comportement banni par son peuple, justifie-t-il cette provocation à travers une caricature dégradante et inappropriée d’un symbole de ce même peuple ? En postant l’unique photo du début du 20ème siècle de cet illustre chef religieux, « Jeune Afrique » franchit le Rubicon de la profanation en comparant et en assimilant le caftan de ce sage à une robe et en traitant de bêtes ceux qui, pour lui, ne savent pas faire la différence. C’est-à-dire les Africains en général et les Arabes qui s’habillent de la sorte. 

Vouloir banaliser le sac efféminé du chanteur Wally Seck dont le port mène aux yeux des Sénégalais et de beaucoup de musulmans, à l’antichambre de l’homosexualité, vaut-il une telle hérésie ? Il faut être un fils indigne d’Afrique ou un mal adopté d’Europe pour s’abreuver de ce qu’il y a de plus dégradant des valeurs occidentales : l’art de calomnier son prochain, et oser s’en prendre à un homme irréprochable, un modèle de la non-violence et du pardon. 

Si l’auteur de cet article odieux a du respect pour le grand Mandela, il ne doit pas ignorer que Bamba l’a bien devancé sur le terrain de la résistance pacifique contre les colonisateurs chèrement payée par un emprisonnement inhumain. 
S’il a conscience qu’Obama est aujourd’hui à la tête de la première puissance mondiale grâce à la longue lutte pacifique de Martin Luther King contre le racisme, il doit prendre conscience que c’est un crime de s’en prendre à ces modèles et Bamba en est un. 

Si à l’image de tous les adeptes de la non-violence, Gandhi est un héros incontestable pour lui, il n’est pas sans savoir que Bamba est le maître de la non-violence en Afrique. 

Par contre, si la culture ou l’inculture de ce journaliste se résume à sa capacité d’offenser qui justifie les excuses de son journal, il doit apprendre à mieux connaitre Cheikh Ahmadou Bamba et son œuvre qui grandit l’être humain, noir, blanc ou jaune. 

Voici un portrait qui donne une idée de ce héros national, portrait que ceux savent qualifient d’une goutte d’eau dans la mer Bamba : « Son dévouement exclusif à Allah et à son Prophète Mouhammad (SAWS), était tel qu’il se fit appelé Khadimou Rassoûl (le serviteur du Prophète). Pensant que cet homme qui ne craignait aucun pouvoir en dehors de celui de Dieu le Tout-Puissant, était un frein à sa mission de domination et un adversaire redoutable, les autorités coloniales l’arrêtèrent et le maintinrent entre exil forcé au Gabon et résidence surveillée en Mauritanie et à Diourbel (région du Sénégal) durant 32 ans: 1895/1927. Le colonisateur ne pouvait pas imaginer qu’en soumettant cet homme de Dieu à cet isolement inhumain, il lui donnait l’occasion inespérée de se consacrer exclusivement à Allah, à son Prophète (PSL) et à la cause de l’islam. Ce dévouement spirituel à été sanctionné par la production d’un nombre impression d’ouvrages islamiques qu’une existence en toute liberté ne peut permettre. Il est difficile de donner un chiffre sur ses ouvrages publiés qui remplissent la grande bibliothèque de Touba alors que d’autres, à l’état de manuscrits, restent soigneusement rangés dans des valises. Il est le fondateur du Mouridisme, un appel à tous ceux qui aspirent à un culte exclusif à Allah. Malgré sa privation de liberté par le colonisateur, cet appel a été largement suivi et a permis à une importante frange de la population du Sénégal de devenir et ou de demeurer des musulmans pratiquants. Touba, la ville qu’il fonda avant son exil, abrite aujourd’hui, l’une des plus grandes mosquées d’Afrique » (texte extrait du livre « Les Chemins du Hadj de l’Afrique Noire à l’Arabie »*). 

Après Salman Rushdie et ses « Versets sataniques », les caricaturistes danois et tout récemment français de Charlie Hebdo qui se sont attaqués au Prophète de l’Islam, c’est au tour d’un Franco-Burkinabais de leur emboîter le pas de la plus vilaine manière en tentant de ternir l’image du serviteur du Prophète, Cheikh Ahmadou Bamba. 

Même si l’islam n’est pas sa religion et l’Afrique n’est plus sa nation, ce journaliste et son éditeur « Jeune Afrique » se doivent de respecter les autres civilisations qui font partie du décor de la vie sur terre malgré l’hostilité de ceux qui veulent tout réduire à leur frontière idéologique. 

* Par Cheikh Bamba Dioum 
bambadioum@gmail.com

source:leral.net

jeudi 28 janvier 2016

Baaba Maal«C'est à Guoudiry que Mansour Seck et moi avons acquis tout le répertoire du yeela »


Le soir ou mon père m'a entendu pour la première fois à la radio...
Un soir ,mon père après  la prière , chapelet à la main écoutait tranquillement la radio  ,j’étais la à coté de lui lorsque mon son Tara passait à la radio .Nous avons écouté  ensemble .Apres il me demande est ce que c’était moi qui chantait .Je lui répond par l'affirmative .Il s'est tu un instant et m'a dit «Si c'est cela que tu chante ,tu as mon feu vert .Je sais que tu vas être chanteur et mes amis m'ont convaincu de te laisser faire mais il faut que ça soit sérieux »  .Je peux dire que ma chanson sur El Hadji Omar m'a sauvé de la décision de mon père  

                      J'ai grandi dans la brousse...
Je ressemble à quelqu'un qui a eu une enfance sérieuse mais c'est tout a fait contraire .J’étais un petit rebelle .Je passé la majeur partie de mon temps avec mes amis a vadrouiller dans la nature en allant cueillir des œufs d'oiseaux ,aller voler des mangues dans des champs qui ne nous appartenaient pas .Je ne le regrette pas parce quand je ferme les yeux tous ces images me reviennent et cela me facilite dans mes inspirations 
               Marthe a tout fait pour que je reste professeur au lycée Pape TH Gueye 

Marthe était une femme très intense dans ses sentiments très forte dans sa personnalité .Elle aimait beaucoup la musique mais était très frileuse au lendemain de la vie d'un artiste .Elle a tout fait pour que je laisse la musique au profit de l'enseignement,Mais c’était pas possible parce que je ne pouvais pas concevoir la vie de Baaba Maal sans la musique .D'ailleurs c'est cela qui a été notre point  discorde.
            Nos recherches nous ont mené dans plus de 300 villages et dans presque  toute la sous                  région 
 Mansour Seck et moi  nous avons beaucoup voyagé. C’était la seule façon de nous faire connaitre et de se faire des amis .On arrivait dans un village à l'improviste ,des gens qui ont déjà entendu nos chansons ou qui ont entendu parler de  nous accueille très bien .Dans certaines localités on restait quelques semaines dans d'autres  plus longtemps .Par exemple à Guoudiry on est resté très longtemps .D'ailleurs c'est dans ce village que nous avons acquis tout le répertoire du yeela qui va me valoir plus tard du nom  de Roi du yeela .




BOUDAL NDIATH 

Journaliste -Consultant chez africpost 

Baaba Maal sait cultiver sa différence : Nouvel album, The Traveller

Si Baaba Maal reste à 60 ans passés, un artiste singulier, c’est en partie pour sa capacité à transporter sans heurts, les chansons de son Sénégal natal dans des univers inattendus. Pour The Traveller, il a fait appel au savoir-faire musical du producteur suédois Johan Hugo, du groupe électro The Very Best, et aux mots de Lemn Sissay, un poète anglo-éthiopien.

: Comment faut-il entendre le titre de votre nouvel album, The Traveller ?
Baaba Maal : Toute la vie se résume à un voyage. Si nous voulons savoir quelle est la leçon la plus adéquate pour comprendre le monde, il faut voyager. Sur le plan physique, et sur le plan mental : on peut rester chez soi, regarder des documentaires, recevoir des gens qui viennent d’ailleurs et qui ont voyagé vers vous, échanger et apprendre beaucoup de choses.
Quel est le point de départ concret de ce projet ?
Pour comprendre l’album, il faut repartir à la base de l’écriture des chansons : c’est venu après une discussion avec Johan Hugo dans le train, lors du projet Africa Express de Damon Albarn. Il m’a fait écouter ses compositions, avec la participation de musiciens qui viennent de Namibie, du Malawi, et encore d’autres endroits. Je lui ai fait écouter certains de mes titres et après, il m’a fait rencontrer Winston Marshall. Je les ai invités tous les deux au festival Le Blues du Fleuve, à Podor, au Sénégal. Quand ils sont arrivés là-bas, ils m’ont dit que c’était un choc – c’était la première fois qu’ils venaient en Afrique. Mais c’était un choc très positif parce qu’il y avait tellement de couleurs, tellement de sons autour d’eux, tellement d’odeurs, de choses qu’ils n’avaient pas prévu de voir en un seul jour pendant le voyage entre Dakar et Podor, chez moi. On a commencé à parler de voyage et on savait qu’après le festival, on allait rester là pour écrire des chansons sur le voyage. On sait combien c’est nourrissant, comment ça peut rapprocher les gens.
Quand vous avez rencontré Johan Hugo, quelle connaissance de votre musique avait-il ?
La première rencontre a d’abord eu lieu chez lui. On lui avait demandé de remixer un de mes albums pour en faire quelque chose qu’on entend dans les boîtes de nuit. Il connaissait ma voix, il connaissait le nom, mais pas beaucoup la musique. Il m’a fait un deal très intéressant, parce que la condition sine qua non pour faire ce remix, c’était de venir chanter sur un des titres de The Very Best, son projet. C’est comme ça qu’on s’est connus, et l’étape d’après, c’était Africa Express, dans le train.
Qu’est-ce qui vous a attiré, dans son univers musical ?
Quand je l’ai entendu pour la première fois mettre de la réverb, sachant que lui vient de Suède, qu’il a grandi en Angleterre, qu’il est beaucoup plus dans la musique qui s’écoute dans les boîtes de nuit, je me suis dit que c’était seulement son environnement. J’ai appris à connaitre The Very Best et je me suis rendu compte que c’était un projet avec des gens de la diaspora africaine et qu’il avait compris qu’aller vers les autres est bien pour la musique. Et il allait très souvent vers la musique américano-latine, algérienne, celle de l’Afrique noire. Je me suis dit que c’était peut-être une oreille qui pouvait être attentive à ce que j’aimerais bien faire.
Vous collaborez surtout avec des artistes ou producteurs anglophones. Cela veut-il dire que leurs homologues francophones n’ont pas cette ouverture que vous recherchez ?
Non, ce n’est pas la question. Du fait que ma maison de disques soit installée en Angleterre, en Jamaïque et un peu aux États-Unis, beaucoup plus qu’en France et ailleurs, il est beaucoup plus facile pour elle de me faire écouter le travail de telle ou telle personne qui est dans le monde anglophone et de faire les connexions. Je veux bien faire quelque chose avec le monde francophone, parce que je suis francophone, même si je ne suis pas français de nationalité. Je l’ai dit durant le sommet de la Francophonie, lors de la soirée que j’avais dédiée au président Abdou Diouf, avec le président Hollande. Du Sénégal à la Côte d’Ivoire en passant par le Burkina Faso et autres, la musique africaine a beaucoup apporté à la francophonie, à la langue française. D’ailleurs, il y a un concept que j’ai mis sur pieds et qui est très atypique au niveau du Sénégal : ce sont des soirées semi-traditionnelles où le poème récité en français, accompagné par la musique, joue un grand rôle. J’aimerais bien pouvoir produire quelque chose de ce genre, mais ça ne pourrait être fait que par quelqu’un qui parle la langue française.
Puisque vous parlez de poésie, comment est née votre collaboration avec le Britannique d’origine éthiopienne Lemn Sissay, qui dit en musique deux textes qu’il a écrits à la toute fin de votre album ?
On s’est rencontrés parce que j’ai initié un festival à Londres qui s’appelait Africa Utopia, au moment des Jeux olympiques. Il m’était offert deux semaines pour présenter quelque chose sur le thème de l’Afrique qui ne tend pas la main, qui ne se plaint pas, mais qui propose quelque chose de beau. C’est en préparant cet événement que j’ai rencontré Lemn. Et je lui ai proposé de monter une prestation avec de la musique et des poèmes. C’était tellement beau et les gens ont tellement aimé que j’ai dit qu’il fallait qu’on mette cela en boîte. Donc ces deux titres ont été faits bien avant les autres qui sont sur le CD. Quand le projet avec Johan Hugo s’est précisé, je lui ai dit de me laisser de la place pour deux morceaux, et ça ne pouvait être que ce que j’avais fait avec Lemn Sissay.
Ces deux morceaux se suivent et ont respectivement pour titre War et Peace, ce qui n’est évidemment pas fortuit. Quelle est leur articulation avec le reste de l’album ?
Quand j’ai vu la tournure que prenaient les événements dans le monde, avec tous ces problèmes d’incompréhension, de terrorisme, je me suis dit que les deux titres War et Peace, donc la guerre et la paix, étaient assez appropriés pour être placés à la fin cet album. Après avoir fait tout ce voyage, puis s’être plaint un peu de toutes ces guerres, ce serait bien de dire que notre aspiration à tous est d’avoir un moment de répit, et ça ne peut être que la paix. C’est ce que nous désirons tous.



Source :Rfi

SENEGAL : Lutte Ama Baldé Champion Tournoi TNT « Ma revanche contre Modou Lo Fera revivre l’arène Sénégalaise »



Au lendemain d’une victoire acquise sans suer devant gouy gui dimanche dernier au stade Demba Diop .Le temps est beau au domicile du détenteur du drapeau du tournoi de la TNT (télévision numérique terrestre ).Apres ce tournoi remporté haut la main .Ama a bien voulu faire le débriefing avec le consultant d’Africpost à Dakar .Dans son speech Il revenu sur son dernier combat contre Gouy gui ,le tournoi TNT remporté et son avenir dans l’arène Sénégalaise .Entretien

 Au lendemain de votre victoire devant gouy gui, après avoir revu e film du combat, racontez-nous ce qui s’est passée ?
Permettez tout d’abord de remercier le bon dieu de m’avoir donnée la victoire devant gouy gui et autres qui avaient participé au tournoi TNT, je leur encourage et leur souhaite une bonne santé afin qu’ils puissent continuer leur carrière dans la lutte .Pour ce combat contre gouy Gui, c’est très simple a expliquer .Gouy gui avait l’habitude de faire ses incantations mystiques avant le coup de sifflet final. Je ne pensais même pas qu’il allait les faire à ce moment du combat .Son objectif c’était de me déconcentrer pour en profiter mais je n’ai pas suivi son jeu .Il voulait jouer au plus intelligent, parce qu’il est plus âgé que moi .Il riait, me taquinait. J’ai beaucoup appris de notre premier combat .Il pensait que c’était le seul moyen pour s’en sortir parce qu’il savait n’avoir aucune chance .Gouy gui a peur de moi .C’est aussi simple que cela .Mon souhait c’était de le corriger avant de le terrasser  en un temps record .Je ne m’attendait à un tel scenario. En toute franchise, je m’attendais à plus que ce que j’ai vu.
Vous êtes donc déçu ?
Ce combat pouvait être spectaculaire .Les amateurs sont déçu parce qu’ils ne s’attendaient pas à un tel dénouement .Ils voulaient un combat revanche beaucoup plus intéressant .Moi aussi je m’attendais à un combat beaucoup dur .Mais malheureusement tout le monde est resté sur sa faim .Avant même le combat gouy gui a utilisé toutes les stratégies possible pour repousser le combat .je ne pensais  pas que le combat allait avoir  lieu .Il m’a fallu voir mon adversaire au stade pour le croire .Gouy gui n’était pas prêt pour ce combat .
Apres votre parcours au tournoi TNT on peut dire qu’Ama Gagne en maturité .On peut dire maintenant que vous avez grandi…
Vous savez après le décès de mon père, j’ai réalisé que c’est à  moi de prendre le relais .Je dois relever le défi .Emmener le flambeau loin pour faire plaisir la famille, parce que mon père à écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de la lutte sénégalaise .C’est une lourde responsabilité que je porte sur mes épaules. Avant chaque combat, je pars m’incliner devant la tombe de mon grand Tapha Baldé qui m’a tout donné et c’est grâce à lui que je suis devenu un lutteur.
Apres avoir remporté le tournoi TNT, qui avez-vous en ligne de mire ?
Mes combats contre Gris Bordeaux de l’écurie fass et Modou Lo plairaient au amateurs .Même mon combat contre lac 2 serait intéressant .Mon père disait que je vais pas lutter contre ce dernier ,mais ce dernier a trahi le contrat qui nous liait .Il est allé aider mon adversaire Gouy gui lors de notre premier Combat .S’il  était vraiment mon parent, il n’allait pas soutenir  mon adversaire même s’il habitent ensemble à Guédiawaye .Donc retenez juste que Gris Bordeaux ,Lac 2 et Modou Lo sont mes cibles .
Votre combat contre Modou Lo n’est-il pas prématuré ?
Non. Je pense avoir montré des preuves suffisants pour pouvoir affronter Modou Lo .En plus la lutte traverse une crise et je pense que ce combat pourrait faire revenir les sponsors .A mon humble avis ,ce combat pourrait faire revivre l’arène .Modou Lo est le seul lutteur qui m’a terrassé  en lutte simple .Donc il a une revanche à m’accorder .Quand je luttais contre lui en ce moment j’étais pas très intéressé à la lutte .J’aimais beaucoup plus le foot Ball (Il était latéral de son équipe de quartier ).
Quand irez-vous à l’assaut du titre de rois des arènes ?
Je travaille sur pour ça .Je m’entraine nuit et jours pour le titre de rois des arènes .La preuve pour ce combat, nous nous sommes rendu à Tivaouane Peul ou nous avons fait 6 mois en compagnie d’autres lutteurs de Pikine et de mon staff .Je me  réveillais à 4h du matin pour m’entrainer .J’ai le trône en ligne de mire  .Je dédie cette victoire à tous les lutteurs de Pikine
BOUDAL NDIATH
Journaliste –Consultant chez Africpost