mercredi 18 février 2015

REPORTAGE : A la découverte de l’ile amorphile : Une ile à « mort vite »


Dans le département du Podor se trouve une bande de terre d’une superficie de 1250km .Dans cette partie du Sénégal y vivent 90mille âmes reparties dans 100 villages coincées entre le fleuve Sénégal et son affluent, le Doué  .Ces habitants ont d’énormes difficultés liées surtout à l’enclavement de la zone .Voyage au cœur d’une ile laissée à elle-même.
 

L’ile amorphile  est décrite comme l’une des zones les plus pauvres et les plus enclavées du pays. L’enclavement a fini de rendre la vie très difficile dans cette partie du Sénégal. Sous une chaleur accablante d’un mois d’octobre pas comme les autres dans le fouta .Il est 9h à  Dodel ,chaleur est son comble avec un temps sec ,le bus des voyageurs venant de Dakar vient juste de garer .Parmi ceux qui sont descendu de ce bus certains sont arriver a quai et d’autres doivent reprendre le chemin .Ils viennent de parcourir le plus facile maintenant reste le calvaire pour arriver chez eux dans les profondeurs du fouta sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie . A la gare de Dodel des charrettes sont garés et attendent des clients qui continuent vers l’ile amorphile . La le prix d’une charrette peut dépasser le prix d’un voyage pour Dakar et pourtant entre Dodel et l’ile amorphile le parcours n’est pas si long « Ici nous transportons les clients vers l’ile amorphile il nous arrive parfois pour un seul  voyage de taxer 10000frs Cfa à un client surtout s’il est seul .La cherté du transport s’explique par l’enclavement .Dans cette partie du fouta il n’ya pas de bonnes routes. En période d’hivernage c’est la catastrophe il est impossible de sortir de la zone nous dit Amadou chauffeur de charrette Ces propos se confirment quelques minutes plus l’orsque deux amis viennent pour demander à un des chauffeurs de les transporter  à Demete ,un village de l’ile amorphile .Sous l’arbre le chauffeurs et les clients palabrent mais difficilement .Pour les clients il n’est pas question de payer aussi cher. «  Nous venons de Dakar ,nous avons 7000francs jusqu’ici la encore ils veulent nous faire payer 8ooofrancs pour aller dans un village qui se trouve presque a une trentaine de kilomètres d’ici c’est pas raisonnable .C’est vrai qu’il est très difficile d’accéder dans ces villages de l’ile ammophile mais quand même les transporteurs doivent aussi aider les clients .Finalement un accords est trouvé entre clients et passagers après un de très longues discutions d’autres sont venu s’ajouter entre temps aux deux clients .Maintenant la charrette est complet les clients sont au nombre de 6 .Je viens m’ajouter pour faire avec eux ce long et périlleux voyage .La fatigue se lisait dans le visage de la plupart de ces voyageurs « Nous sommes très fatigués ,nous avons voyagé toute la nuit ,j’ai quitté Dakar hier vers 19h et jusqu'à  présent je suis pas arrivés chez moi c’est vraiment difficile affirme une dame assise à mes cotés .Pour masquer la fatigue certains des s essaient de détendre l’atmosphère en chamaillant le chauffeur de la charrette .L’homme qui à l’allure d’un adulte de 40 ans n’a pourtant que 32ans .Amadou a pratiqué ce métier de charretiers presque toute sa vie « Je connais bien la zone ,j’ai grandit ici .je gagne bien ma vie dans mon métier qui est maintenant devenu une passion pour moi  »Apres 20 minutes a bord de la charrette nous voici sur le fleuve Sénégal ,nous devons descendre pour passer le premier obstacle Le fleuve  Sénégal  .Cette traversée se fera dans des conditions à haut risque .
 
 
 
L’ile amorphile  souffre d’un manque criard d’infrastructures
Dans cette partie du Sénégal il y’a manques infrastrure de base .Les populations ont d’énormes difficultés dans tous les domaines .Les activités économiques sont au ralentit. Sur le plan sanitaire ,les populations en souffre énormément .Dans toute l’ile il n’y a pas un seul hopital.Pour se soigner il faut parcourir parfois des centaines de kilomètres . Dans toute l’amorphile il n’y pas un seul médecin Le centre de santé de cas toujours en construction depuis maintenant 11ans. La pose de la première pierre de ce centre date de 2003 mais pas toujours fonctionnelle .Et personne n’a une explication de l’état des travaux .Tantôt on évoque le décès de l’entrepreneur mais personne n’a aucune exacte .Il serait important que les autorités sénégalaises nous disent pourquoi  les choses n’avancent pas  »a affirmé Idriss Giro sene habitant de cas -cas .Et Monsieur Séne d’y ajouter «sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie ,une longueur presque de 200 km .Il n’ya pas de médecins ,il n’ya de sage femme  La situation est alarmant ,nous lançons un appel aux autorités sénégalaises.
La situation de l’éducation est aussi difficile, les collèges et lycées de l’ile amorphile ne sont pas outillés. Les élèves travaillent dans des conditions tres difficile .Nous avons certes plusieurs lycée mais ces lycées ne veulent rien dire parce que pour faire nos examens il faut aller jusqu'à Ndioum  très loin d’ici .Dans toute l’ile il n’ya aucun centre pour les élèves .Ici les parents d’élèves sont très fatigués. Nous dit un habitant de Douguel
L’ile amorphile grenier agricole du Sénégal ?
Pourtant cette partie peut être le grenier du Sénégal si elle est bien exploitée. L’ile amorphile regorge de terres fertiles et est entourée d’eau .la culture du riz peut bien fonctionner dans cette partie du Sénégal .Le plan Sénégal émergent qui est a une ambition faire revenir le Sénégal vers l’agriculture .Notre pays dispose de toutes les ressources pour pouvoir arriver a ses fins .Cette bande de terre doit être valorisé par l’état du Sénégal pour aboutir à l’autosuffisance alimentaire comme le prône le président Macky Sall dans son programme du plan Sénégal Emergent (PSE)
 

 
BOUDAL NDIATH
CONSULTANT CHEZ - AFRICPOST 

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