jeudi 21 avril 2016

Habib Beye : « Le pire souvenir de ma carrière »






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Habib Beye, ancien capitaine de l'Olympique de Marseille et désormais consultant sur Canal +, ouvre la boîte aux souvenirs pour nous évoquer la finale de Coupe de France 2007 entre Sochaux et l'OM.
«Quelle première image vous revient en repensant à la finale de 2007 ?
Ce qui m’a peut-être le plus marqué, c’est la déception de Robert Louis-Dreyfus à la fin du match. Il avait eu des mots très durs dans les vestiaires. Après un si long règne sans trophée, cette fois-ci, il y croyait vraiment. Et puis sans dénigrer les qualités de Sochaux, on était bien bien au-dessus de cette équipe. On avait l’impression que cette Coupe nous était promise.
C’est un de vos pires souvenirs de footballeur ?
(Du tac au tac). C’est le pire. De toutes mes finales perdues à Marseille, ce fut la plus compliquée à digérer. La première en UEFA, on avait fait un parcours fantastique (NDLR : Dniepr, Liverpool, Inter, Newcastle) et on est tombé sur l’une des meilleures équipes d’Europe qui allait finir championne d’Espagne, le Valence de Rafael Benitez. On était presque allé au bout de notre rêve et il y avait eu des circonstances, avec Barthez expulsé. Contre le PSG, l’année suivante en Coupe de France, c’est pareil, tu te tues au bout de cinq minutes avec une erreur. Derrière, Dhorasoo, qui n’a jamais frappé de sa vie des vingt mètres, il marque… Voilà. Alors que Sochaux, on menait, on a la balle du 3-1 avec Wilson Oruma. Et puis derrière la sanction...
Le scénario est cruel… Quand Djibril Cissé inscrit le but du 2-1 dans les prolongations, vous vous dites que c’est terminé honnêtement ?
Oui, inconsciemment. Dans la rencontre, on est dominateur, comme je l’ai dit, Wilson (Oruma) loupe une occase de 3-1 qu’il met tous les jours d’habitude. J’étais capitaine, ça faisait quatorze ans que l’OM n’avait rien gagné donc oui, je ne vais pas vous le cacher, je m’y voyais déjà. Je me suis projeté moi là-haut en train de soulever la Coupe. Et puis, attention, ça n’a rien à voir avec le côté corporate, mais avec Pape Diouf on s’était lancé un défi.
De quel genre ?
Bah il est Sénégalais, moi aussi... On s’était parlé, on s’était dit que ce serait bien qu’on aille chercher le premier trophée de l’OM depuis tant d’années ensemble. Et avec toute l’équipe et le staff aussi ! En y repensant, je vous avoue que je m’y suis vu dans cette tribune en train de la lever et partager ça avec le peuple marseillais. Malheureusement, il nous aura manqué cinq minutes…
Après l’égalisation de Sochaux avec Le Tallec à la 115e, les tirs au but arrivent. Vous vous dites que c’est déjà foutu ? C’est quoi votre discours en tant que capitaine ?
Franchement, quand on va à la séance, on se dit qu’on a autant de chance que les Sochaliens même si le dénouement fait que psychologiquement, ils sont certainement au-dessus de nous à cet instant. En fait, il y a un moment clé quand j’y repense. Je ne sais pas si tout le monde le sait. Ce qui a été prépondérant, c’était le choix de Franck (Ribéry).
«Je m’approche et Ribéry me dit : "Je ne tire pas"...»
C’est à dire ?
Je suis le capitaine, je m’approche de chaque joueur pour savoir qui veut tirer. Albert (Emon) n’avait pas fait de liste, c’était plutôt ceux qui se sentaient de le tirer. Je m’approche et Franck me dit : «Je ne tire pas». Je dois vous avouer que quand il dit ça… Je suis surpris. Ton meilleur joueur, ta star, celui qui faisait la différence… Ça a surpris pas mal de coéquipiers. A ce moment-là, tu te dis : «Ca sent pas bon…». Mais ça a duré une petite seconde, il fallait embrayer et ne pas faire tomber tout le monde dans une sorte de psychodrame avant les tirs au but.
D’autres regrets avant la séance ?
Individuellement, je regrette de ne pas avoir tiré dans les cinq. Parce que j’étais capitaine et que j’aurais dû prendre mes responsabilités. Après, je vous avoue que je n’étais pas programmé pour cet exercice. J’étais juste après Ronald Zubar, mais il a malheureusement raté. Après coup, dans ma chambre d’hôtel, j’étais seul et je me suis dit que j’aurais dû y aller. Après, les cinq se sont désignés tout naturellement. Puis on s’est rendu compte qu’on était à égalité et Zub’ a dit : «J’y vais». Ça va tellement vite. Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais tiré.
Comment se déroule l’après-match pour vous ?
On était tous abattus. Dans ces cas-là, il n’y a pas grand chose à dire. Robert Louis-Dreyfus est venu dans le vestiaire. Il a dit ce qu’il avait à dire. C’était une réaction à chaud de quelqu’un d’extrêmement déçu. Il y a certaines paroles qui ont pu dépasser les limites. Tu ne t’attends pas à un tel discours venant de lui. Mais tu te dis aussi que c’est un président qui a investi énormément dans l’Olympique de Marseille et qui lui aussi s’est vu, comme moi, comme nous tous, soulever enfin un trophée. Et la Coupe de France est mythique en plus à Marseille.
«Cette année-là, l’OM aurait dû gagner le Championnat et la Coupe»
La colère venait aussi du fait que l’OM était ultra favori ?
Ce qui est paradoxal c’est que cette équipe, pour moi attention, devait tout gagner cette saison-là. Le Championnat et la Coupe. On devait être dominateur de partout. Cette année-là, je pense qu’on avait une équipe supérieure à Lyon. Peut-être pas en termes d’expérience, mais en qualité intrinsèque. On finit deuxièmes mais cet effectif-là, c’était un gâchis. Quand tu vois les éléments offensifs : Nasri, Ribéry, Niang, Pagis… Tiens en reparlant de Pagis, RLD regrettait aussi que Pagis ne joue pas la finale et ne rentre pas.
Comment ça s’est passé le retour à Marseille ?
Je crois qu’il n’y avait pas grand monde pour notre retour à l’aéroport. Il y avait quelques gens extrêmement déçus. Mais c’était loin d’être malsain, il n’y avait pas d’animosité. La chance qu’on a eu entre guillemets, pour oublier tout ça, c’est qu’on devait aller chercher une place en Ligue des champions. »
La fiche du match
Stade de France
OM-Sochaux 2-2
Sochaux vainqueur aux tirs au but 5 à 4
Buts : Cissé 5e, Dagano 66e, Cissé 97e, Le Tallec 115e
Tirs au but transformés : Ziani, Birsa, Le Tallec, Leroy, Brunel pour Sochaux ; Taiwo, Cana, Cissé, Nasri pour l’OM.
Non-transformés : Maoulida, Zubar à l’OM ; Bréchet à Sochaux.
OM : Carrasso - Beye, Zubar, Rodriguez, Taiwo - Cana, M'Bami puis Maoulida, Nasri, Ribery - Cissé , Niang puis Oruma.
Sochaux : Richert - Pichot, Afolabi, Bréchet, Tosic - Pitau puis Brunel, N’Daw, Ziani, J.Leroy - Grax puis Birsa, Dagano puis Le Tallec.

 Auteur: francefootball.fr

dimanche 17 avril 2016

ABDOUL BOUSSO COORDONNATEUR DES ELEVES ET ETUDIANTS REPUBLICAIN (MEER)«Les autorités politiques de l'ile amorphile doivent penser à sortir la population de cette situation »



Le coordonnateur des élèves et étudiants républicain du département de Podor se dit très satisfait des résultats du département de podor au dernier référendum .Pour Abdoul bousso maintenant il revient aux responsables du département  de conserver les acquis .A la tète des élèves et étudiants du département de podor depuis presque une année ,le coordonnateur des étudiants républicains  de podor se lâche dans cet entretien qu'il  nous accorde et demande au responsables politiques de l'ile Amorphile de se lever et travailler pour l’intérêt public .

Comment êtes vous entré en politique ?
Je suis entré dans la politique en 2008 quand le président Sall venait dans l'ile Amorphile .J’étais encore élève ,Ce jour la c'est nous même qui sont allé accueillir Notre secrétaire général Macky Sall .Une petite anecdote "Macky Sall et son cortège s’étaient  perdu dans la brousse ".Je me suis engagé dans la politique pour aider mon terroir qui vit une situation difficile .

Vous êtes à la tète du mouvement des élèves et étudiants républicain du département depuis quelques moments  podor .Qu'avez vous fait concrètement au sein de cette structure ? 

Cava, on travaille tranquillement .Quand mon bureau a pris la direction du Meer ,il y'avait rien mais alhamdoulilah ,nous avons relever le défi .A l'université cheikh  anta Diop de Dakar on essaie de structurer le parti et de travailler .Coté social les étudiants républicains du département de podor et d'autres meme qui ne sont pas du Meer ont pu acquérir des logements sociaux .Je pense que le défi  social a été relevé pour la première année .Abdoulaye Elimane Dia nous a beaucoup, aidé .Nous le remercions .Nous remercions également tous les autorités du département de Podor qui sont sensibles aux conditions de vie des étudiants .

Quel analyse faites vous des résultats obtenus par L'Apr dans le département de Podor ?
Je pense que les résultats parlent d'elle meme .Nous sommes sortit premier lors de de ce référendum.Maintenant il appartient aux responsables de l'apr dans le département de Podor  de maintenir le cap et surtout  de continuer à travailler dans l’intérêt général .J'appel  le coordonnateur Abdoulaye Daouda Diallo à écouter d'avantage les responsables politiques et la jeunesse de L'apr dans le département de podor et de mettre tout le monde au meme pied d’égalité .

Vous êtes issue de l’île amorphile ,une partie du senegal ou les conditions de vie sont un peu difficile .Quel solution préconisez vous aux problèmes de la population tels que la santé et l'enclavement ?

Ecoutez je pense que la situation de l'ile amorphile est très difficile .Les populations ont tous les problèmes pour sortir de l'enclavement.La situation sanitaire est également très difficile .Les populations se sentent beaucoup plus Mauritanien que senegalais .Maintenant Je pense que les autorités politiques de l’île doivent penser a sortir la population de cette situation .J'appel les autorités a faire comme Abdoulaye Elimane Dia .Il est entrain de faire de très bonne choses dans la zone

BOUDAL NDIATH

Journaliste -Consultant chez Africpost

VIDEO :film de la repression policiere en gambie


Votre Blog vous souhaite un bon dimanche en compagnie de Demba Ndiaye Ndillaan




Video :Baboye bat Baye Mandione . Regardez


vendredi 15 avril 2016

PODOR / CasCas : Les militants et responsables de l’APR ruminent leur colère contre Macky Sall.



Macky Sall a du pain  sur la planche avec les militants et responsables de l’APR de Saldé et de CAS CAS , localités situées dans l’île à Morphil à Podor. Ils ont élevé leurs voix pour dénoncer  l’ostracisme dont ils sont victimes avec le régime de leur mentor. Réunis à CAS CAS, les responsables de l’APR disent être des oubliés du gouvernement actuel car à les en croire des projets phares tardent à voir le jour. Les travaux de l’hôpital de CAS CAS tardent à prendre fin alors qu’ils ont été débutés depuis plus de 15 ans pour un budget estimatif de 500 millions. « L’édifice est abandonné et pire il est devenu  un pâturage et un dortoir des animaux » a dénoncé Abdoul Ciré Bâ porte parole des  jeunes de l’APR .  Dans un courroux indescriptible ces militants et responsables de l’APR disent ne pas comprendre qu’une somme aussi colossale soit investie et que jusqu’à présent l’hôpital n’est pas fonctionnel. Le désespoir s’installe chez ces populations de  cette partie de l’île à Morphil. Elles demandent des explications sur le départ précipité de l’entreprise chargée des travaux. « Quand nous avions vu le démarrage des travaux on s’était que les tracasseries d’évacuation des nos  malades vers les centres de références hospitalières  situées sur la nationale vont être rangés dans les tiroirs de l’oubliette, mais en vain » a soutenu Abdoul Ciré Bâ . Selon lui cette situation doit amener les responsables de l’APR qui sont dans la sphére étatique doivent revoir les choses et surtout mettre à des postes de responsabilité les fils de cette île afin de mieux prendre en charge les problèmes. Et il pense qu’un  leader comme  Amadou THIAM  doit être soutenu par le parti vu tous les efforts qu’il a consentis pour l’émergence de l’APR. « Mais on préfère caser  des personnes qui  sont non seulement  venus dans le parti qu’hier , mais qui n’ont aucune base politique » se désole t-il . Très catégorique ces militants et responsables demandent  à ce que justice soit faite. « On ne peut continuer à travailler pour les autres éternellement » confient ces militants de la première heure. « Nous avons gagné toutes les élections depuis l’existence de L’APR  dans notre zone, et la dernière victoire est celle du référendum, ou à CasCas le parti est sorti  victorieux avec plus de 98,44% .Alors que n’eut été , ce travail abattu depuis plusieurs années par notre leader local en l’occurrence THIAM CasCas , le parti serait lâchement sacrifié dans la zone » ont –ils manifesté. Dans leur liste de doléances ils ont demandé aussi  l’érection des arrondissements de  Saldé et celui de CasCas, en chef lieu de commune.
 
 
 
 
 
 

dimanche 10 avril 2016

Aïssata Tall Sall annonce sa candidature à la présidentielle de 2019





Aïssata Tall Sall, la mairesse de Podor a attendu sa tournée européenne pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Dans une salle des Mureaux( 39 km à l’ouest de Paris), acquise à sa cause, la « rebelle » du Parti socialiste a fait part de ses intentions de convoiter le fauteuil de Macky Sall en 2019. Et sous les vivats accompagnés par les affiches de la « Future présidente », c’est une Aïssata déchainée que le correspondant xibaaru à Paris a suivie…
Me Aissata Tall Sall, avocate internationale et par ailleurs député-maire de Podor a entamé une tournée européenne depuis deux mois. Après les “démonstrations de force” à Lyon et Saint Etienne le mois passé, et ce vendredi à Liège en Belgique c’est au tour des Mureaux (banlieue parisienne) d’accueillir l’édile de Podor pour un meeting qui a “tenu toutes ses promesses”.
Une salle comble
Organisé par ses fidèles regroupés au sein du mouvement de soutien à Aïssata Tall Sall dont le coordonnateur est Doro Sy, le meeting de ce Samedi 09 Avril dans les Yvelines qui se tenait devant plus de 500 militants et sympathisants de Aïssata Tall était un vrai show à l’américaine. De par les affiches clairement visibles dans toute la salle on pouvait y lire, « Aissata Présidente », « Une femme forte pour le Sénégal ».
« Les alpulars courtisés »
Le lieu n’a été choisi au hasard. Mureaux est une ville à très forte concentration de sénégalais et plus particulièrement des Alpulars. D’ailleurs, ATS a ouvert son discours en poular pour charmer ces électeurs qui sont de plus en plus tentés de voter pour Macky Sall. En tout cas une chose est sure, par ces temps qui courent, c’est une communauté très courtisée par les politiciens de tout bord.
Une candidate de plus
Le suspens a duré trop longtemps avant l’annonce surprise de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. En effet après avoir exposé ses propositions avec notamment une meilleure prise en charge des besoins des immigrés et une banque spéciale qui leur sera dédiée, elle a confirmé qu’elle se présentera aux futures échéances présidentielles.
Et voici une candidate qui risque de faire mal à la classe politique actuelle, le discours de renouveau qu’elle incarne trouvera-t-il un écho auprès de nos compatriotes ?
En tout cas, la conquête est lancée et déjà un autre meeting est prévu à Paris cette fois-ci au mois de Juin.

jeudi 7 avril 2016

Aly Sy Artiste chanteur Compositeur '« Je vis pour chanter »



Aly sy a grandit dans une atmosphère ou tout les conditions sont réuni pour devenir artiste .Au milieu des dames qui chantonnent à longueur de journée et des jeunes qui se plaisent à imiter des artistes de renom .Douguel ,village de pêcheur situé sur la frontière entre le senegal et la Mauritanie ,il n'est pas facile de se protéger contre le virus de la musique surtout quand le soir le rythme du pekane vous berce .Il avait fait une brève apparition sur la scène musicale sénégalaise en 2009 mais depuis c'est le silence .Un  silence  qui veut beaucoup dire .Entretien 

Présentez Vous à nos lecteurs ...

Je m'appel Aly sy ,je suis chanteur originaire au nord du senegal dans le département de Podor ,dans un village de l'ile amorphile qui s'appel Douguel sur la frontière entre le senegal et la Mauritanie .Je suis issu d'une famille de pêcheur. J’ai aimé la chanson tout petit .Tout le monde chez moi savait que j'allais chanter .

Depuis quand avez vous commencer à chanter ?

Ecoutez ,moi je suis né pour chanter .J'ai commencé a chantonner tout petit .Jai commencé a fréquenter les artistes depuis tout petit .J'allais dans des soirées pour chanter .Ainsi un jour en 2002 Mamoudou Diol a joué un concert dans mon village ,j'ai fait sa connaissance .C'est partit pour une log compagnonnage entre nous .J'ai beaucoup appris avec l’orchestre de l'artiste Mamoudou Diol (olel fouta ).J'ai sillonné  beaucoup de village du fouta à la recherche de la tradition peul .Je pense avoir acquis une certaine expérience pour vendre ma culture dans le monde

Il y'a quelques années ,le public senegalais vous avez découvert dans une émission (super star)mais depuis vous avez disparu de la nature .Ou en êtes vous dans votre carrière musicale ?
L'année dernière j'ai mis sur le marché senegalais qui s'appel Sehil (amis ).En 2009 quand j'ai participé à l’émission super star .Baaba Maal qui était le parrain de cette émission m'a produit .Depuis je suis ma carrière lentement mais surement .Depuis quelques années je suis baaba Maal dans ses tournées .J'avoue que j'ai acquis une grande expérience en sa compagnie .Chaque jour j'apprend de nouvelles choses dans la musique .

Maintenant quels sont tes projets ?

Pour le moment je suis dans mon coin entrain de travailler mais je pense que les senegalais vont découvrir une autre facette de mon talent .Sous peu ils verront un autre aly sy inchala

BOUDAL NDIATH 

Journaliste -Consultant chez Africpost