lundi 30 mars 2015

Foot - Equipe Nationale :Abdoulaye Diallo, la puissance du portier du Havre




Face au Ghana, pour sa première apparition en équipe du Sénégal, Abdoulaye Diallo a effectué une prestation prometteuse. Il faut dire que le gardien de but avait la chance de jouer au Stade Océane, l’enceinte où il évolue, chaque semaine, avec le club français du Havre. 
Ça ressemble presqu’à un rêve : une victoire 2-1 face à l’équipe du Ghana, vice-championne d’Afrique, dans un Stade Océane qu’Abdoulaye Diallo connaît par cœur. Et pour cause : le néo-portier de l’équipe du Sénégal a fêté sa toute première sélection dans l’enceinte du Havre AC (HAC), son club. «C’était presque parfait, sourit le jeune homme qui fêtera ses 23 ans ce 30 mars. Sans le but encaissé ce soir, ça aurait été parfait.»
Face aux Black Stars, Abdoulaye Diallo a effectué une prestation prometteuse. «J’ai ressenti une forme de pression, mais c’était positif, raconte le joueur né en France. Mais c’est le type de pression qui excite, qui fait rentrer dans le match. J’ai eu de bonnes sensations durant la partie. Ce match m’a surtout procuré du plaisir.»
«Notre objectif, c’est la Can 2017»
Abdoulaye Diallo évoluait certes dans le même cadre que d’habitude. Mais le contexte n’avait rien à voir avec celui des matches du HAC. «Un match international, c’est un niveau tout autre, lâche-t-il. C’est différent de la Ligue 2 (le championnat de France de 2e division où évolue Le Havre, cette saison, Ndlr). C’est un niveau très relevé, avec beaucoup de joueurs qui jouent dans de très grands championnats. Ça a, en tout cas, été une très bonne expérience. Ça m’a permis de progresser.»
«Il a été rassurant, sourit le défenseur et capitaine sénégalais Lamine Sané. Il sort une frappe (de Christian Atsu) dès le début de match. Il a aussi su bien communiquer avec nous. C’est un gardien qui a de l’avenir en équipe nationale.»
«Je l’ai dit : mon ambition est de m’imposer sur la durée, lance Abdoulaye Diallo. Je ne suis pas là pour disputer un seul match. La Coupe d’Afrique des nations 2017, c’est loin et proche à la fois». Il ajoute : «Notre objectif, ce n’est pas de battre le Ghana, ce soir ou de  battre Le Havre prochainement. Notre objectif, c’est la Can 2017. On prend ces matches comme des opportunités pour travailler. » Abdoulaye Diallo aura l’occasion de progresser encore lors d’un autre match amical, ce 31 mars face au… Havre, son propre club.
Source : RFI

mardi 24 mars 2015

Verdict sur l’affaire « Karim WADE »: l’opinion du juriste consultant Mohamed Mansour Dia





Les commentaires vont bon train et les spéculations sont légions. Chacun y va de son ressentiment usant son droit de regard et fait appel à son « Intime conviction ». Des « intimes convictions » parfois émaillées de révoltes sous-tendues tantôt par raisons politiques, tantôt par des raisons purement sociales.
Y’en a qui sont objectifs et d’autres font simplement dans la subjectivité, c’est selon les degrés d’émotivité.
Et franchement, il ne saurait en être autrement, vu l’ampleur de ce Procès.
Mais, plus que toute autre « Intime conviction », au-delà de tout doute raisonnable, Moi Mohamed Mansour Dia, ce Procès ne m’inspire qu’UNE SEULE et UNIQUE CHOSE: le caractère éphémère du POUVOIR que Allah SWT dit en ces termes dans le Verset 26 de la Sourate Ali’Imran « O Dieu maître de la seigneurie, Tu donnes le règne à qui Tu veux et Tu reprends la royauté de qui Tu veux. Tu élèves qui Tu veux et Tu abaisses qui Tu veux car Tu es en vérité puissant en toute chose ».
Ces versets doivent nous rappeler à tout moment, à tout lieu et en toute circonstance, quelque soit la Place qu’on occupe, quelque soit notre Fonction, quelque soit notre Rang, que Tout s’effondre un Jour, que rien n’est durable en ce bas Monde.
En voyant Maitre WADE assis tranquillement devant ses semblables, impuissant et assujetti à un calme total pour ne pas être mis dehors, devant, malgré sa haine, ôter son bonnet par « Respect » à des Gens entrain de juger son Seul Fils, on est obligé de reconnaître que seul le Pouvoir de Dieu est durable.
Dès lors, je prie mes Amis, Frères et Compagnons d’aujourd’hui et de demain aspirant à la Gestion des affaires de la Cité, de TOUJOURS se remémorer ce RAPPEL!
Que Dieu bénisse le Sénégal!

Mohamed Mansour Dia 
Juriste consultant

mardi 17 mars 2015

LA PLUS ANCIENNE DU FOUTA : L’ÉCOLE DE SALDE FÊTE SES 120 ANS

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Les 27 et 28 Mars prochain, Saldé va fêter les 120 de son école, la plus ancienne d’ailleurs du Fouta à côté de celle de Podor créée à la même année. Cette école va porter le nom de Aboubackry Kane qui y a été élève, enseignant et directeur. L’on est tenté de se demander, quelle est la particularité qui avait attiré les blancs à Salde Tebegout dans l’île à morfil pour y installer un comptoir commercial, mais aussi la première école de la vallée du fleuve Sénégal. Cette école vieille aujourd’hui de 120 ans est créée après celles de plusieurs villes du pays, comme Dagana, Backel, Louga…C’est en Novembre 1894 que l’île à morfil vit sa première école créée par les blancs mais sur la demande du chef de canton Amadou Kane. Elle fut la seconde de la zone un mois seulement après celle de Podor créée en octobre de la même année.L’école de Saldé recevait les fils des dignitaires du Fouta, notamment ceux appelés à devenir des chefs à la place de leur parent. L’école est mise sur pied 41 ans après l’arrivée des blancs dans la localité en 1853. Cette école sera parrainée les 27 et 28 Mars 2015 et portera le nom de Aboubackry KANE qui y a été élève de 1836 à 1838 avant de revenir y enseigner en 1955 et aller jusqu’à devenir directeur de cette même école, selon l’historien Harouna Amadou Ly
Après Saldé, c’est Backel qui aura la chance d’abriter la deuxième école du fleuve Sénégal en 1905. Suivra ensuite Dagana en 1909. c’est ensuite que suivra celles de Kanel, de Thilogne en 1925 et plus tard l’école de Cascas en 1933.

SOURCE :LEW LEWAL COMMUNICATION

Foot - Equipe Nationale : Ghana / Sénégal du 28 au Havre : Première convocation pour Cheikh Ndoye






Sociétaire de Créteil (Ligue 2, France), Cheikh Ndoye va étrenner sa première convocation en équipe nationale A lors de la prochaine sortie amicale que celle-ci jouera contre le Ghana, le 28 mars prochain au Havre. 
Si Aliou Cissé veut se baser sur l’existant pour continuer l’œuvre de perfectionnement de l’équipe nationale du  Sénégal dont il a pris les rênes il y a moins de deux semaines, il va s’appuyer aussi sur la jeune garde pour assurer la relève dans la tanière. Ce nouveau cycle permet au sélectionneur de mettre dans sa valise Cheikh Ndoye à l’occasion du match amical Ghana / Sénégal du 28 mars prochain. le sociétaire de Créteil (national 1) a reçu vendredi dernier sa convocation envoyée à la direction de son club.

                                                                                                          Source :Stades

Gardé à vue : El Hadji Amadou Sall déféré au parquet, aujourd'hui

 
El Hadji Amadou Sall a passé la nuit, hier, à la Section de recherches de la gendarmerie, sise à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Placé en garde à vue, il sera présenté au Procureur de la République, aujourd'hui, selon des sources judiciaires de Seneweb. Il lui est reproché d'avoir appelé à l'insurrection. En clair, il risque d'être inculpé et placé sous mandat de dépôt à la Maison d'arrêt de Rebeuss (Mar) sur la base de l'article 80 qui punit les “actes et manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves et à enfreindre les lois du pays”. 

 Prenant part, dimanche dernier, à la manifestation organisée à Guédiawaye par le mouvement de soutien à Karim Wade dénommé “Disso diam Karim Wade”, il avait déclaré que “Macky Sall est un peureux. Il est incompétent, incapable et impuissant. Il n'a pas de projet de société. C'est par pur hasard qu'il est devenu chef de l'Etat. Pour lui, la seule chose qu'il doit faire, c'est d'emprisonner Karim Wade. Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon...pour la résistance. 

Son seul objectif, quand il est arrivé au pouvoir, c'était de détruire la famille d'Abdoulaye Wade”. L'ancien ministre de la Justice sous Wade d'avertir que “si jamais Macky Sall fait emprisonner Karim Wade, il (le président Macky Sall) ne passera pas une seule nuit au Palais”.
 
Source :Seneweb

Foot - Equipe Nationale :Abdoulaye Diallo : «J’attends avec hâte le regroupement des Lions»


Pour sa première sélection en Equipe nationale du Sénégal, Abdoulaye Diallo, gardien de but du Havre (Ligue 2), débarquera dans la Tanière avec beaucoup d’humilité. Mais plein d’ambitions. Qu’est-ce qu’on ressent quand on est convoqué en Equipe nationale pour la première fois ?
Une très grande fierté ! Ce n’est pas donné à tout le monde de porter le maillot de son pays. C’est la récompense du travail qu’on accomplit en club. C’est une très belle récompense !
Avant la Can 2015, la priorité pour vous était de consolider votre place en club. Aujourd’hui, vous acceptez de venir en sélection nationale. Qu’est-ce qui a changé entre temps ?
Avant la Can, il y avait beaucoup de mouvements au sein du club, avec cette affaire d’offres de rachat du club s’effectuait. Cela m’aurait permis, le cas échéant, de faire mes preuves. Si j’avais été retenu pour la Can, je n’aurais sans doute pas joué, étant donné que je ne connaissais pas l’équipe et n’avais disputé aucun match avec elle pendant les qualifications. Je ne pouvais pas prendre le risque de partir en sélection, au risque de perdre ma place à mon retour. Pour pouvoir prétendre à une place sur la durée en sélection, il faut être titulaire en club.
Vous avez discuté avec Aliou Cissé avant la sélection. Qu’est-ce qu’il vous a dit de particulier ?
Je l’ai eu au téléphone la semaine dernière. On a échangé. Il m’a dit que si j’acceptais la convocation, on parlerait davantage lors du regroupement. J’attends avec hâte ce moment pour pouvoir échanger avec lui et savoir ce qu’il attend de moi.
Vous venez en sélection pour apprendre ou pour vous imposer ?
Prouver au sélectionneur que je peux prétendre à une place au sein de cette équipe, sur la durée, c’est cela mon objectif. C’est à moi de montrer que je peux être titulaire dans cette équipe. Cela passe par des performances, mais le jour où l’on me donnera ma chance, ce sera à moi de la saisir.
Avec 28 matches de Ligue 2 dans les jambes, vous êtes le seul gardien sénégalais titulaire en club en Europe ; un avantage pour vous…
Le fait de pouvoir s’entraîner et de jouer tous les week-ends, c’est petit avantage. Cela me permet d’être en compétition, d’avoir du rythme. Ce qui est important pour prétendre à une place en sélection. Cela peut m’aider. Pour autant, il ne faut pas que je me contente de cela. C’est à moi de profiter de cet avantage pour m’imposer.
Vous vivez la pression au quotidien en club, mais en sélection, l’attente est plus importante. Pensez-vous être suffisamment armé pour relever le défi ?
Je sais qu’il y a beaucoup d’attente autour de la sélection. Est-ce que je suis préparé à cela ? Je pense que oui, mais c’est seulement à l’épreuve de la compétition qu’on peut savoir si l’on est prêt ou pas. En tout cas, je prends cette convocation comme une belle opportunité dans ma dynamique personnelle et dans l’évolution de ma carrière. Mais je ne me mets pas de pression particulière. J’essayerai d’apporter un plus si j’en ai les moyens.
Aujourd’hui, vous êtes convoqué en Equipe A, mais auparavant, vous avez évolué avec les U19 de la France, en quoi cela pourrait-t-il vous aider à mieux vous intégrer chez les Lions ?
En France, c’était avec la sélection des jeunes, au Sénégal, c’est la sélection A. Ce sont deux univers différents, des matches d’un niveau différent. Je ne pense pas que cela va m’ait rapporté quelque chose que je pourrais réinvestir ici. Ce sont deux univers complètement différents.
Source : L'Observateur

dimanche 15 mars 2015

CAN U20, Qualification historique du Senegal au mondial junior!!!




Vainqueur dans les arrêts de jeu du Congo sur le score de 4 buts à 3, les Lionceaux du Sénégal ont profité du match nul entre le Nigéria et la Côte d'Ivoire pour décrocher leur place en demi-finale qui les propulse directement en Coupe du Monde des moins de 20 ans.                       
Le match a été une course poursuite tout le long avec une ouverture du score signée El Hadji Malick Niang à la 15e minute avant que le Congo égalise 5 minutes plus tard.  Ibrahima Wadji déjà auteur de 2 buts dans le tournoi, redonne l’avantage aux lionceaux à la 37 minute. C’est sur ce score que les deux équipes se quittent à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, le Congo égalise puis prend l’avantage à la 67ème minute, mais c’était sans compter l’abnégation des joueurs de Koto qui ont poussé sur la fin de match. C’est d’abord Sidy Sarr qui a égalisé à 3 buts partout à la 87ème minute sur une belle passe du nouvel entrant Alassane Sow, juste avant le but libérateur signé encore par Sidy Sarr dans les arrêts de jeu.
Dans l’autre match, le Nigéria a fait les affaires des Lions en arrachant le nul face à la Côte d’Ivoire. Le Sénégal prend donc la 2ème place du Groupe A, et se qualifie pour les demi-finales mais aussi à la Coupe du Monde des moins de 20 ans qui va se joueur en Nouvelle Zélande.
Le Sénégal connaitra son adversaire pour la demi-finale demain après le choc entre les deux premiers du Groupe B, le Ghana et le Mali.
Classement Groupe A :
1. Nigéria 7 pts (+6)
2. Sénégal 4 pts (-1)
3. Côte d’Ivoire 3 pts (0)
4. Congo 1 pt (-4)
Sénégal : Lamine Ba - Alhassane Sylla (Alassane Sow), Elimane Oumar Cissé, Mouhameth Sané, Moussa Wague, Andelinou Banime Correa (Sekou Gassama) - Mamadou Loum Ndiaye, Sidy Sarr - Moussa Kone (Oumar Goudiaby), El Hadji Malick Niang, Ibrahima Wadji
 

ASSANE DIOMA NDIAYE PRESIDENT DE LA LIGUE SENEGALAISE DES DROITS DE L’HOMME « LE DOSSIER DES JEUNES DE COLOBANE DOIT ETRE REEXAMINE, LES JUGES DOIVENT BEAUCOUP PORTER ATTENTION AUX ALLEGATIONS DE TORTURES QUI ONT ETE CONFORTEES PAR DES DOCUMENTS MEDICAUX »


 
La ligue sénégalaise des droit de l’homme se bat quotidiennement pour la préservation des droits humains au Sénégal .Mais cette structure de la société civil rencontre d’énorme difficultés dues a la complexité et au retard du système judiciaire sénégalais surtout dans le respect des droits humains .Dans cet interview que nous a accordé Assane Dioma NDiaye, le président de la ligue sénégalaise nous fait une radioscopie de la loi sénégalaise  et s’indigne de la condamnation à 20 ans de travaux forcés des jeunes de colobane .Pour Assane Dioma NDiaye en appel les juges doivent revoir le dossier de ces jeunes en prenant en considérations les allégations données sous le coup d’actes de tortures .Entretien
QUEL APPRECIATION FAITES-VOUS DE L’EVOLUTION DES DROITS DE L’HOMME AU SENEGAL ?
Au Sénégal c’est surtout sur le plan structurel que nous avons des problèmes. Nous avons toujours dit que les droits de l’homme au Sénégal sont des droits déclamatoires .Si vous faites une radioscopie  de la constitution des textes et de la promptitude du Sénégal à ratifier les conventions internationales on se dit que le Sénégal est un pays qui est attaché aux droits de l’homme .Mais du point de vue de l’effectivité on se rend compte que le Sénégal ne travaille pas a la mise en œuvre de mécanismes  de manière à rendre ses droits de l’homme effectif .Le Sénégal ne dispose de juridiction habiliter a statuer en matière de doits humains comme au bénin .Dans ce pays par exemple on a la cour constitutionnel  qui en plus des prérogatives traditionnel de contentieux électorales et de contrôle de la constitutionnalité des lois ,est habiliter à statuer à chaque fois qu’il y’a une violation des droits humains qu’il s’agisse d’une garde à vue ou d’une détention arbitraire ,vous pouvez par simple requête saisir la cour constitutionnel qui statue dans les 48heures .Au  Sénégal nous n’avons aucun moyen de faire sanctionner juridiquement une violation des droits humains  .Aujourd’hui même les autorités sénégalaises qui sont interdit de sorti du territoire national par une décision administratives nonobstant l’arrêt de la cour de la CEDEAO  qui a considéré ces interdictions comme étant  attentatoire à la liberté individuelle ,ces personnes sont cloués au Sénégal parce vous n’avez que les organisations des droits de l’homme  qui font des dénonciations qui arrivent  à  mobiliser l’opinion publique .Le plus gros problème du Sénégal c’est l’effectivité des droits humains

QUEL ANALYSE FAITES-VOUS DE LA CONDAMNATION DES JEUNES DE COLOBANE ?
Ce qui nous gène dans cette affaire est qu’on a la certitude que ces jeunes ont été torturés .Ces jeunes ont été examinés par des médecins sur demande du juge d’instruction qui avait en charge le dossier .Il est avéré que ces jeunes ont été torturés lors de la garde à vue .A partir de ce moment quel crédit donné aux aveux qui  ont été extorqués .Est ce qu’on a le droit d’aller vers des condamnations aussi sévères en se basant sur de tels aveux .Je pense qu’aujourd’hui la justice a l’obligation d’examiner la force probante de certains aveux .Ces jeunes ont donné des noms sous le coup d’actes de tortures .Le jeune a déclaré à l’audience  qu’il donné des noms parce qu’il ne pouvait plus résister à la souffrance .Ce procès des jeunes de colobane pose vraiment problème non pas parce qu’il faille éclaircir la mort d’un policier .Je pense qu’il est important que cette affaire soit élucidée mais pas à n’importe quel prix .On espère qu’en appel  le dossier sera réexaminé et que les juges vont prêter  beaucoup plus d’ attention aux allégations de tortures   qui ont été par ailleurs confortées par des documents médicaux

BOUDAL NDIATH

JOURNALISTE –CONSULTANT CHEZ AFRICPOST 

jeudi 12 mars 2015

Lettre ouverte sur les grèves récurrentes en milieu scolaire






Si nous tentons de définir le mot «syndicat» comme une association permanente de salariés qui se propose de défendre et d’améliorer les conditions de contrat de leur travail, nous pouvons dire à raison que l’existence d’une telle structure en milieu professionnel est fondamentale, vu sa noble mission de défense des intérêts des travailleurs. Force est de constater qu’en Europe, l’existence de certaines doctrines telles que le socialisme et le syndicalisme, ont grandement contribué à la transformation de leur société et à l’amélioration du sort des travailleurs. Elles ont également permis l’avènement d’une société juste. Nous pouvons à titre d’exemple citer ici deux nations de grande démocratie à savoir la France avec sa fameuse Révolution de 1789 et l’Allemagne avec son mouvement de protestation appelé «¬Sturm und Drang» («Tempête et Passion», un mouvement à la fois politique et littéraire allemand de la seconde moitié du XVIIIème siècle qui correspond à une phase de radicalisation dans la longue période des Lumières) pour un peu étayer notre argument.
Cette petite esquisse de l’histoire syndicale en Europe me permet de poser la problématique de la situation actuelle des syndicats d’enseignants au Sénégal. Risquer aujourd’hui de parler de la grève qui sévit dans l’école sénégalaise, c’est à mon avis oser débusquer tous les obstacles qui freinent sa marche normale. Pour cela, il nous faudra passer de l’abstrait au concret, de la réflexion à la réalisation parce que nous connaissons tous l’origine des problèmes, mais on a l’impression que personne et même nos représentants syndicaux n’osent pas pointer du doigt la vraie question. J’avoue que cela fait juste trois ans que je suis entré dans le corps, mais cette courte expérience me permet d’identifier les points forts et les points faibles du système. Mon intention n’est point de vous livrer des informations que vous ignorez, mais juste de faire de modestes propositions à nos syndicalistes, parce que je demeure convaincu que la solution à nos problèmes ne passera que par l’intégration de la totalité de ceux pour qui le combat est mené. Mon analyse sera très simple, bâtie sur des exemples concrets et ouverts au jugement de tous les acteurs de l’Education pour en peser la validité ou non. Tout d’abord, je vais partir d’un passé reluisant, ensuite aborder le présent chaotique et parler dans la troisième partie de l’avenir hypothétique du système éducatif sénégalais. Je terminerai mon analyse par des orientations qui pourraient servir de solutions à la crise.
L’intérêt du premier point est de nous rappeler certains faits majeurs qui ont positivement marqué l’école sénégalaise. D’abord, le Sénégal a toujours été considéré comme une référence en matière d’éducation. Dakar étant la capitale de l’AOF, bon nombre des premiers cadres sénégalais et de la sous-région ont fréquenté des écoles d’excellence dont la plus illustre est sans conteste l’ECOLE NORMALE WILLIAM PONTY. Avant, il y avait un seul et unique ministère de tutelle qui était celui de l’Education Nationale qui gérait toutes les questions relatives à l’enseignement et à tous les niveaux. L’amour du travail bien fait et la qualité de la formation des premiers enseignants du Sénégal après les indépendances, ont jusqu’à présent laisser des marques indélébiles sur une bonne partie de l’actuelle génération. Je citerai au passage quelques figures de proue telles que Léopold Sedar Senghor, Cheikh Anta Diop, Cheikh Amidou Kane, Birago Diop, Aminata Sow Fall, Mariama Ba, Marouba Fall, Iba Der Thiam etc. Ces grands intellectuels penseurs ont marqué, d’une manière ou d’une autre, l’histoire mondiale en général et africaine en particulier. La soif du savoir de la part des apprenants était aussi un atout qui permettait aux enseignants d’atteindre facilement les deux indicateurs de qualité que sont l’efficience et l’efficacité. L’ancienne génération d’enseignants était très consciente de la mission éducatrice de l’école qui ne se limitait pas seulement à la simple transmission de connaissances. Tous les faits que je viens d’énumérer avaient quelque chose en commun: le credo de l’excellence.
Le deuxième point portant sur le présent chaotique du système éducatif est pour nous une occasion de souligner tous les problèmes qui freinent quotidiennement la bonne marche de l’école sénégalaise. J’avoue que ce n’est pas toujours de la sinécure pour moi de devoir parler du milieu dans lequel j’évolue en des termes pas du tout élogieux. Mais je crois que lorsqu’il s’agit de dire la vérité, il me paraîtrait aberrant de chercher à la masquer ou à l’enduire de beau ou de contradictoire. Ce serait ridicule et non avenu. À mon avis, le tableau que révèle la situation présente de l’école sénégalaise, affiche beaucoup de carences et ceci ne fait que ternir notre image. D’abord, nous notons çà et là une prolifération démesurée de syndicats au sein d’un même corps. Je pense vraiment qu’on ne gagnerait rien avec cette panoplie de syndicats, parce que chacun de son côté cherche à avoir plus de candidats pour plus de représentativité. Dans cette multitude de syndicats, on a l’impression d’avoir des partis politiques devant nous, par conséquent les préoccupations ne semblent pas être les mêmes. Nous avons en réalité un dysfonctionnement total à tous les niveaux et nous pensons pouvoir convaincre l’Etat et l’amener à satisfaire nos plates-formes revendicatives. La pire des erreurs commise par nos dirigeants, est le fait de regrouper plusieurs syndicats dans le Grand Cadre, sans au préalable analyser tous les paramètres qui entrent en jeu dans un combat syndical. Le discours tenu par le Supérieur est différent de celui du Moyen, du Secondaire et de l’Élémentaire parce que les intérêts ne sont pas compatibles. La validation qui est mise en avant par bien des syndicalistes au détriment d’autres points de revendication qui, semblent pourtant être plus en adéquation avec les textes sur le point de vue de la légalité et de la légitimité, pose problème. Au cours de l’histoire, l’Etat, dans sa politique d’élévation du taux de scolarisation, a senti le besoin de recruter des vacataires pour combler le manque de professeurs. Ainsi, le vacataire était payé en fonction du nombre d’heures et restait sans salaire pendant les trois mois de vacances. Je précise au passage que l’agent concerné savait au préalable toutes les conditions qui l’attendaient au cas où il aurait accepté. Par la suite, des syndicats bien structurés ont lutté jusqu’à ce que certaines faveurs leur soient octroyées. C’est ainsi que le gouvernement d’alors a accepté de prendre ces derniers sur la base d’un contrat qui prendra en compte le paiement total des douze mois. De négociations en négociations, l’Etat a accepté la formation à distance de ces derniers et plus tard leur intégration dans la Fonction Publique. De vacataires, ils sont maintenant devenus des fonctionnaires. À mon avis, on ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre. Soyons de bonne foi, concentrons-nous sur l’essentiel et tapons fort sur la table si nous voulons que le gouvernement nous écoute et évitons toute application qui pourrait mener à un malaise, ou créer des injustices. Apparemment, le point portant sur la validation est plus mis en avant par nos représentants syndicaux. L’application de celle-ci ne remettrait-il pas en cause l’existence du concours d’entrée ou de sortie de l’Ecole Normale Supérieure ? Ne serait-il pas plus judicieux et plus facile pour l’Etat d’assurer l’augmentation des salaires ou de l’indemnité du logement à tous les enseignants sans exception que de vouloir supporter des rappels de dizaines ou de vingtaines d’années de vacation à un groupe d’individus? La vérité est que le Président de la République du défunt régime a, pour des raisons électoralistes, signé l’accord sans pour autant tenir en compte les textes et les réglementations de la Fonction Publique sur la question. Je trouve que ce serait une façon de discréditer la FASTEF. Au moment où des sortants de la FASTEF sont affectés à plus de 500 kilomètres de chez eux, n’ayant plus la possibilité de poursuivre les études doctorales, d’autres, à travers leurs attaches dans les Inspections d’Académie, ont purement et simplement décidé de passer par la vacation pour pouvoir rester à Dakar ou chez eux. Les syndicats doivent bien réfléchir sur la légalité et la légitimité de certains points avant de les coucher sur une plate-forme revendicative, parce le problème de la vacation ne touche pas seulement le corps enseignant. Cela doit passer par une révision de la loi 61-33 du 15 juin 1961, et vous savez que ceci ne relève pas uniquement du Ministère de l’Education Nationale. En toute chose, nous devons toujours peser le pour et le contre avant de prendre une quelconque décision. Arrêtez de nous mettre en mal avec nos collègues et ou avec les Sénégalais. Aujourd’hui, nous voyons des syndicalistes qui ne descendent jamais à la base pour discuter avec les professeurs, et ils prétendent ainsi vouloir nous défendre en étant dans les bureaux et devant les journaux. Ceci n’est rien d’autre que la supercherie, arrêtez de nous exploiter pour assurer votre propre ascension sociale, bref votre promotion. Pour défendre une personne, il faut connaitre ses problèmes.
Au troisième point de mon analyse intitulé futur hypothétique, je tenterai de parler de la triste situation des apprenants. Depuis quelques semaines, nous avons constaté que bien des enseignants suivent les mots d’ordre de grève, quand bien même ces derniers risquent de revenir dans les classes, comme depuis des années, pour balancer aux élèves des polycopies et bâcler les cours, par souci de terminer le programme. Et pourtant, nous sommes très prompts à décrier le niveau faible des élèves, mais est-ce qu’il nous arrive, à un seul moment de notre carrière, de penser ou de méditer sur notre part de responsabilité sur la question ? N’est-il pas temps de changer de méthode de combat ? Est-il juste de quitter les classes sans pour autant être en mesure d’expliquer au Sénégalais lambda le motif réel de la grève ? Avons-nous toujours la conscience tranquille, si, à la fin du mois nous allons à la banque pour récupérer nos salaires même si nous n’avons pas fait notre devoir ? Est-il normal ou éthique, pour motif de grève, d’abandonner les classes de ton établissement d’origine pour aller dispenser des cours dans une école privée, alors que les élèves passeront les mêmes examens (BFEM, Bac) ? Pensons-nous avoir de satisfaisants résultats ou de bons élèves dans ces conditions ? Il est vrai que l’expérience a montré que les élèves de maintenant n’apprennent plus, malgré l’existence des moyens mis à leur disposition, mais nous en avons aussi une part de responsabilité, si nous prenons en compte les interrogations ci-dessus. Pour moi, je pense qu’il serait bien qu’on pense un peu à l’avenir et au devenir des enfants puisqu’ils sont appelés à diriger le pays.
Dans cette dernière partie de mon analyse, je tenterai de proposer des pistes de réflexions qui pourraient mener à une fin heureuse :
1. Essayer de nous soumettre individuellement à cet exercice d’introspection pour savoir les moyens que nous nous donnons pour assurer à nos élèves un avenir heureux.
2. Une démarche participative de la part des dirigeants syndicaux serait aussi une bonne chose. Cela suppose une descente sur le terrain de la part des responsables pour faire un sondage d’opinions au niveau de tous les acteurs (les enseignants).
3. Un travail de sensibilisation au niveau des A.P.E (Associations des Parents d’Elèves) et des organes de presse sur les véritables raisons de la grève pour faire valoir la légitimité du combat.
4. Comme l’a suggéré Monsieur Waly Ndiaye, (Conseiller en Paix et Développement aux Nations Unies) dans un des ses articles, qu’un petit groupe de 2 ou 3 citoyens respectables et crédibles décide de prendre contact avec les responsables syndicaux et avec le gouvernement, pour les convaincre d’accepter chacun de faire un geste et de prendre un engagement traduisant une volonté et une bonne disposition à faire baisser la tension et à permettre d’initier un processus de recherche d’une véritable solution à la crise
5. À l’avenir, éviter de surcharger la plate-forme revendicative pour pouvoir lutter efficacement parce que, comme le dit l’adage, qui trop embrasse, mal étreint.
6. Mettre plus l’accent sur la carrière de l’enseignant pour l’amélioration de notre traitement dans la fonction publique au même titre que les autres fonctionnaires de l’Etat et non rester là à nous attarder sur des miettes.
7. À l’instar des hommes de tenue, nous devons veiller à ce que la hiérarchie soit respectée dans l’enseignement. Je trouve inconcevable et injuste qu’on applique le même traitement à des agents qui ont des niveaux d’études différents (BFEM, Bac, Licence, Maitrise etc.).
8. Bref, je propose à ce que la méthode de lutte ne soit pas forcément l’abandon des classes parce que je demeure convaincu que la clé du changement se trouve dans la remise en cause radicale de nous mêmes et de notre souhait réel pour notre pays.
9. Pour les trois mois de vacances, mettre sur pied un comité indépendant et neutre chargé de veiller au strict respect des textes avant l’ouverture des classes en octobre. À mon avis, ceci pourrait éviter les perturbations en pleine année scolaire et pousserait le gouvernement à respecter scrupuleusement ses engagements, sans quoi, pas de rentrée scolaire.
10. Que nos responsables syndicaux s’imprègnent davantage des textes et des réglementations de la Fonction Publique et surtout de la loi relative au statut général des fonctionnaires pour une lutte beaucoup plus efficace.
J’aimerais préciser que cette contribution ne constitue en rien une attaque contre qui que ce soit, mais, au contraire, une manière pour moi de lever certaines équivoques du mouvement syndical. D’ailleurs, cela nous permettrait d’éviter de revenir sur les mêmes problèmes chaque année. Espérant que cette contribution trouvera une oreille attentive auprès des responsables syndicaux et des autorités étatiques, je vous prie, chers collègues et acteurs de l’Education Nationale, d’agréer l’expression de ma considération distinguée.

Gabriel THIOR.
Professeur d’Allemand au Lycée de Bambey.
Email : gabrielthior@yahoo.fr

lundi 9 mars 2015

Foot - Equipe Nationale Match amical: Sénégal-Ghana en France le 28 Mars



Match amical: Sénégal-Ghana en France le 28 Mars












Un match amical de prestige opposera les Lions de la Teranga du Sénégal aux Black Stars du Ghana, le 28 mars au stade Océane du Havre. Le samedi 28 mars, le public du Havre aura l’occasion d’assister à un match amical entre le Ghana, finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des nations, et le Sénégal, désormais dirigé par Aliou Cissé, l'ancien capitaine des Lions de la Teranga, nommé le 4 mars dernier. La rencontre aura lieu au stade Océane, et le coup d’envoi sera donné à 18 heures. La dernière confrontation entre les deux sélections est relativement récente, puisqu’elle remonte au 19 janvier dernier, à l’occasion du premier tour de la CAN, et avait vue les Sénégalais s’imposer 2-1.
Les Lions pourraient également se produire une seconde fois en France lors de ces dates Fifa de la fin du mois face au Congo de Claude Le Roy.
 
Source : Jeuneafrique

vendredi 6 mars 2015

Ferdinand Coly sur la nomination d’Aliou Cissé : «C’est son entourage qui peut m’inquiéter»


La nomination d’Aliou Cissé au poste de sélectionneur national est perçue par Ferdinand Coly comme un « choix fort et important ». Mais l’ancien coordinateur de l’équipe du Sénégal soutient se faire du souci pour le futur entourage de Cissé. 
Ferdi, quelle appréciation faites-vous de la nomination d’Aliou Cissé ?
La nomination d’Aliou Cissé est une suite assez logique parce qu’il a postulé du temps d’Alain Giresse. Malheureusement pour lui, c’est ce dernier qui avait été choisi. Je pense qu’il avait, à l’époque, les capacités pour prétendre au poste. Aujourd’hui, la Fédération a fait un choix fort et important. Ce qui veut dire qu’elle fait attention aussi aux entraineurs sénégalais.
Quels seront les atouts d’Aliou Cissé pour réussir sa mission ?
Aliou a porté le maillot de l’équipe nationale et pendant très longtemps il a été le capitaine. Et c’est assez légitime qu’il puisse être à la tête de l’équipe nationale. C’est quelqu’un qui a des idées. Maintenant ce n’est pas seulement la nomination d’Aliou Cissé qui est importante, tout le monde doit mettre la main à la pâte, la fédération, la direction technique nationale…
Vous semblez nourrir des craintes…
Ouais parce qu’il y a de ces sorties que je vois qui sont très déstabilisantes, surtout venant de certains techniciens. Il faut une solidarité avant tout et ne surtout pas commencer à tirer avant même que les choses ne commencent. Le DTN Mayacine Mar et les autres entraineurs doivent être unis derrière le nouvel entraineur. Au niveau de la fédération, il faut une unité sur le choix qui a été fait. Je vis déjà qu’il y a des sorties assez négatives.
La fougue de Cissé ne peut-elle pas être un handicap ?
Ça dépendra des relations qui existeront entre le coach et son groupe. C’est à lui aussi de créer une osmose et une dynamique autour de l’équipe. Un entraineur doit connaitre ses joueurs. Son expérience et son vécu dans cette équipe lui permettent de connaitre les forces et les faiblesses du vestiaire. Il sait à quoi s’en tenir. Maintenant, à lui de tirer son équipe vers la bonne direction.
Etes-vous optimiste pour lui ?
Je ne m’inquiète as par rapport aux capacités d’Aliou Cissé. C’est quelqu’un quand même qui a des idées assez posées. Mais par contre, c’est son entourage qui eut inquiéter. Parce qu’avant même qu’on nomme Aliou Cissé, n commence à avoir des sorties négatives. Laissons le travailler sereinement. Après, on doit l’aider à créer un bouclier autour de cette équipe. L’entraineur est là pour entrainer et chacun à sa place. En tant que sélectionneur, il ne peut pas s’occuper des billets et autres réservations d’avion. Il n’a qu’à rester dans son rôle. Son staff doit travailler autour de lui pour le protéger.
Et ‘il sollicitait votre retour dans l’équipe ?
Mon cas personnel n’est pas important. Que je sois dedans ou pas, j’aurai toujours le même discours par rapport à l’équipe nationale. Ce que je souhaite, c’est que tout le monde tire dans le même sens. Malheureusement, jusque-là, ce n’est pas le cas.
Source : Stades

mardi 3 mars 2015

Rapport de l'Administration pénitentiaire : 36.028 personnes incarcérées en 2014

La Direction de l'administration pénitentiaire a publié ce lundi 02 mars 2015 son rapport d'activités 2014.Dans ce document il est mentionné que durant l'année 2014 36.028 personnes ont été incarcérées dans les 37 établissements pénitentiaires que compte le pays. Soit une hausse de 1.411 détenus par rapport à 2013, année durant laquelle la population carcérale était chiffrée à 34.617 détenus.
La région pénitentiaire de Thiès-Diourbel est la deuxième circonscription qui a enregistré plus de détenus avec 21%. Suivent les régions (pénitentiaires) de Kaolack-Tamba-Kaffrine (10%), Saint-Louis-Matam (8%), Tambacounda-Kédougou (7%), Ziguinchor-Sédhiou-Kolda (6%
La plupart de ces détenus sont auteurs de vols et de recel .

Les détenus provisoires représentent 46,55pour cent de la population contre 53,45 pour cent pour les condamnés .Parmi les détenus provisoires, 428 personnes ont fait plus de trois ans en prison sans être jugées.
Parmi les 36.028 détenus enregistrés en 2014, 853 ont bénéficié de la libération conditionnelle.
 
 
BOUDAL NDIATH
 
JOURNALISTE -CONSULTANT CHEZ AFRICPOST