Marèma, jeune femme au look singulier, garant d'une identité africaine
dominante, représente l'espoir féminin de la musique sénégalaise. Révélé au grand public en 2014 en remportant le prix découverte Rfi,
Marema fall continu son bonhomme de chemin .Apres la sortie de son premier
single « Femme d’affaire » la
revoilà sur la scène musicale sénégalaise avec un nouveau album intitulé
« initié » .Dans cet entretien la lauréate du prix découverte Rfi en 2014
nous présente cet album et revient sur ses premiers pas dans la chanson ,ses
rencontres et jette son regard sur l’évolution de la musique sénégalaise
.Entretien
Marema est une jeune sénégalaise
née au Sénégal qui évolue dans la scène
musicale depuis quelques temps .C’est ma mère qui m’a influencée à se tourner
vers la musique .J’ai grandi dans cet environnement bercée par les disques des
artistes nationaux comme internationaux .Par la suite je me suis inscrite à
l’école pour une formation musicale
Donc, votre mère est une
mélomane …
Effectivement, mais ma mère est
plus tournée vers la musique mandingue, malienne .Elle aime beaucoup la musique
de Salif Keita .Ma mère m’a influencé sans qu’elle n’en prenne conscience .Elle
avait une sélection de disque qu’elle passait en boucle à la maison ce qui fait
que les sons m’étaient devenu familiers. Et
je commençais à chantonner
A cette époque vous aviez quel Age ?
En ce temps-là, je devais avoir
entre huit et neuf ans .Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai grandi avec la
musique .Et cela n’a pas trop gâché mes études puisque j’ai le niveau du
baccalauréat. Mes études universitaires ont été compromises par un voyage aux
pays bas .De retour de voyage j’ai voulu continuer mais cela n’a pas
marché .Du coup, ce fut une occasion rêvée de me consacrée entièrement à la musique.
Depuis combien d’années êtes-vous dans la musique ?
J’ai commencé à faire de la musique
y’a quelques années .J’ai débuté ma carrière en faisant des reprises de Jazz
soul .Apres j’ai intégré l’école de musique Douta Seck pour obtenir mon diplôme
après 3ans de formation .Je me suis imprégné dans le milieu de la musique avec
la rencontre des rappeurs et mbalakhman .Mais depuis 2ans j’ai débuté ma
carrière solo
Quel a été le le déclic de votre
carrière musicale ?
Ma rencontre avec Mao otaye a été
décisive dans ma carrière musicale c’est lui qui m’a assisté dans ma carrière
et arrangé mon album que je viens de mettre récemment sur le marché.
Qu’est-ce que le prix découvertes Rfi vous a apporté ?
Le prix découvertes Rfi m’a
apporté beaucoup de bonnes choses .Parce qu’à mes débuts ,je n’avais qu’un seul
single : « Femmes d’affaires ».A sa sortie le jingle a fait
un tabac .Avec ce prix découvertes Rfi j’ai fait le tour du monde .J’ai passé
par toutes les grandes chaine musicale (France
24 ,TV5 monde ).J’ai fait aussi une tournée dans 18 pays .De retour de
cette tournée j’en ai fait une autre en Allemagne et dans d’autres pays
européens .Donc cela m’a permis d’asseoir ma musique sur la plan international
Qu’est ce vous êtes devenue depuis votre prix Rfi 2014 ?
Bon écoutez je continue mon
chemin tranquillement, J’ai sorti un album qui s’appelle « initié» on est en phase promotion
.C’est un album qui parle de la société en général, ce que je vis et ce que
l’autre vit Il parle des maux de la
société en général
Quel regard jetez-vous sur la musique sénégalaise ?
Je pense qu’il nous reste
beaucoup à faire et à parfaire .Les musiciens sénégalais doivent utiliser de nouvelles choses pour enrichir
leur musique pour pouvoir l’exporter à
l’extérieur du Sénégal .Nous devons
viser loin ,pour pouvoir vendre la culture sénégalaise.
Les musiciens sénégalais se plaignent beaucoup .Etes-vous du même avis
que ces musiciens qui disent que la musique ne nourrit pas son homme ?
C’est vrai, les pirateries
rendent les choses de plus en plus difficile pour les musiciens .Ce n’est pas
seulement au Sénégal, c’est un phénomène général .C’est pourquoi c’est très
difficile de gagner beaucoup d’argent dans la musique. La seule source de
revenu pour nous musiciens, ce sont les concerts que nous organisons.
Côté Jardin, Etes-vous marié ?
Non je ne suis pas encore marié
.J’attends toujours mon âme sœur que je n’ai pas encore trouvé.
BOUDAL NDIATH
Journaliste –Consultant chez
Africpost
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