dimanche 12 juillet 2015

HOMMAGE A TITRE POSTHUME :Il était une fois, Pacotille !!!


Les groupes humains, même les plus « archaïques », n'ont pas manqué d'être frappés par la brutalité et l'inévitabilité de la mort. Néanmoins, la conscience collective, s'emparant des réalités perçues ou vécues, les insère en des complexes imaginaires, parfois d'une étonnante originalité. C'est ainsi que la mort a pu être rapprochée du sommeil, de l'évanouissement, de la possession, du cauchemar, de la maladie mentale (sociétés primitives) ou transformée en technique de libération (civilisation de l'Inde), voire de rédemption (christianisme), ou définie comme un moment nécessaire du cycle de la vie « magiquement enraciné dans une éternité de représentation ».
La disparition subite de Cheikh Sidate FALL alias Pacotille que nous autres (ses voisins avec qui il a vécu ses trois dernières années) appelons affectueusement Imam, a plongé le Sénégal dans l’émoi, laissant derrière lui une famille bouleversée, des amis blessés, des fans déboussolés… mais aussi et surtout un groupe meurtri. Ce groupe, « afrique », auquel il appartenait fièrement, est composé, entre autre, de Ibrahima Kane, Jules Aw, Poussin, Bachir Ly, Cherif, Yaya Niang, Bouba, Zeina, Racine, Salif, Dioufy Kane, Sanou et moi même.
La mort, pas plus que la naissance, ne doit nous épouvanter ; elle n'est rien d'autre que la naissance à l'éternité. Mais, aujourd'hui, malgré l'apport de la consolation et la référence à la religion, la mort est vécue avant tout comme destruction : avec elle, l'être devient non-être ; par elle, la présence se mue en absence.  Le vide créé par la disparition de notre cher Imam est incommensurable. Pour combler ce vide, nous avons tenté l'effort de « présentification » du disparu ; un moyen conçu par un groupe pour agir contre le chagrin. Certains d’entre nous ont même tenté « la dénégation », c'est-à-dire une façon de faire « comme si » la mort n'existait pas pour la famille. N’empêche, on ne peut pas ignorer ce que l’on sait.
Imam est parti à jamais. Mais, il est parti de la plus belle des manières. Nous savons mieux que quiconque comment il avait bien préparé sa mort, en atteste les nombreux actes et paroles qui ont rythmé les derniers instants de sa vie, que nous avions intensément partagé avec lui. Il aimait à rappeler, presque tous les jours, certains messages que nous avions fini d’en faire une chanson « aduna daal kuko diapp, diappanga lo khamantané hamouloko. Kon dara diaroufi def lu niaaw, dara diaroufi def lu boon. Nagnu yénenté diamm, defanté diamm, wakhanté diamm té khamné leup dey diekh, leup dey passé, leup dey romb. Aduna daal mo doy waar koi. Konn nagnu niaan yallah guddu fan rek wayé na leup rafet. » Ces propos renseignent à suffisance que Sidate FALL prenait le monde pour de la « Pacotille». Cette juste perception qu’il avait de la vie sur terre trouva d’ailleurs sa véracité dans le nom « Pacotille » qu’il s’était lui-même attribué.
Cheikh Sidate FALL a fait du Saint Coran, toute sa vie durant, sa seule et unique source d’inspiration. Il s'est, en effet, inspiré des versets coraniques, des hadiths, de la vie et l’œuvre de Mohamed (PSL). Il avait une conviction inébranlable en « La ilaha ilalah Mouhamadou Rassoulilah ». Imam avait une parfaite affinité avec le livre saint, dans lequel se résume toute la vie d’ici bas et de l’au-delà. C’est pourquoi, il n’accordait pas d’importance aux affaires mondaines. Il l’illustrait si parfaitement, d’entrée de jeu (à travers le Track nommé « Déé » de sa première production), par ces propos « Bén dieuf diou baax fa Yallah, moma gueuneul fouf ay Milliard youma dénthie thia Banque ba ». Il savait que la vie d’une personne est si éphémère qu’il pensait constamment à sa mort, à l’au-delà, à Dieu. En effet, il disait clairement, dans son album taxi bu rouss , ceci : « Dounuya gattana gattay bu kenn meunta mesuré, kouko diappé keur dioumnga lolou meunnako juré, ligueyeul nguir am kelk tiyaba yo meuna reservé ndakh euleuk nga am lila meuna preservé».  Chez lui, les mots retrouvent tout leur sens parce qu’il vivait ce qu’il disait. En effet, il a dû d’ailleurs commencer son œuvre, en  un imaginaire simple et accessible, en tournant son premier clip vidéo dans les cimetières de thiaroyes (cimetières dans lesquelles il repose actuellement). Dans cette chanson, il faisait l’apologie de sa vraie demeure ; de son vrai appartement…sa tombe !
Son texte est d'une simplicité pédagogique extraordinaire. Le style, répétitif, robuste, se déroule à la manière d'une graduation curative. Le lecteur cède à l'effet des formules accumulées, des qualificatifs insistants. L'univers de pacotille est schématique : paysages conventionnels, chronologie suivant les saisons, les faits, la logique et le cycle liturgique. Ses discours sont nombreux, parfois collectifs, jamais familiers. L'exemple achevé d’un pédagogue hors pair, aussi bien dans le comportement que dans le style, dont l’objectif général comme spécifique visait un seul but : le retour vers Dieu ;  l'amour idéal pour son prochain en dépit ou même à cause des transgressions.
L'œuvre de Pacotille invite à rêver et à réfléchir à des questions qui resteront à jamais les piliers fondamentaux d’une société paisible et prospère : le sens du devoir et de la responsabilité, le respect, la conviction, la liberté, la religion, l’harmonie, la fidélité... Cette dernière était l’une des caractéristiques les plus remarquables que l’on retrouvait chez Pacotille. Il manifestait partout cette fidélité ; aussi bien avec ses amis d’enfance, qu’en politique, au prix d’énormes sacrifices.
Bref, même sa renommée internationale ne l’a jamais poussé à renier ni son Yeumbeul natal encore moins ses chaussures tic-tic. Aujourd’hui, le MIC phone est off et la balle à terre mais les œuvres légendaires de Pacotille hissent Cheikh Sidate Fall au panthéon de la postérité parmi les grandes figures d’Afrique.
Le graphisme modulaire de Pacotille permet de comprendre que l'existence d'ici-bas n'est qu'une propédeutique pour l'au-delà…Que le Très miséricordieux l’accorde sa grâce infinie, pour qu’enfin, son vœu, exprimé dans son duo avec Youssou Ndour, « beuguena dokhontou ci aldiana yi, melni kou yor visa Schengen » puisse se réaliser ! Amine
                                                                                                             Elimane Abdoul FALL                                                                                  
                                                                                                             Nord Foire – Dakar
                                                                                                       fallelimane@gmail.com

Programme décennal de Lutte contre les Inondations : Matam, négligé ou oublié ?



A l’instar des saisons des pluies antérieures, le département de Matam a été encore lourdement frappé par les fortes inondations du 09 au 10 juillet 2014. Les conséquences de cette catastrophe se font sentir jusqu’à présent dans plusieurs villages de l’arrondissement d’Ogo. Pour rappel, certains villages comme Doumga Ouro Alpha sont en proie aux plus grandes inondations dans le Fouta depuis maintenant plus de trois décennies. Cette situation a fini d’installer, à l’approche de chaque hivernage, la psychose au niveau des populations.
L’année dernière, le retentissement et la gravité du désastre avaient retenu l’attention du Chef de l’Etat. Ainsi, à l’entame de son propos en conseil des ministres du mercredi 16 juillet 2014, le Président de la République avait donné des instructions fermes aux ministres concernés par la question pour apporter l’assistance nécessaire aux sinistrés et trouver des solutions urgentes et durables au problème soulevé. Cet appel du Président avait mobilisé, le 21 juillet, deux ministres du gouvernement (Oumar YOUM et Mamadou TALLA) en plus des autorités administratives de la région.
Toutefois, il est regrettable de constater que depuis lors, hormis la visite éclaire d’une délégation des techniciens de la région de Matam, rien de concret n’est entamé en vue de respecter les directives précitées.
Pourtant l’Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS) fait beaucoup d’efforts, avec des moyens colossaux, dans certaines parties du pays. Par exemple, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement a récemment réceptionné des ouvrages de drainage des eaux pluviales dans le département de Bambey. Ces ouvrages, estimés à 1 milliard 973 millions de FCFA, ont été entièrement financés par l’Etat du Sénégal pour pallier les dommages provoqués par les inondations dans le département.
Nous félicitons l’Etat du Sénégal pour cette grande réalisation dans le Baol mais nous regrettons que le département de Matam soit toujours négligé ou oublié pour des problèmes aussi sérieux. En effet, Doumga et environ n’ont pas besoin de toute cette manne financière car les ouvrages à réaliser ne sont pas d’une grande complexité.
Enfin, nous rappelons et demandons avec beaucoup d’espoir aux autorités compétentes qu’il faut impérativement apporter au moins, dans les plus brefs délais, des solutions à court terme. Cela pourrait se résumer à purger les anciens mares et marigots qui sont en amont du bassin versant et qui se sont remblayés au fil des années et de tracer un canal de contournement du village pour évacuer les eaux pluviales qui descendent des pentes du diéri.
D’ailleurs la revitalisation de ces cours d’eau naturels aura un impact fort positif dans cette zone marquée surtout par un déficit hydrique criard pendant la saison non pluvieuse. Il y va de l’intérêt de l’Etat et de la survie des populations.


Elimane Abdoul FALL
Doctorant en Hydrologie
Conseiller municipal de la commune de Bokidiawé
Président du Mouvement Pellital
                                                      Email : fallelimane@gmail.com

samedi 11 juillet 2015

MADINA NDIATHBES : L'amicale des Eleves et Etudiants se retrouve autour de l'essentiel ce lundi






L'amicale des Elèves et Etudiants de Madina Ndiathbes (AEEMAN ) organise ce lundi 13 juillet Un ndogou à Fann hock( Ya Salam ) .Selon les initiateurs de cette rencontre ce sera une occasion de réunir anciens et nouveaux autour de l'essentiel .L'amicale des étudiants de Madina Ndiathbes qui est une structure qui regroupe l'ensemble des Elèves et étudiants de ce village évolue en dents de scie depuis quelques temps. Pour remobiliser les troupes et oublier les divergences idéologiques qui ont eu ces derniers temps,les étudiants de Madina on jugé nécessaire de se réunir le temps d'une soirée pour échanger sur la situation de leur frères et sœurs au sein de l'université cheikh anta Diop de Dakar mais également discuter sur la situation de leur village .Ce sera une occasion entre frères et sœurs de se serrer la main pour oublier  les  divergences et prendre un nouvel élan

BOUDAL NDIATH

mercredi 8 juillet 2015

LES CONFESSIONS DE BAABA MAAL « MA RENCONTRE AVEC CHRIST BLACKWEEL A ETE UN TOURNANT DANS MA CARRIERE INTERNATIONALE … »


Pour un artiste de son rang, il est parfois important de se replonger dans son passé .Le chanteur Baba Maal retranché dans son village à Mboouck (Quelques kilomètres de Dakar )nous replonge dans son passé riche en enseignement .Dans cet entretien le roi  du  « yeela » se rappel de ses premiers pas en Europe ,de la création du Dandé lenol et de sa rencontre Avec Christ Blackwell patron d’Island Record la structure qui a participé à l’émergence de plusieurs stars internationales( Salif Keita, Baaba Maal, Angélique Kidjo, King Sunny Adé, Bob Marley, Third World, Burning Spear et bien d’autres)
« La création du Daandé lenol … »

La chanson avait été crée  avant la création du groupe Daandé lenol .La chanson avait été écrite en France avec Aziz Dieng et Mansour Seck .On l’avait enregistré à Bruxelles .J’étais à paris en tant qu’étudiant .J’étais avec Aziz Dieng et tous les étudiants  sénégalais vivant en France à l’époque .C’était une grande association de sénégalais qui s’appelais l’AESF (Association des étudiants sénégalais de France).A l’époque cheikh Tidiane Gadio vivait la bas avec sa femme .C’est eux qui m’ont accueilli en France .C’est vraiment intéressant d’en parler aujourd’hui .Cette association m’a beaucoup aidé .Mon arrivé en France a crée un grand engouement   .Un soir j’ai eu la chance d’être programmé dans une université à Bruxelles .J’ai fait une belle  soirée avec l’université bruxelloise .C’est lors de cette soirée que j’ai rencontré un jeune belge étudiant du nom de Phillip Goffin .Un jeune qui est tombé sur le charme de ce nous faisons .Philipe goffin avait un petit studio que son père lui confiait très souvent .Ce jour il m’ a dit Baaba ,je suis prêt à vous accompagner .Si vous voulez des enregistrements passez chez moi dans le studios de mon père .Vous cherchez juste des bandes en venant pour l’enregistrement .J’ai commencé à  faire des enregistrements à Bruxelles En compagnie d’Aziz Dieng et de Mansour Seck .C’est dans ce studio que nous avons  enregistré la chanson «  Modou Hormo » ,enregistré le premier morceaux « taara »que j’ai joué avec le balafon .J’ai enregistré plusieurs de mes morceaux dans ce studio de Phillip goffin .C’est à l’époque qu’on ma annoncé le décès de ma mère .Je suis revenu à Dakar pour les obsèques  .Mansour Seck et les autres étaient resté à Paris .Quand je suis revenu au Sénégal ,c’étais pas  pour durer ,c’était juste pour les obsèques je devais repartir quelques semaines plus tard  .Un jour El Hadji Ndiaye (le patron de la télévision 2s )m’appel pour me dire Baaba Maal on doit faire quelques chose ensemble ici .El Hadji m’a demandé de rester quelques temps au Sénégal .Entre temps Nous avons crée Wadama ensemble .Nous avons enregistré une cassette  .Mais mes amis (Mansour Seck et Mbassou  me manquaient .J’ai décidé de laisser le groupe wandama après en avoir discuté avec El hadji Ndiaye .Je suis rentré en France rejoindre Mansour Seck .Je tiens aujourd’hui à rendre Hommage à Kane Diallo et à Hamidou Dia deux étudiants qui n’avaient que leur bourses, m’ont aidé à venir en Europe pour m’imposer .C’est la que nous avons crée le Dandé lenol (la voix du peuple )

« Ma rencontre avec Christ blackweel…»
A mon retour à Paris j’ai enregistre mon premier Album « diam leeli ».Ce premier Album a eu un grand succès en Europe alors que j’étais juste venu en vacance .Kane Diallo à acheté mille cassettes de « Diam leeli »  pour les envoyer à Dakar. Un jour en Gambie ,un touriste se promène dans les rues de Banjul, entend la musique qui venait d’une des maisons  .Il jette un coup d’œil et voix une mini chaine qui chantait .Il est resté pour écouter la chanson .Le touriste a dit au propriétaire que la cassette l’intéressait beaucoup parce qu’il aimait la musique .Le  blanc a acheté la casette très chère .C’est cette cassette acheté par le touriste qui est entré dans l’oreille de Christ Blackwell quelque part a Londres .Alors débute la recherche pour Christ .Il m’a recherché pendant 5ans dans le monde .Mais pour me retrouver il fallu à christ une grande galère .Il rencontrait des promoteurs qui lui disaient travailler avec Baaba Mall et essayer de négocier avec lui .Alors que c’était faux .Jetais libre ,je ne travaillais à l’époque avec  aucun promoteur .Un jour je suis allé à Londres pour un concert que je devais animer à l’association des gambiens vivant en Angleterre ,j’ai rencontré un promoteur Anglais qui m’a fait savoir qu’il voulait reproduire l’album  « Diam leeli »en Angleterre . Nous  sommes tombés d’accord .L’album est mis sur le marché Anglais .Christ sait maintenant que je suis à Londres mais son problème c’était de m’approcher à cause toujours des promoteurs qui l’empêchaient de me voir .Prétextant qu’ils travaillaient  avec moi .Un jour Christ entend que je suis à Dakar, il envoi un émissaire pour venir me rencontrer  .J’ai reçu l’émissaire chez moi ,on a discuté .Il m’a expliqué que Christ était à ma recherche depuis 5ans .J’étais vraiment surpris .Je devais aller faire un tournée .Je l'ai laissé chez moi .Avant de partir j’ai signé pour Christ .Quelque temps après je me rend en Angleterre pour enregistrer mon premier Album internationale avec mes musiciens du Dandé lenol .C’était l’album Baayo qui devait être enregistré pendant trois mois selon les anglais ,je l’ai enregistré avec mes musiciens en 2jours. Nous avons émerveillé la maison de disque des notre arrivé .Des le départ  j’ai montré un sacré caractère à mes employeurs .D’ailleurs un jour une femme qui est maintenant l’une des patrons  de cette maison de disque avait dit  a Christ que « Baaba Maal et Salif Keita  sont des gens à respecter ».
J’avoue que ma rencontre avec Christ blackwell a été un tournant dans ma carrière international mais pas dans ma carrière en tant qu’Artiste .Parce qu’avant j’existais déjà sur la scène musicale.


BOUDAL NDIATH
JOURNALISTE –CONSULTANT CHEZ AFRICPOST

lundi 6 juillet 2015

TROIS QUESTION A NDIAYE DJIGO CANDIDAT AU POSTE DE COORDONATEUR DU COJER DE PODOR



Vous étiez candidat au poste de coordonnateur du cojer de Podor .Mais vous avez boudé avant la fin des élections .Pourquoi ?
Tout d'abord je tiens a préciser qu'on nous avait convié a une assemblée générale de concertation pour un consensus sur un candidat et non à une AG pour des élections. A notre grande surprise nous avons trouvé un complot contre notre camp. Car dès l'entame de ses propos le président du jury a signifié qu'il n'y pas de débat on part directement aux élections en précisant la couleur du bulletin de chaque  candidat.
Nous avons pris parole pour fustiger et réfuter cette idée car n'ayant pas été informé a temps, en plus dés notre accès sur les lieux on nous a signalé que le même cheikh Oumar Anne a donné des consignes de vote a tous les employés du coud ( boîte qu'il gère). Et encore nous avons noté que le choix des  soit disant délégués a été fait arbitrairement. Pour ces raisons nous avons choisi de boycotter.
Maintenant est ce que vous reconnaissez le verdict des urnes ?
 Nous ne considérons  pas qu'il y a eu des élections.  car même ces soi disant échéances se sont déroulées derrière nous. Et la logique voudrait  au moins la présence des deux camps. Ce qui s'est passé est un juste un complot contre  nous. Et  ceci mène vers une division du département et honore ni l parti ni le département. Pour cela nous invitons le coordonnateur départemental Abdoulaye Daouda  Diallo à prendre ses responsabilité car nous n'allons jamais accepter cette forfaiture .
Sinon qu'est ce que vous comptez faire ?

Nous avons déjà mis en place un plan d'action dont je n pourrait dévoiler ici. Tout ce que je peux vous en dire est que les conséquences de ce plan d'action seront lourdes pour le département si la justice n'est pas rétablie.

BOUDAL NDIATH

MOUSSA SARR ELU COORDONNATEUR DE LA CONVERGENCES DES JEUNES DU DEPARTEMENT DE PODOR





La Convergence des jeunes Républicain du département de Podor a finalement élu son coordonnateur en l'occurrence Moussa Sarr ,un jeune administrateur originaire du village de Walaldé.L'élection s'est tenu ce Samedi au grand théâtre de Dakar en présence des 112 délégués des 22collectivités locales du département de Podor .Le nombre de votants était de 89 avec 9 bulletins nuls et 1 bulletin blanc .Moussa Sarr a obtenu 79 voix soit 88,76pour cent .D'après les informations reçus de source sur Ndiaye Djigo son adversaire du jour a boudé .
Le premier coordonnateur de l'histoire de la cojer de Podor a obtenu son baccalauréat en 2003.Apres 2ans à la faculté des lettres de l'université cheikh Anta diop de Dakar ,ce natif de Walaldé réussit au concours d'entré à l'école nationale d'administration du Sénégal (ENA).Moussa Sarr sort de l'ENA comme inspecteur du travail .Il sert dans les régions de Saint Louis ,Matam et Kaolack avant qu'il ne soit affecté au Ministère  du Travail et des organisations Professionnel .C'est en Avril 2008 que ce jeune décide d'entrer dans la scène politique sénégalaise .A l'époque de par son engagement il avait beaucoup émerveillé Abdoulaye Daouda Diallo le ministre de l'intérieur actuel "Abdoulaye Daouda Diallo m'a acheté mes premières cartes que j'ai vendu dans ma commune "dira t'il l'ors d'un entretien qu'il nous avait accordé
Apres son élection à la tète des jeunes apristes du département de Podor Moussa Sarr est attendu sur plusieurs fronts notamment dans l'animation politique du parti dans le département  mais également sur la question de l'insertion des jeunes qui reste un problème majeur  .

BOUDAL NDIATH

dimanche 5 juillet 2015

OUMAR AW VOISIN DE PACOTILLE : « PACOTILLE DEPASSAIT L’ORDINAIRE »


Quelques heures après le décès de l’artiste pacotille, ses amis sont toujours dans l’émoi .On arrive toujours pas à expliquer ce qui s’est passé, la nouvelle s’est rependue comme une trainée de poudre. Oumar Aw et ses amis vivaient avec le rappeur depuis 4ans dans un appartement à Nord Foire « Des les premiers jours de notre rencontre toute la maison à commencer à l’appeler Imam .C’était en fait notre imam .Nous avons beaucoup appris de lui .C’est sa modestie qui m’a le plus marquée  »nous renseigne .Pour ses voisins l’homme savait convaincre dans les débats et il utilisait toujours le saint coran comme argument. Depuis quelques jours le rappeur ressentait quelques douleurs au niveau du cœur « ces derniers jours il ressentait  des douleurs mais c’était pas si grave .Il nous a toujours dit de ne pas s’inquiéter parce que le médecin Lui avait  dit qu’il n’y avait rien de grave .Durant le mois de ramadan ,après la rupture du jeun les soirs c’est lui-même qui improvisait des causeries religieuses dont les thèmes étaient relatifs aux vie et aux œuvres des prophètes ».Pour ses voisins ,ces derniers moments sur terre ont été pleins d’enseignements. « Il nous a laissé un grand trésor, c’était un sage quand on le côtoie on apprend beaucoup  .La preuve rien qu’a écouter ses textes on sent une grande sagesse dira Oumar AW qui conclut en ces termes «  Pacotille dépassait l’ordinaire, le jour de sa mort, il nous a accompagné jusqu'à 1h du matin, il est allé se coucher, le matin de bonne heure sans déranger  Personne, il s’est rendu à l’hôpital  et quitté définitivement ce bas monde dans le calme  .Tout est allé très vite ».
 BOUDAL NDIATH
JOURNALISTE –CONSULTANT CHEZ AFRICPOST

samedi 4 juillet 2015

FOU MALADE ATISTE RAPPEUR " AVEC LE DECES DE POCOTILLE ,LE SENEGAL PERD UN DE SES DIGNES FILS"


La mort de l'artiste pacotille a surpris plus d'un .Pour ses proches les choses sont allées très vite .C'est avec émotions que ses amis et proches lui ont accompagné jusqu'à sa dernière demeure .Il a réussi en quelques heures rassemblé toutes les composantes de ce pays .Pour son ami de toujours Fou Malade c'est le Sénégal qui a perdu l'un de ses dignes fils .

Un soir pacotille me confiait ceci '' fou Malade est mon ami et je le crois sincèrement ,il est humain.Le rappeur au tic tic avait une grande admiration pour Malal.C'est une amitié sincères qui unissait les deux hommes .Pour Fou Malade leur rapport date de longtemps ".Nous avons partagé des choses très profond. Ce n'était pas juste des rapports entres artistes .Nous avons voyagé ensemble en Europe ,en afrique et partout au Sénégal .Nous avons partagé un travail ,des chansons qui ont eu des succès .C'est un un grand Homme .Malgré leur divergences Idéologiques .Les deux hommes ont toujours étaient de très bons amis .Pour Fou Malade ceci s'explique par la grandeur de pacotille "Un jour ,il m'a appelé au téléphone pour me dire Malal malgré nos divergences politiques et idéologiques n'oublie pas qu'on est des freres et sache que ce sera pour toujours .Le mouvement Hip Hop a perdu un de ses piliers et le Sénégal ,un de ses nobles fils .Conclut Fou Malade

SENEGAL:LE RAPPEUR SENEGALAIS PACOTILLE TIRE SA REVERENCE


Le rappeur Pacotille assure l'animation du meeting de l'opposition à la place de l'Obélisque




Le rappeur Cheikh Sadibou Fall, alias Pacotille, est décédé ce samedi des suites d un malaise dans une clinique Dakaroise . Pétri de talents, le rappeur aux tic-tics avait fait plusieurs featurings avec Viviane Chidid, Fou Malade, etc. Profond dans ses textes, il avait sorti un album “apocalypse” qui renvoie à la fin du monde ou «akhirou zaman». “Parce que nous constatons, aujourd’hui, que le monde touche à sa fin. Tout ce que le prophète (Psl) et les grands érudits de l’Islam avaient prédit est en train de se réaliser. C’est ce que j’ai essayé de résumer en 5 minutes dans le morceau qui porte le même nom que l’album. Je me suis beaucoup investi.«Est-ce que nous sommes à la fin du monde?». Regardez la recrudescence de la violence, l’oppression que les Etats-Unis exercent sur le monde, le retour de l’esclavage avec la nouvelle colonisation occidentale, l’hypocrisie… Je pense que les personnes qui écouteront cette chanson se poseront la même question. Il reste entendu que chacun se fera, après, sa propre opinion”, disait-il. Récemment il a sorti un single qui s’intitule «le féticheur qui veut manger le bâtisseur». Avec comme acteurs principaux Macky Sall (féticheur) et Karim Wade (bâtisseur), s attaquant ainsi au régime de Macky Sall. A la question pourquoi il soutenait Maitre Wade ,il répondait toujours par "Avant de militer pour le Pds, j’ai d’abord observé le champ politique et seul le Président Abdoulaye Wade me donnait de l’assurance. Et, c’est pourquoi je me suis battu avec lui en 2007 et en 2012”, soutenait-il.

BOUDAL NDIATH

JOURNALISTE -CONSULTANT CHEZ AFRICPOST

jeudi 2 juillet 2015

Un an après les locales de 2014, un coup d’œil sur le rétroviseur

Un an après les locales de 2014, un coup d’œil sur le rétroviseur



Le 29 juin dernier, ce fut, un an, jour pour jour, l’anniversaire des élections locales au Sénégal, tenues le 29 juin 2014. Ces consultations électorales ont marqué un tournant décisif de la décentralisation de notre pays.


Depuis 1872, date de création des communes de Gorée et Saint Louis, le Sénégal s’est lancé dans un processus irréversible de renforcement continu de la décentralisation. 2014 marque l’avènement d’une reforme baptisée «Acte III de la décentralisation» qui consacre, entre autre, la communalisation universelle. L’objectif général, visé par cette réforme, est d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Si la réforme, en elle-même, est noble et novatrice, il convient de signaler que depuis sa mise en application, des incohérences sont notées et risquent de produire l’effet contraire.

Nous demeurons convaincus que le véritable développement doit être endogène, le véritable développement se fait à partir des collectivités de base. C’est pourquoi, nous étions personnellement investis au niveau de notre terroir : la commune de Bokidiawé. Chaque territoire a ses spécificités, ses caractéristiques, ses particularités. Nous sommes un fils de ce terroir, nous en connaissons les coins et les recoins. Nous en maîtrisons les potentialités économiques et les limites géographiques.

Nous avions décidé de nous engager, d’apporter une contribution à ce développement local. C’est sous ce rapport que nous avions mis sur pied un mouvement politique, local et indépendant : « PELLITAL », Pellital comme détermination, Pellital comme volonté à refuser le statut quo, Pellital pour changer la situation avec des hommes et des femmes déterminés et fondamentalement engagés. C’est, pour nous, l’occasion d’adresser nos sincères remerciements à toutes les personnes qui ont cru en Pellital et qui nous ont accompagnés partout. Pellital avait plusieurs points de particularité : c’est un mouvement animé essentiellement par des jeunes, un mouvement sans aucune attache politique (parrainé par aucun parti) mais surtout qui manifestait partout la transparence et avait la vérité en bandoulière. Pas de moyens financiers, seulement la forte détermination de ses membres. Ceci montre merveilleusement bien que nous pouvons faire de la politique autrement.

Nous avions sillonné tous les villages de la commune de Bokidiawé. Nous avions rencontré tous les acteurs et échangé avec toutes les couches de la population.

A l’issu de ces élections, ce fut une joie immense. Pellital avec ses moyens limités et ses quelques mois d’existence a eu des résultats honorables, plus particulièrement à Doumga Ouro Alpha où il a remporté tous les bureaux de vote devant de fortes coalitions et des leaders historiques. Ce fut un coup de tonnerre dans un ciel serein. C’était une belle manière de montrer que les populations ne peuvent plus être bernées. Cette victoire a été possible grâce à la détermination de tous : qu’ils reçoivent là l’expression de notre profonde gratitude.

Cependant, il est regrettable de signaler qu’au niveau du conseil municipal de Bokidiawé, les choses sont à la traîne. L’exécutif local est désarticulé, avec une absence de politique cohérente et d’un plan sérieux. L’équipe municipale est à la fois « aveugle » et « sourde ». Aveugle parce qu’elle n’a aucune vision même floue de ce que la municipalité doit faire, sourde parce qu’elle est allergique aux conseils et orientations des conseillers avertis. Logique pour logique, les autorités locales tâtonnent et tergiversent. Ignorance, népotisme, fausses vérités… caractérisent déjà la gestion. Les attentes sont déçues. Le pouvoir entre les mains d’une équipe si désorganisée n’a plus de boussole morale. Et le pouvoir sans boussole morale peut avoir des conséquences dramatiques.

Et pourtant la commune de Bokidiawé regorge d’énormes potentialités sur le plan économique. Même si la liste gagnante avait un programme de campagne, on sait qu’une vision n’est jamais suffisante en elle-même, il faut un homme qui a une solide expérience pour la mettre en œuvre. Bref, c’est un frein qu’il faudra impérativement contourné.

J’en appelle à la prise de conscience de toute la population, de tous les conseillers élus en particulier le bureau municipal. J’appelle à un sursaut patriotique face à cette grave situation car si on attend que l’eau chaude devienne bouillante, on ne pourra que constater, impuissant, l’évaporation.

Des initiatives seront bientôt lancées. Et si nous aspirons à un avenir pacifique et prospère, alors nous devrons mettre de coté nos rancœurs personnelles et nous serrer les coudes car tout peut nous séparer mais la commune de Bokidiawé au moins, nous la partageons. Pour le bien de celle-ci et de ses habitants, aucune action ne sera de trop.
En effet, quand on commence à labourer, on ne peut pas s’arrêter avant d’arriver au bout du sillon. Nous devons poursuivre dans cette voix.

Ainsi, nous allons faire un pas et puis encore un autre car il reste beaucoup de travail à accomplir. Nous ne sommes pas arrivés au bout du sillon. Donc nous allons continuer à labourer parce que le contexte nous l’exige. Le point doit s’ouvrir et va s’ouvrir. Si ce n’est pas avec nous, alors avec qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?


Elimane Abdoul FALL
Conseiller municipal à Bokidiawé
Président du mouvement Pellital
fallelimane@gmail.com      

AMADOU DIARRA RESPONSABLE POLITIQUE DU PDS, MAIRE DE LA COMMUNE DE PIKINE NORD « L’ARENE NATIONALE NE SERA PAS CONSTRUITE DANS LA COMMUNE DE PIKINE NORD ... »


 Le maire de La commune de Pikine n’est pas d’accord sur  la construction de l’arène national dans sa commune .Pour Amadou Diarra aucune étude sérieuse n’a  pas été faite. L’ancien député du pds dans cet  interview nous fait une analyse politique sur la modification du règlement intérieur de  l’assemblée national intervenue cette semaine .Pour l’ancien  parlementaire cette modification vise à  projeter Modou Diagne Fada, le président du groupe parlementaire libéral. Entretien
QUEL ANALYSE FAITE VOUS DU VOTE  DE LA LOI MODIFIANT LE REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE?

Je voudrais d’abord préciser que Macky Sall manque de générosité  démocratique parlementaire .Avant les élections anticipées de 2001 pour avoir un groupe parlementaire, il fallait avoir le dixième de l’assemblée nationale. Apres les élections il s’est trouvé que le pds était largement majoritaire parce que Wade venait d’arriver au pouvoir .Le Parti socialiste a eu uniquement 10 députés ,l’alliance des forces du progrès de Moustapha Niasse avait 11deputés .Personne n’avait le dixième de l’assemblée pour avoir un groupe parlementaire .Alors Abdoulaye Wade ne pouvait pas imaginer une assemblée national monocolore avec un seul groupe parlementaire .C’est ainsi qu’il a demandé aux députés de son groupe de faire une proposition de loi pour aller dans le sens de réduire la possibilité d’avoir un groupe parlementaire de 12 à 10  .Aujourd’hui  le président Macky Sall qui trouve que l’assemblée national n’a que deux groupe parlementaire ( le groupe Benno book yaakar et le groupe libéral dirigé par Modou Diagne Fada ).Ma lecture est que cette loi protège Modou Diagne Fada .Comment ?.Si aujourd’hui il y’a que 4 députés qui ont voté contre .Mais quel est l’attitude du groupe libéral dirigé par Modou Diagne Fada ? Vous n’êtes pas étonné de ne pas voir un groupe parlementaire dirigé par Modou Diagne Fada se battre contre cette loi ? Le groupe libéral composé de 12 députés,4 seulement ont voté  contre .Pourquoi ils n’étaient pas présent pour montrer à l’opinion que le groupe du Pds est contre cette loi .Si aujourd’hui Modou Diagne Fada est renvoyé du Pds, il va quitter le parti avec quelques députés .Donc pour sanctionner le PDS le parti sera obligé d’aller cherche d’autres députés pour avoir au minimum 15 et ce sera très difficile pour nous de l’avoir au sein de l’hémicycle .C’est une façon de consolider le groupe parlementaire actuel dirigé par  Modou Diagne fada .Macky vient de nous dire clairement de laisser Modou Diagne Fada tranquillement sinon le pds va perdre son groupe parlementaire à l’assemblée national .En réalité les analystes politiques n’ont pas décortiqué le but réel  de cette loi
QUE PENSEZ-VOUS DE L’AUGMENTATTION DU MANDAT DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ?

Moustapha Niasse président de l’assemblée national devait cracher sur cette proposition de loi  . La loi Sada ndiaye existe avant que Macky Sall ne soit président de la République .Le premier projet de loi en terme de rupture annoncé devrait prendre en charge l’augmentation de  la durée du mandat du président d l’assemblée national .Je pense qu’il était plus cohérent de se pencher sur cette loi des le début .Macky Sall ne l’a pas fait parce que la loi Sada Ndiaye était pertinent d’autant plus qu’elle l’arrangeait  .Le même manque de confiance qu’Abdoulaye Wade avait en Macky pour introduire cette loi c’est ce manque de confiance que Macky Sall a envers Moustapha Niasse .Ce n’est pas en réalité pour les besoins d’une institution démocratique parlementaire très forte .
VOUS ETES LE MAIRE DE LA COMMUNE DE PIKINE OU L’ARENE NATIONAL DOIT ETRE CONSTRUIT .ON SAIT QUE VOUS ETES CONTRE .OU EN ETES VOUS DANS VOTRE LUTTE CONTRE CETTE ARENE ?

J’entend le ministre des sports Matar Ba dire que l’arène national sera à Pikine nord, mais je vous dis il y’aura pas d’arène national dans la commune de Pikine .le gouvernement veut construire l’arène nationale sans faire des études sérieuses .Dans le commune de Pikine nord les gens ne sont pas d’accord sur la construction de cette arène .Aujourd’hui les responsables de l’APR sont entrain de faire des réunions pour essayer d’enrôler les jeunes dans leur jeu .ils sont entrain de promettre aux jeunes des monts et merveilles pour qu’il vote pour le construction de l’arène dans leur commune .Ils sont entrain de diaboliser Amadou Diarra le maire  .Si on se fie à la commission nationale  chargé de valider une étude  d’impact environnementale et sociale .Il y’a deux mois les experts ont rejeté la construction de l’arène nationale à pikine nord .Ils disent que techniquement  l’arène national ne peut pas s’ériger à  pikine nord. Les autorités sénégalaises n’ont pas voulu faire une étude sérieuse sur la construction de l’arène nationale. Il faut que le gouvernement respecte les institutions de ce pays .L’avenir des nos enfants est  en jeu avec la construction de l’arène nationale dans la banlieue .Les habitants ont besoin des choses beaucoup plus intéressantes que l’arène national .La banlieue a des jeunes ambitieux qui veulent qu’on les aide dans les études et dans la formation .ils ont leur mot à dire dans la bonne marche du Sénégal .Le  Sénégal dispose des espaces qui peuvent abriter l’arène national .Je suis pas contre la construction d’une arène national pour le Sénégal .Je suis sénégalais j’aime la lutte ,je suis un vrai amateur .Mais un bon projet on doit  bien l’ étudié .Je parle pour l’avenir de nos enfants .En tout cas moi je suis le maire de la commune, je suis prêt à poursuivre l’état du Sénégal devant les tribunaux . Nous sommes entrain de travailler pour que l’arène national ne soit pas érigée  à Pikine nord .Il faut que les sénégalais sachent la vérité dans la construction de cette arène

BOUDAL NDIATH

JOURNALISTE  CONSULTA NT CHEZ  AFRICPOST

Sénégal: Trois questions á Monsieur Souleymane SOKOME, juriste et politologue



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Le Sénégal vient de remettre le mandat du Président de l’Assemblée nationale á 5 ans. Quelle analyse en faites vous?
L´article 60 de la constitution sénégalaise stipule clairement que les députés à l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct. Leur mandat est de cinq ans. Donc juridiquement et politiquement parlant il n´est pas logique que le mandat du Président de l´Assemblée nationale soit une année. Je me pose d´ailleurs la question de savoir « comment un deuxiéme personnage de l´Etat jouant un rôle essentiel dans la vie politique d´une nation et disposant de nombreuses prérogatives peut avoir un mandat inférieur á la législature? Pour un pouvoir législatif digne, stable et respectueux, il fallait absolument une nouvelle loi modifiant l´incohérence politique initiée par Sada Ndiaye et adoptée en 2008 pour écourter le mandat du Président de l´Assemblée nationale á l´époque en l´occurrence l´actuel Président de la République, le Président Macky Sall.
Quelle appréciation faites-vous de la modification du réglement interieur de l’Assemblée nationale qui vient d’être votée par le parlement sénégalais pour augmenter le nombre de députés pour un groupe parlementaire ?
Vous savez dans les démocraties á régime présidentiel ou parlementaire la survie du pouvoir exécutif dépend de la stabilité du Parlement. La création facile d´une conjonction de groupes parlementaires incapables de s´allier pour constituer une nouvelle majorité pourrait aboutir á des blocages causant l´instabilité gouvernementale. Pour éviter cela plusieurs pays imposent 15 députés pour former un groupe parlementaire. Par exemple dans la plupart des pays de l´Union européenne y compris le Parlement européen. L´inconvénient est que dans ce cas de figure, il est difficile pour un député d´exister á l´Assemblée nationale sans groupe parlementaire.  
Depuis quelques  temps on constate une relation tendue au sein de Benno Book Yaakar notamment entre le Ps et l’Apr. Est ce cela n’annonce pas la fin d’un compagnonnage entre alliées ?
La gestion d´une coalition politique peut s´avérer difficile sans une coordination efficace et de bonnes communications internes en dehors des idéologies politiques différentes. Donc il faut faire preuve de souplesse et d´ouverture d´esprit mais surtout primer l´intérêt général sur l´intérêt particulier. La Chanceliére allemande Angela Merkel totalise par exemple deux grandes coalitions pacifiques en trois mandats. Chez les politiciens allemands quelles que soient leurs divergences politiques, s’il s’agit de défendre l’intérêt de l’Allemagne ils se regroupent tous en une seule personne. C’est quelque chose qu’on devait prendre comme référence chez nous au Sénégal. 
Interview réalisée par Boudal Ndiath