dimanche 31 janvier 2016

SOUVENIR : EL OUSSEYNOU DIOUF HADJI DES ANNÉES 2002





Diao Baldé Keïta-Sadio Mané : Le duo dont rêve Cissé

Depuis son arrivée sur le banc de l’équipe du Sénégal en mars dernier, Aliou Cissé est passé maître dans l’art d’enrôler des binationaux. Diao Baldé Keïta pourrait être la prochaine recrue et former un duo explosif avec Sadio Mané.


Diao Baldé Keïta-Sadio Mané : Le duo dont rêve Cissé

Deux feux follets furtifs dans l’entrejeu ou sur les flancs pour animer le jeu et donner de l’explosivité aux offensives des lions, Aliou Cissé l’a espéré avec le retour à un bon niveau d’Issiar Dia. Malheureusement, d'après Wiw Sport, l’ancien n°10 des lions n’a pas su rebondir en ligue 1 française sous les couleurs du Gazelec Ajaccio. Et Issiar devra ranger aux calendes grecques son envie, déclarée dans ces colonnes, de réintégrer la tanière qu’il n’a plus fréquentée depuis les éliminatoires de la CAN 2013 avec joseph Koto comme sélectionneur. 

Toutefois, Cissé n’a pas perdu tout espoir de trouver un pendant à Sadio Mané, le principal animateur du jeu des lions depuis 2012, année où l’enfant de Bambali a étrenné sa première sélection avec les lions. En effet, un joueur du profil d’Issiar Dia pourrait incessamment intégrer l’équipe du Sénégal. Il s’agit bien évidemment de l’attaquant de la Lazio de Rome, Diao Baldé Keïta, qui a les qualités d’explosivité et de percussion de l’ancien Nancéen. l’enrôlement du Laziale formé à la réputée Masia du FC Barcelone est d’autant plus probable qu’il a récemment déclaré sa flamme à l’équipe du Sénégal. 

«Je suis encore jeune, j’ai l’avenir devant moi. J’ai discuté avec mes parents et toute la famille. Ce n’est pas une décision facile à prendre. Mais pour ce qui est de mon choix, intérieurement, il est fait. Je compte jouer pour le Sénégal», soutenait Diao Baldé Keïta dans un entretien avec Stades en novembre dernier. Une déclaration qui a dû être accueillie avec beaucoup de satisfaction par le staff technique mais aussi par les dirigeants de la fédération qui ont pendant longtemps fait la cour à l’attaquant hispano-sénégalais. Il faut dire que né à Barcelone d’un père sénégalais, Diao Baldé a le choix entre son pays de naissance l’Espagne, son pays d’origine le Sénégal voire son pays… d’adoption, l’Italie. 

Après des tractations infructueuses pour le convoquer à la dernière CAN U23 que le Sénégal a abritée en novembre-décembre dernier, les clubs n’étant pas dans l’obligation de libérer les joueurs pour cette compétition, Diao Baldé pourrait étrenner son premier maillot floqué de la tête de lion à l’occasion des 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la CAN 2017 contre le Niger. le cas échéant, le public pourra se délecter du talent de ce jeune joueur de 20 ans. Et Aliou Cissé l’associer à un autre jeune prodige : Sadio Mané. Les deux joueurs ont des qualités similaires : l’explosivité, la percussion, le dribble et la faculté à délivrer la dernière passe.

Source :leral.net

Quand ‘’Jeune Afrique’’ déshonore l’Afrique




En s’attaquant à Cheikh Ahmadou Bamba, un monument de l’Afrique noire, le journal franco-africain « Jeune Afrique » met du sable dans ses yeux et piétine le fondement de sa ligne éditoriale. Vouloir défendre la cause perdue d’une star qui fait la promotion d’un comportement banni par son peuple, justifie-t-il cette provocation à travers une caricature dégradante et inappropriée d’un symbole de ce même peuple ? En postant l’unique photo du début du 20ème siècle de cet illustre chef religieux, « Jeune Afrique » franchit le Rubicon de la profanation en comparant et en assimilant le caftan de ce sage à une robe et en traitant de bêtes ceux qui, pour lui, ne savent pas faire la différence. C’est-à-dire les Africains en général et les Arabes qui s’habillent de la sorte. 

Vouloir banaliser le sac efféminé du chanteur Wally Seck dont le port mène aux yeux des Sénégalais et de beaucoup de musulmans, à l’antichambre de l’homosexualité, vaut-il une telle hérésie ? Il faut être un fils indigne d’Afrique ou un mal adopté d’Europe pour s’abreuver de ce qu’il y a de plus dégradant des valeurs occidentales : l’art de calomnier son prochain, et oser s’en prendre à un homme irréprochable, un modèle de la non-violence et du pardon. 

Si l’auteur de cet article odieux a du respect pour le grand Mandela, il ne doit pas ignorer que Bamba l’a bien devancé sur le terrain de la résistance pacifique contre les colonisateurs chèrement payée par un emprisonnement inhumain. 
S’il a conscience qu’Obama est aujourd’hui à la tête de la première puissance mondiale grâce à la longue lutte pacifique de Martin Luther King contre le racisme, il doit prendre conscience que c’est un crime de s’en prendre à ces modèles et Bamba en est un. 

Si à l’image de tous les adeptes de la non-violence, Gandhi est un héros incontestable pour lui, il n’est pas sans savoir que Bamba est le maître de la non-violence en Afrique. 

Par contre, si la culture ou l’inculture de ce journaliste se résume à sa capacité d’offenser qui justifie les excuses de son journal, il doit apprendre à mieux connaitre Cheikh Ahmadou Bamba et son œuvre qui grandit l’être humain, noir, blanc ou jaune. 

Voici un portrait qui donne une idée de ce héros national, portrait que ceux savent qualifient d’une goutte d’eau dans la mer Bamba : « Son dévouement exclusif à Allah et à son Prophète Mouhammad (SAWS), était tel qu’il se fit appelé Khadimou Rassoûl (le serviteur du Prophète). Pensant que cet homme qui ne craignait aucun pouvoir en dehors de celui de Dieu le Tout-Puissant, était un frein à sa mission de domination et un adversaire redoutable, les autorités coloniales l’arrêtèrent et le maintinrent entre exil forcé au Gabon et résidence surveillée en Mauritanie et à Diourbel (région du Sénégal) durant 32 ans: 1895/1927. Le colonisateur ne pouvait pas imaginer qu’en soumettant cet homme de Dieu à cet isolement inhumain, il lui donnait l’occasion inespérée de se consacrer exclusivement à Allah, à son Prophète (PSL) et à la cause de l’islam. Ce dévouement spirituel à été sanctionné par la production d’un nombre impression d’ouvrages islamiques qu’une existence en toute liberté ne peut permettre. Il est difficile de donner un chiffre sur ses ouvrages publiés qui remplissent la grande bibliothèque de Touba alors que d’autres, à l’état de manuscrits, restent soigneusement rangés dans des valises. Il est le fondateur du Mouridisme, un appel à tous ceux qui aspirent à un culte exclusif à Allah. Malgré sa privation de liberté par le colonisateur, cet appel a été largement suivi et a permis à une importante frange de la population du Sénégal de devenir et ou de demeurer des musulmans pratiquants. Touba, la ville qu’il fonda avant son exil, abrite aujourd’hui, l’une des plus grandes mosquées d’Afrique » (texte extrait du livre « Les Chemins du Hadj de l’Afrique Noire à l’Arabie »*). 

Après Salman Rushdie et ses « Versets sataniques », les caricaturistes danois et tout récemment français de Charlie Hebdo qui se sont attaqués au Prophète de l’Islam, c’est au tour d’un Franco-Burkinabais de leur emboîter le pas de la plus vilaine manière en tentant de ternir l’image du serviteur du Prophète, Cheikh Ahmadou Bamba. 

Même si l’islam n’est pas sa religion et l’Afrique n’est plus sa nation, ce journaliste et son éditeur « Jeune Afrique » se doivent de respecter les autres civilisations qui font partie du décor de la vie sur terre malgré l’hostilité de ceux qui veulent tout réduire à leur frontière idéologique. 

* Par Cheikh Bamba Dioum 
bambadioum@gmail.com

source:leral.net

jeudi 28 janvier 2016

Baaba Maal«C'est à Guoudiry que Mansour Seck et moi avons acquis tout le répertoire du yeela »


Le soir ou mon père m'a entendu pour la première fois à la radio...
Un soir ,mon père après  la prière , chapelet à la main écoutait tranquillement la radio  ,j’étais la à coté de lui lorsque mon son Tara passait à la radio .Nous avons écouté  ensemble .Apres il me demande est ce que c’était moi qui chantait .Je lui répond par l'affirmative .Il s'est tu un instant et m'a dit «Si c'est cela que tu chante ,tu as mon feu vert .Je sais que tu vas être chanteur et mes amis m'ont convaincu de te laisser faire mais il faut que ça soit sérieux »  .Je peux dire que ma chanson sur El Hadji Omar m'a sauvé de la décision de mon père  

                      J'ai grandi dans la brousse...
Je ressemble à quelqu'un qui a eu une enfance sérieuse mais c'est tout a fait contraire .J’étais un petit rebelle .Je passé la majeur partie de mon temps avec mes amis a vadrouiller dans la nature en allant cueillir des œufs d'oiseaux ,aller voler des mangues dans des champs qui ne nous appartenaient pas .Je ne le regrette pas parce quand je ferme les yeux tous ces images me reviennent et cela me facilite dans mes inspirations 
               Marthe a tout fait pour que je reste professeur au lycée Pape TH Gueye 

Marthe était une femme très intense dans ses sentiments très forte dans sa personnalité .Elle aimait beaucoup la musique mais était très frileuse au lendemain de la vie d'un artiste .Elle a tout fait pour que je laisse la musique au profit de l'enseignement,Mais c’était pas possible parce que je ne pouvais pas concevoir la vie de Baaba Maal sans la musique .D'ailleurs c'est cela qui a été notre point  discorde.
            Nos recherches nous ont mené dans plus de 300 villages et dans presque  toute la sous                  région 
 Mansour Seck et moi  nous avons beaucoup voyagé. C’était la seule façon de nous faire connaitre et de se faire des amis .On arrivait dans un village à l'improviste ,des gens qui ont déjà entendu nos chansons ou qui ont entendu parler de  nous accueille très bien .Dans certaines localités on restait quelques semaines dans d'autres  plus longtemps .Par exemple à Guoudiry on est resté très longtemps .D'ailleurs c'est dans ce village que nous avons acquis tout le répertoire du yeela qui va me valoir plus tard du nom  de Roi du yeela .




BOUDAL NDIATH 

Journaliste -Consultant chez africpost 

Baaba Maal sait cultiver sa différence : Nouvel album, The Traveller

Si Baaba Maal reste à 60 ans passés, un artiste singulier, c’est en partie pour sa capacité à transporter sans heurts, les chansons de son Sénégal natal dans des univers inattendus. Pour The Traveller, il a fait appel au savoir-faire musical du producteur suédois Johan Hugo, du groupe électro The Very Best, et aux mots de Lemn Sissay, un poète anglo-éthiopien.

: Comment faut-il entendre le titre de votre nouvel album, The Traveller ?
Baaba Maal : Toute la vie se résume à un voyage. Si nous voulons savoir quelle est la leçon la plus adéquate pour comprendre le monde, il faut voyager. Sur le plan physique, et sur le plan mental : on peut rester chez soi, regarder des documentaires, recevoir des gens qui viennent d’ailleurs et qui ont voyagé vers vous, échanger et apprendre beaucoup de choses.
Quel est le point de départ concret de ce projet ?
Pour comprendre l’album, il faut repartir à la base de l’écriture des chansons : c’est venu après une discussion avec Johan Hugo dans le train, lors du projet Africa Express de Damon Albarn. Il m’a fait écouter ses compositions, avec la participation de musiciens qui viennent de Namibie, du Malawi, et encore d’autres endroits. Je lui ai fait écouter certains de mes titres et après, il m’a fait rencontrer Winston Marshall. Je les ai invités tous les deux au festival Le Blues du Fleuve, à Podor, au Sénégal. Quand ils sont arrivés là-bas, ils m’ont dit que c’était un choc – c’était la première fois qu’ils venaient en Afrique. Mais c’était un choc très positif parce qu’il y avait tellement de couleurs, tellement de sons autour d’eux, tellement d’odeurs, de choses qu’ils n’avaient pas prévu de voir en un seul jour pendant le voyage entre Dakar et Podor, chez moi. On a commencé à parler de voyage et on savait qu’après le festival, on allait rester là pour écrire des chansons sur le voyage. On sait combien c’est nourrissant, comment ça peut rapprocher les gens.
Quand vous avez rencontré Johan Hugo, quelle connaissance de votre musique avait-il ?
La première rencontre a d’abord eu lieu chez lui. On lui avait demandé de remixer un de mes albums pour en faire quelque chose qu’on entend dans les boîtes de nuit. Il connaissait ma voix, il connaissait le nom, mais pas beaucoup la musique. Il m’a fait un deal très intéressant, parce que la condition sine qua non pour faire ce remix, c’était de venir chanter sur un des titres de The Very Best, son projet. C’est comme ça qu’on s’est connus, et l’étape d’après, c’était Africa Express, dans le train.
Qu’est-ce qui vous a attiré, dans son univers musical ?
Quand je l’ai entendu pour la première fois mettre de la réverb, sachant que lui vient de Suède, qu’il a grandi en Angleterre, qu’il est beaucoup plus dans la musique qui s’écoute dans les boîtes de nuit, je me suis dit que c’était seulement son environnement. J’ai appris à connaitre The Very Best et je me suis rendu compte que c’était un projet avec des gens de la diaspora africaine et qu’il avait compris qu’aller vers les autres est bien pour la musique. Et il allait très souvent vers la musique américano-latine, algérienne, celle de l’Afrique noire. Je me suis dit que c’était peut-être une oreille qui pouvait être attentive à ce que j’aimerais bien faire.
Vous collaborez surtout avec des artistes ou producteurs anglophones. Cela veut-il dire que leurs homologues francophones n’ont pas cette ouverture que vous recherchez ?
Non, ce n’est pas la question. Du fait que ma maison de disques soit installée en Angleterre, en Jamaïque et un peu aux États-Unis, beaucoup plus qu’en France et ailleurs, il est beaucoup plus facile pour elle de me faire écouter le travail de telle ou telle personne qui est dans le monde anglophone et de faire les connexions. Je veux bien faire quelque chose avec le monde francophone, parce que je suis francophone, même si je ne suis pas français de nationalité. Je l’ai dit durant le sommet de la Francophonie, lors de la soirée que j’avais dédiée au président Abdou Diouf, avec le président Hollande. Du Sénégal à la Côte d’Ivoire en passant par le Burkina Faso et autres, la musique africaine a beaucoup apporté à la francophonie, à la langue française. D’ailleurs, il y a un concept que j’ai mis sur pieds et qui est très atypique au niveau du Sénégal : ce sont des soirées semi-traditionnelles où le poème récité en français, accompagné par la musique, joue un grand rôle. J’aimerais bien pouvoir produire quelque chose de ce genre, mais ça ne pourrait être fait que par quelqu’un qui parle la langue française.
Puisque vous parlez de poésie, comment est née votre collaboration avec le Britannique d’origine éthiopienne Lemn Sissay, qui dit en musique deux textes qu’il a écrits à la toute fin de votre album ?
On s’est rencontrés parce que j’ai initié un festival à Londres qui s’appelait Africa Utopia, au moment des Jeux olympiques. Il m’était offert deux semaines pour présenter quelque chose sur le thème de l’Afrique qui ne tend pas la main, qui ne se plaint pas, mais qui propose quelque chose de beau. C’est en préparant cet événement que j’ai rencontré Lemn. Et je lui ai proposé de monter une prestation avec de la musique et des poèmes. C’était tellement beau et les gens ont tellement aimé que j’ai dit qu’il fallait qu’on mette cela en boîte. Donc ces deux titres ont été faits bien avant les autres qui sont sur le CD. Quand le projet avec Johan Hugo s’est précisé, je lui ai dit de me laisser de la place pour deux morceaux, et ça ne pouvait être que ce que j’avais fait avec Lemn Sissay.
Ces deux morceaux se suivent et ont respectivement pour titre War et Peace, ce qui n’est évidemment pas fortuit. Quelle est leur articulation avec le reste de l’album ?
Quand j’ai vu la tournure que prenaient les événements dans le monde, avec tous ces problèmes d’incompréhension, de terrorisme, je me suis dit que les deux titres War et Peace, donc la guerre et la paix, étaient assez appropriés pour être placés à la fin cet album. Après avoir fait tout ce voyage, puis s’être plaint un peu de toutes ces guerres, ce serait bien de dire que notre aspiration à tous est d’avoir un moment de répit, et ça ne peut être que la paix. C’est ce que nous désirons tous.



Source :Rfi

SENEGAL : Lutte Ama Baldé Champion Tournoi TNT « Ma revanche contre Modou Lo Fera revivre l’arène Sénégalaise »



Au lendemain d’une victoire acquise sans suer devant gouy gui dimanche dernier au stade Demba Diop .Le temps est beau au domicile du détenteur du drapeau du tournoi de la TNT (télévision numérique terrestre ).Apres ce tournoi remporté haut la main .Ama a bien voulu faire le débriefing avec le consultant d’Africpost à Dakar .Dans son speech Il revenu sur son dernier combat contre Gouy gui ,le tournoi TNT remporté et son avenir dans l’arène Sénégalaise .Entretien

 Au lendemain de votre victoire devant gouy gui, après avoir revu e film du combat, racontez-nous ce qui s’est passée ?
Permettez tout d’abord de remercier le bon dieu de m’avoir donnée la victoire devant gouy gui et autres qui avaient participé au tournoi TNT, je leur encourage et leur souhaite une bonne santé afin qu’ils puissent continuer leur carrière dans la lutte .Pour ce combat contre gouy Gui, c’est très simple a expliquer .Gouy gui avait l’habitude de faire ses incantations mystiques avant le coup de sifflet final. Je ne pensais même pas qu’il allait les faire à ce moment du combat .Son objectif c’était de me déconcentrer pour en profiter mais je n’ai pas suivi son jeu .Il voulait jouer au plus intelligent, parce qu’il est plus âgé que moi .Il riait, me taquinait. J’ai beaucoup appris de notre premier combat .Il pensait que c’était le seul moyen pour s’en sortir parce qu’il savait n’avoir aucune chance .Gouy gui a peur de moi .C’est aussi simple que cela .Mon souhait c’était de le corriger avant de le terrasser  en un temps record .Je ne m’attendait à un tel scenario. En toute franchise, je m’attendais à plus que ce que j’ai vu.
Vous êtes donc déçu ?
Ce combat pouvait être spectaculaire .Les amateurs sont déçu parce qu’ils ne s’attendaient pas à un tel dénouement .Ils voulaient un combat revanche beaucoup plus intéressant .Moi aussi je m’attendais à un combat beaucoup dur .Mais malheureusement tout le monde est resté sur sa faim .Avant même le combat gouy gui a utilisé toutes les stratégies possible pour repousser le combat .je ne pensais  pas que le combat allait avoir  lieu .Il m’a fallu voir mon adversaire au stade pour le croire .Gouy gui n’était pas prêt pour ce combat .
Apres votre parcours au tournoi TNT on peut dire qu’Ama Gagne en maturité .On peut dire maintenant que vous avez grandi…
Vous savez après le décès de mon père, j’ai réalisé que c’est à  moi de prendre le relais .Je dois relever le défi .Emmener le flambeau loin pour faire plaisir la famille, parce que mon père à écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de la lutte sénégalaise .C’est une lourde responsabilité que je porte sur mes épaules. Avant chaque combat, je pars m’incliner devant la tombe de mon grand Tapha Baldé qui m’a tout donné et c’est grâce à lui que je suis devenu un lutteur.
Apres avoir remporté le tournoi TNT, qui avez-vous en ligne de mire ?
Mes combats contre Gris Bordeaux de l’écurie fass et Modou Lo plairaient au amateurs .Même mon combat contre lac 2 serait intéressant .Mon père disait que je vais pas lutter contre ce dernier ,mais ce dernier a trahi le contrat qui nous liait .Il est allé aider mon adversaire Gouy gui lors de notre premier Combat .S’il  était vraiment mon parent, il n’allait pas soutenir  mon adversaire même s’il habitent ensemble à Guédiawaye .Donc retenez juste que Gris Bordeaux ,Lac 2 et Modou Lo sont mes cibles .
Votre combat contre Modou Lo n’est-il pas prématuré ?
Non. Je pense avoir montré des preuves suffisants pour pouvoir affronter Modou Lo .En plus la lutte traverse une crise et je pense que ce combat pourrait faire revenir les sponsors .A mon humble avis ,ce combat pourrait faire revivre l’arène .Modou Lo est le seul lutteur qui m’a terrassé  en lutte simple .Donc il a une revanche à m’accorder .Quand je luttais contre lui en ce moment j’étais pas très intéressé à la lutte .J’aimais beaucoup plus le foot Ball (Il était latéral de son équipe de quartier ).
Quand irez-vous à l’assaut du titre de rois des arènes ?
Je travaille sur pour ça .Je m’entraine nuit et jours pour le titre de rois des arènes .La preuve pour ce combat, nous nous sommes rendu à Tivaouane Peul ou nous avons fait 6 mois en compagnie d’autres lutteurs de Pikine et de mon staff .Je me  réveillais à 4h du matin pour m’entrainer .J’ai le trône en ligne de mire  .Je dédie cette victoire à tous les lutteurs de Pikine
BOUDAL NDIATH
Journaliste –Consultant chez Africpost 


mardi 26 janvier 2016

Marema Artiste Chanteuse Lauréate Prix Découverte Rfi 2014 « Ma rencontre avec Mao otaye a été décisive dans ma carrière »



Marèma, jeune femme au look singulier, garant d'une identité africaine dominante, représente l'espoir féminin de la musique sénégalaise. Révélé au grand public en 2014 en remportant le prix découverte Rfi, Marema fall continu son bonhomme de chemin .Apres la sortie de son premier single « Femme d’affaire » la  revoilà sur la scène musicale sénégalaise avec un nouveau album intitulé « initié » .Dans cet entretien la lauréate du prix découverte Rfi en 2014 nous présente cet album et revient sur ses premiers pas dans la chanson ,ses rencontres et jette son regard sur l’évolution de la musique sénégalaise .Entretien

 Présentez-vous à nos lecteurs ?
Marema est une jeune sénégalaise née au Sénégal  qui évolue dans la scène musicale depuis quelques temps .C’est ma mère qui m’a influencée à se tourner vers la musique .J’ai grandi dans cet environnement bercée par les disques des artistes nationaux comme internationaux .Par la suite je me suis inscrite à l’école pour une formation musicale
Donc, votre mère  est une mélomane …
Effectivement, mais ma mère est plus tournée vers la musique mandingue, malienne .Elle aime beaucoup la musique de Salif Keita .Ma mère m’a influencé sans qu’elle n’en prenne conscience .Elle avait une sélection de disque qu’elle passait en boucle à la maison ce qui fait que les sons m’étaient devenu familiers. Et  je commençais à chantonner
A cette époque vous aviez quel Age ?
En ce temps-là, je devais avoir entre huit et neuf ans .Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai grandi avec la musique .Et cela n’a pas trop gâché mes études puisque j’ai le niveau du baccalauréat. Mes études universitaires ont été compromises par un voyage aux pays bas .De retour de voyage j’ai voulu continuer mais cela n’a pas marché .Du coup, ce fut une occasion rêvée de  me consacrée entièrement à la musique.
Depuis combien d’années êtes-vous dans la musique ?
J’ai commencé à faire de la musique y’a quelques années .J’ai débuté ma carrière en faisant des reprises de Jazz soul .Apres j’ai intégré l’école de musique Douta Seck pour obtenir mon diplôme après 3ans de formation .Je me suis imprégné dans le milieu de la musique avec la rencontre des rappeurs et mbalakhman .Mais depuis 2ans j’ai débuté ma carrière solo
Quel a été le  le déclic de votre carrière musicale ?
Ma rencontre avec Mao otaye a été décisive dans ma carrière musicale c’est lui qui m’a assisté dans ma carrière et arrangé mon album que je viens de mettre récemment sur le marché.
Qu’est-ce que le prix découvertes Rfi vous a apporté ?
Le prix découvertes Rfi m’a apporté beaucoup de bonnes choses .Parce qu’à mes débuts ,je n’avais qu’un seul single : « Femmes d’affaires ».A sa sortie le jingle a fait un tabac .Avec ce prix découvertes Rfi j’ai fait le tour du monde .J’ai passé par toutes les grandes chaine musicale (France  24 ,TV5 monde ).J’ai fait aussi une tournée dans 18 pays .De retour de cette tournée j’en ai fait une autre en Allemagne et dans d’autres pays européens .Donc cela m’a permis d’asseoir ma musique sur la plan international
Qu’est ce vous êtes devenue depuis votre prix Rfi 2014 ?
Bon écoutez je continue mon chemin tranquillement, J’ai sorti un album qui s’appelle « initié» on est en phase promotion .C’est un album qui parle de la société en général, ce que je vis et ce que l’autre vit  Il parle des maux de la société en général
Quel regard jetez-vous sur la musique sénégalaise ?
Je pense qu’il nous reste beaucoup à faire et à parfaire .Les musiciens sénégalais doivent  utiliser de nouvelles choses pour enrichir leur  musique pour pouvoir l’exporter à l’extérieur du Sénégal .Nous devons  viser loin ,pour pouvoir vendre la culture sénégalaise.
Les musiciens sénégalais se plaignent beaucoup .Etes-vous du même avis que ces musiciens qui disent que la musique ne nourrit pas son homme ?
C’est vrai, les pirateries rendent les choses de plus en plus difficile pour les musiciens .Ce n’est pas seulement au Sénégal, c’est un phénomène général .C’est pourquoi c’est très difficile de gagner beaucoup d’argent dans la musique. La seule source de revenu pour nous musiciens, ce sont les concerts que nous organisons.
Côté Jardin, Etes-vous marié ?
Non je ne suis pas encore marié .J’attends toujours mon âme sœur que je n’ai pas encore trouvé.

BOUDAL NDIATH
Journaliste –Consultant  chez Africpost 

jeudi 14 janvier 2016

DJ BARA ANIMATEUR DE RAP A LA RADIO TOP FM ENERGIE DAKAR « Les Rappeurs Sénégalais Doivent élever leur niveau d’écriture»


Dans le milieu du rap au Sénégal, DJ fait partie des gens les plus respectés .Son émission sur la Bande Fm (Top Fm Energie 107.0 )est une tribune pour les mélomanes du rap galsen .Pour DJ Bara si l’émission est devenue incontournable au Sénégal, c’est grâce à l’ouverture d’esprit de son compagnon Karim Khrum khak et la volonté des auditeurs qui ont fait de cet émission l’une des plus suivie au Sénégal .Dans cet entretien que DJ Bara nous accorde ,il revient sur l’évolution du rap au Sénégal et l’émergence de mouvements citoyens dans le milieu du Hip –Hop au Sénégal .Entretien 


Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je m’appelle DJ Bara animateur à la radio Top Fm énergie. On m’appel dans la milieu du Rap  sénégalais DJ Bara bou Gnoul (Bara le noir )parce que je porte d’habitude des habits noirs .Je suis entré dans l’animation en 2012 .J’étais un vrai mélomanes du rap .Je peux dire même que c’est  le hip  hop qui m’a éloigné des études .Depuis tout petit j’allais suivre des concerts de rap habituellement .J’ai connu  le milieu du rap sénégalais très petit .Un jour je rencontre Karim khrum khak le gars avec qui j’anime l’émission .Je lui dit que je suis intéressé par l’animation .Automatiquement il me dit : tu viens demain et c’est partit .Entre Karim et moi c’est une histoire .Il m’a beaucoup aidé et je le remercie .Nous animons une émission Hip Hop Sénégal qui s’appelle Style beend (Style de la rue ).Je suis Le Dj ,Karim l’animateur .
Votre émission connait  une grande audience dans le milieu du Rap sénégalais .Quel est votre secret ?

Nous remercions le bon Dieu .Vraiment nous avons dû travailler ces derniers années pour que notre émission soit l’une des  les plus écoutée sur la bande Fm .Le secret c’est le travail et la vérité .L’émission est le lieu de rencontre du mouvement Rap sénégalais .C’est dans cet émission  qu’on  essaie de tout clarifier .Nos auditeurs, nous leur disons merci .Ils nous ont  toujours accompagnés .Ils participent activement à la réalisation de l’émission .Je pense que si notre émission est devenue l’une des plus écoutée au Sénégal, c’est  parce qu’aussi les rappeurs eux même ont vraiment contribué .
Vous êtes dans le milieu du rap sénégalais depuis quelques années ? En tant qu’animateur comment appréciez-vous l’évolution du Hip Hop au Sénégal ?
Ecoutez le rap sénégalais a connu une grande évolution .Maintenant il est connu partout dans le monde .Coté Musique il y’a une grande évolution .Le business marche .Les gens qui sont dans le milieu se plaignent toujours mais reste toujours dans le milieu ,parce que les choses marchent bien .Maintenant sur le plan de l’écriture ,le niveau a vraiment baissé .Les nouveaux rappeurs sénégalais ont du mal dans l’écriture .Le RAPADIO (Groupe de rap sénégalais )a hissé la barre très haut .Les jeunes doivent s’inspirer de la plume de Bibson de khuman  ,Pee frois ,Daara J etc. .  Pour élever le niveau de l’écriture
Ces derniers années il y’a eu l’émergence de beaucoup de mouvements citoyens dans le rap sénégalais .Qu’est ce qui l’explique à votre avis ?
C’est vrai ces derniers années il y’a eu la naissance du mouvement y’en a marre .Un mouvement  a vocation citoyen nait dans le milieu  .C’est un mouvement qui a connu un grand succès  des les premières heures au Sénégal .Moi j’étais parmi les membres précurseurs de ce mouvement .Nous avons galéré ensemble .Presque tout le mouvement Hip Hop participait au mouvement y en a marre .Mais certains se sont frustrés pour créer leur propre mouvement qui est le mouvement Niittou Deeg (Homme de vérité ).En tout cas ils doivent tous essayer de respecter leur paroles et ne pas essayer de leurrer les gens .Ils sont entrain  de déchirer le mouvement Hip Hop sénégalais .Et je pense qu’il est de leur ressort de le faire émerger ce dernier .Parce que sans le Mouvement Hip Hop ,ils ne sont rien .
Quelles appréciations faites-vous du public rap au Sénégal ?
Le mouvement rap au Sénégal a un public particulier .Le Hip Hop a un public extraordinaire, un public très solidaire, qui prône toujours l’entraide et la solidarité .Il galvanise les rappeurs .ces derniers  doivent donc  travailler davantage .le niveau du public dépasse de loin le niveau des rappeurs .Le public participe activement à l’évolution du Rap.
Vos projets ?
Je vais célébrer l’anniversaire de mes 3 ans de Radio ce 15 janvier .J’organise une grande soirée qui s’appelle  Gnuul dey show  (le noir en show).Je l’organise pour créer une rencontre entre mélomanes et rappeurs .Ce sera un moment  d’échange entre les différents acteurs du mouvement Hip –Hop .Il y’aura de grand Dj de la place .C’est une fête pour les Dj, une façon de montrer qu’on est membre entière du mouvement Rap
BOUDAL NDIATH            
Journaliste –consultant chez africpost 


PROCES MAMADOU DIOP : l’un des policiers condamné à 2ans fermes, l’autre à 3mois ferme






L’affaire Mamadou Diop appartient désormais au passé avec la sentence qui vient de tomber au palais de justice de Dakar. Les juges du tribunal correctionnel condamnent Tamsir Ousmane Thiam, l’un des policiers à une peine de 2ans fermes pour coups mortel. Son assistant wagane Souaré qui était lui aussi dans le véhicule de police communément appelé dragon écope de 3mois fermes pour non-assistance à personne en danger. Les deux policiers étaient absents à l’audience. Le tribunal n’a décerné ni de mandat de dépôt, ni un mandat d’arrêt. Les dommages et intérêts estimés à 20millions de FCFA doivent être payés par l’Etat du Sénégal déclaré civilement responsable. La défense des policiers juge mitigée cette sentence et ne compte pas faire appel pour le moment car « c’est risqué » selon Me Bamba Cissé l’un des avocats de la défense.
Boudal Ndiath

Journaliste –Consultant chez africpost 

mardi 12 janvier 2016

SENEGAL : Découverte : Mamoudou Demba Diol — Artiste Chanteur : « La musique dans l’âme »

Il était parti pour être un brillant anglophone mais le destin l’a orienté dans la musique .Le pêcheur originaire du Fouta (Nord du Sénégal) a la musique dans le sang. La guitare en bandoulière, Mamoudou diol, à la quête des traditions de ces ancêtres, fait village par village pour recueillir l’histoire de ces aïeuls afin de l’expliquer à la face du monde.
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Mamoudou Diol est issu d’une famille de pêcheurs. Né dans la banlieue dakaroise en 1975, Diol a grandi à Dogui Dombi, un village de pêcheurs situé dans le nord du Sénégal. Ses premiers pas à l’école, le jeune diol les a faits à golléré (village situé à quelques kilomètres de son village). En 1983, après l’obtention de son CFEE, Mamoudou, jeune collégien, se dirige vers Podor (une ville ou se croise plusieurs cultures) .C’est à Podor que Mamoudou diol a commencer à s’inspirer, au bord du fleuve. Quelques années plus tard, le brillant élève réussit avec brio son brevet d’étude au CES Baba Diongue. En 1987, il est orienté au lycée limamoulaye de Guédiawaye. Apres 3 ans d’études, Diol obtient le baccalauréat qui lui ouvre les portes de l’université de Dakar. Il est orienté au département d’anglais. Mais Diol ne pouvait plus continuer les études, le virus de la musique l’ayant piqué. Il sait qu’il est fait pour être chanteur mais pas bureaucrate « J’étais vraiment emporté par l’amour de la musique .Je ne fréquentais que des artistes». Mamoudou Diol décide volontairement de quitter l’amphithéâtre au profit de la musique. « Je ne me sentais plus étudiant .D’ailleurs avant la fin de l’année scolaire, j’ai arrêté .J’étais en pleine examen. J’avais passé le premier tour, il me restait les examens oraux mais j’étais déjà en tournée avec des artistes .Finalement je n’ai pas passé les oraux .Je n’avais plus la tête aux études». Ce fut difficile pour ma famille mais elle a compris que j’étais destiné à la musique » Le jeune chanteur retrouve Mamadou Samba Diop Mourtoudo (un grand Conservateur des traditions peulhs). Mourtoudo avait un orchestre qui regroupait presque tous les jeunes talents de la Musique peulh à l’époque .C’est dans cet orchestre que Mamoudou Diol apprend ses premieres notes musicales .Diol se souvient « J’étais à l’époque avec Demba ndiaye ndillan , ndeye Coumba Dia ,Sidy Dieye Amadou Tidjane Ndiaye etc. J’ai beaucoup appris à côté de ces gens et Mourtoudo diop m’a beaucoup apporté ».Quelques années plus tard , Mamoudou Diol et son ami Sidy Dieye créent  Olel Fouta. Son orchestre Olel fouta semble être le centre de formations des jeunes chanteurs Puulars. « Olel Fouta est une université ou émergent de jeunes talents » dira l’artiste. Sur la scène musicale sénégalaise, depuis 1994, Mamoudou Diol a lancé son premier AlbumGolléré. Un premier album que les mélomanes qualifient d’original de par sa qualité musicale et sa diversité rythmique. « D’aucuns disent que le premier « bébé » à tarder à naitre mais moi je dis le contraire. Un artiste doit d’abord avoir le nécessaire avant d’être sur scène, c’est ce que j’ai fait. Je suis allé dans pratiquement beaucoup de village du Fouta pour m’abreuver. Et je pense avoir le nécessaire pour chanter. Mon souhait est d’écrire une belle page de l’histoire de la musique ». Entre la musique et les études, le premier a pris le dessus. Mamoudou Demba, le pêcheur, est venu bercer de par ses belles sonorités, la musique Africaine.
BOUDAL NDIATH
Journaliste –Consultant chez Africpost

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REPORTAGE : Le Calvaire Des Commerçantes de la Commune de Dodel.


Les commerçantes de la commune rural de Dodel travaillent dans des conditions très difficiles dans les marchés hebdomadaires de la localité .Ces femmes ménagères viennent au marché dès les premières heures de la journée pour ensuite regagner le foyer avant la fin de la journée pour  s’occuper de leur mari  .Notre Consultant au Sénégal à passer quelques heures avec ces femmes commerçantes.
La commune rurale de Dodel est une localité du Sénégal situé au Nord du pays. Elle fait partie de l’arrondissement de gamadji Saré, du département de Podor et de la région de Saint louis .Dans cette localité où réside une population à revenu moyenne, on travail très dure pour subvenir à ses besoins quotidien.
Il est 8h nous sommes à la gare routière de Dodel, un dimanche Jour du marché hebdomadaire du village .Les habitants des villages environnants viennent pour s’approvisionner en ration alimentaire. Le marché hebdomadaire est un lieu d’échange avec des retombés économiques intéressants .La plupart des commerçants viennent du village de Dodel et des villages environnants comme Thialaga, Touldé Gallé et d’autres de la Mauritanie .Dans cette partie du Sénégal le vrai problème auxquelles les commerçants sont confrontés reste le transport .Ndeye Seck commerçante, fait le tour des marchés hebdomadaires depuis quelques années  pour écouler ses légumes dans des conditions très difficiles « Je me lève à 6h du matin pour aller me procurer dans les marchés hebdomadaires .C’est très compliqué pour le transport .On est plus de 15personnes en plus des bagages sur un pickup pour se rendre au marché . Aussi ces derniers ne présentent aucune mesure de sécurité et les dangers fréquents .Il nous arrive aussi de rester longtemps sans voir de voiture parce qu’ ici il y’a des villages qui sont vraiment enclavés et difficile d’accès .De ce fait le seul moyen de transport que nous empruntons est la charrette» .A quelques mètres de la commerçante Ndeye Seck nous retrouvons Rouguiata Hamady Ba .Pour cette Dame le calvaire que vivent les commerçantes de la commune de Dodel est inexplicable « imaginez que depuis 5h du matin ,je suis à pied je n’ai même pas encore pris le petit déjeuner .Je suis vendeur de légumes et je suis ici au marché hebdomadaire de Dodel pour me ravitailler chez mon grossiste qui donne à crédit , ce  que je vais payer la semaine prochaine .Ici  les conditions de vie des femmes sont très difficiles .En plus d’être des commerçantes nous sommes également des femmes au foyer .Nous sommes obligés après le marché d’aller entretenir notre foyer » .L’autre difficulté que rencontre ces commerçantes du fouta est le manque de moyen .A en croire Ndeye Seck elles n’ont aucun appui des autorités locales ni gouvernemental .Néanmoins ces braves dames sollicitent l’appui des institutions financières « Nous voulons que les banques nous aident dans notre commerce .Nous sollicitons des emprunts bancaires quel que soit le taux d’intérêt »affirment elle s en cœurs .
Boudal Ndiath
Journaliste –Consultant chez africpost