dimanche 8 novembre 2015

30eme anniversaire du Dande lenol :La longue marche d’un orchestre qui a marqué l’histoire de la musique africaine



 Il est impossible de parler de la musique africaine et particulièrement du Sénégal sans parler du Dandé lenol .Baaba  Maal et son orchestre ont su s’imposer de la plus belles des manières.En 1983,baaba Maal à paris entend le décès de sa maman il décide de revenir à Dakar pour les obsèques de celle-ci .Il n’avait pas programmé de rester longtemps au Sénégal , mais Baaba rencontre El Hadji Ndiaye (Patron de la2stv ) qui le convient de rester pour quelques  temps « Un jour El hadji m’appel chez lui et me convient de rester un peu au Sénégal ,et nous avons mis ensemble le groupe Wandama et avons enregistré une cassette  .Je suis resté quelques temps au Sénégal avec le groupe mais mon ami Mansour Seck  à paris me manquait beaucoup .J’ai finalement décidé de rentrer  en France .En concertation avec El hadji j’ai rejoint mes amis (Mansour et  Aziz Dieng )   quelques temps après  mon arrivé que nous avons créé  le Dandé lenol» me disait l’artiste. Baaba Maal et ses amis  qui jouent  pour des associations de ressortissants africains vivant en France et un peu partout en Europe commencent à être adopté par un public varié c’est ce qui leur a valu  d’ailleurs l’invitation  de l’université de Bruxelles (Belgique). « Un soir nous sommes invités à Bruxelles par l’université .Nous avons fait un concert très bien apprécié par les étudiants .Apres la soirée, un étudiant du nom de Philipe Goffin se présente devant moi très ému et me dit Baaba j’ai beaucoup aimé votre prestation et dorénavant je vais vous accompagner dans votre carrière musicale .Philipe m’apprend qu’il est gérant du studio de son père .Il me demande de passer enregistrer  gratuitement quand je veux. Cet étudiant m’a beaucoup aidé .D’ailleurs beaucoup de  mes morceaux comme taara  ont été enregistré dans ce studio de Phillip Goffin .A chaque fois que nous avions un peu de temps Mansour Seck, Aziz Dieng et moi partions à Bruxelles pour enregistrer » affirme Baaba Maal nostalgique de leur séjour parisien des années 80. Baaba Maal et ses amis continuent de fréquenter les restaurants et boites parisiennes devant un public qui ne comprenait pas certes les paroles mais qui aimait la belle voie de la sirène comme on l’appelais au lycée Charles Degaulle et ses sonorités qui font  voyager .Tout en s’ouvrant au monde occidentale baba conserve son attachement à son peuple et à ses amis surtout .Les associations sénégalaises en France à l’époque ont été d’un grand apport pour le groupe . La force du Dandé lenol tout au long de ces trente ans de Musique a été la solidarité et le respect mutuelle entre membres du Groupe « Le Dandé lenol est une famille, après les concerts les musiciens sont toujours ensemble ,nous avons réussi à cultiver une cohésion au sein du groupe .En dehors de la scène les membres sont de vrais complices » Confie un technicien.  Pour  Amadou Labo un témoin de ces 30ans Feu Mbassou Niang a joué un rôle très important dans la cohésion du groupe  « . Si aujourd’hui le Dandé  lenol a réussi cette prouesse je peux dire que Mbassou y a jouer  un rôle determinant .Mbassou a été un vrai leader au sein du groupe  » affirme ce compagnon fidèle qui se souvient de leur première rencontre au Mali. « En 1975 baaba Maal, Mansour Seck et d’autres musiciens me trouvent à Bamako pour faire des recherches .Ce jour je me souviens avoir eu une discussion avec Baaba Maal .J’étais vraiment étonné de voir un jeune intellectuel avec sa guitare en compagnie d’autre musiciens venir jusqu’au mali. Sincèrement je me disais que la place de Baaba Maal n’était pas dans la musique mais plutôt dans l’administration ».
Pour ces trente ans certes tout n’a pas été rose mais Baaba Maal et le Dandé lenol ont su s’armer de courage et de patience pour participer au rendez-vous de la musique mondiale. Ces propos d’ Aziz Dieng membre actuel du ministère de la culture en disent long  « Au début nous avons  vraiment souffert à paris, ils nous aient  arrivé de jouer dans des restaurants parisiens juste pour manger » .Pour lui cette souffrance a forgé le Dandé lenol et les a pousser d’ailleurs à faire de la musique un moyen de lutte contre la pauvreté. Si le Dandé lenol a su marqué son empreinte sur la scène musicale sénégalaise c’est du à deux choses Pour Talla Faye membre du groupe « Le  Dandé lenol a su d’abord conserver son  noyau dur composé de Massamba Diop, Hilaire Chaby ,Mansour Seck ,Mama Gaye ,Barou Sall ,Alioune Diouf, Bada Seck etc .Ces gens ont toujours été fidele au groupe malgés les nombreuses sollicitations .L ‘autre chose est que Baaba Maal a su toujours se rapprocher d’avantage de ses musiciens .Sur scène ce sont de vrais complices  et en dehors ce sont de vrais amis .Il y’a toujours le respect mutuelle entre membres du groupe »
En 30ans d’existence presque toutes les grandes salles de spectacles du monde ont accueilli ce groupe mythique .Le succès mondiale du Dandé lenol arrive en 1994 avec l’album  Firin' in Fouta et le titre African Woman.Pendant trois ans il enchaîne les tournées mondiales, dont la première partie de Santana en 1996 au stade de Wembley enAngleterre, avant d'enregistrer Nomad Soul en 1998.Quelques mois avant son deces l’ex menager du Dandé lenol que j’ai croisé à la place du souvenir de Dakar  me confie ceci « Vers la fin des années 90 nous avons vraiment marqué un grand coup en Europe .En Angleterre ,les sollicitations venaient de partout ,parfoi .Le peuple anglais aiment beaucoup ce que nous faisons .Pour les anglais le dandé lenol est l’un des plus grands groupe d’Afrique »Mbassou Niang exprimait ces propos en prélude des 25ans du Dandé lenol .Pour l’ex ménager du Dandé lenol leur sacrifice a vraiment servi à quelques chose de concret pour le continent africain. Encore pour ces trente ans de musique le dandé lenol a écrit une autre page de l’histoire de la musique sénégalaise qu’elle a honoré partout dans le monde
BOUDAL NDIATH

JOURNALISTE –Consultant chez Africpost 

mercredi 28 octobre 2015

FOU MALADE :''L'etat doit penser à des peines alternatives pour les detenus ''





Suite à la gréve de faim entamé depuis hier par les prisonniers de la maison d’arrêt et de correction de rebeuss ,le rappeur fou malade se dit très inquiet de la situation de ces derniers "la situation des prisonniers au senegal est très compliquée ,ils vivent dans des conditions inhumaines dans les prisons .Fou Malade pense qu'aujourd'hui l’état du senegal doit revoir   la situation de ces senegalais vivant dans les prisons .Pour le rappeur la meilleure solution pour désengorger nos prisons c'est de mettre des peines alternatives pour ces détenus ''Ceux qui sont dans les prisons peuvent être utile pour le senegal On doit les sortir et  les faire travailler pour des travaux d’intérêt publiques affirme t-il et le rappeur d'y ajouter  que ces détenus peuvent participer à booster l'agriculture su senegal .
Cependant le rappeur engagé au coté des détenus pour leur réinsertion sociale pense que le vrai problème des prisons émane de la justice elle même ''Il y'a peu de chambre d'instruction ce qui retarde les dossiers en instance de jugement .

BOUDAL NDIATH

Grève à Rebeuss: Les détenus s'en prennent aux matons, les meneurs placés en isolement

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La rébellion est en marche à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Les détenus en grève de la faim depuis 48 heures pour dénoncer les longues détentions préventives ont accueilli la nouvelle de la mort d’un des leurs avec une grande colère, relève L’As. Pour manifester leur colère, ils n’ont pas hésité à s’en prendre aux matons. Selon le journal, l’ambiance était électrique à la prison, où les détenus ont abreuvé les gardiens pénitentiaires d’injures avant de se déchainer, tapant sur les grilles. Acculée, l’administration pénitentiaire a renforcé la sécurité de la prison en faisant appel à davantage d’Éléments pénitentiaires d’intervention (Epi). Les personnes identifiées comme étant les meneurs de cette rébellion ont été placées en cellule d’isolement. Malgré leur vive contestation, le journal indique que le détenu annoncé mort est bien vivant. Il a été évacué à l’infirmerie dans un état critique, mais serait même retourné dans sa cellule plus tard dans la journée.

Source :Seneweb

lundi 26 octobre 2015

Macky Sall, président du Sénégal, invité d’iTELE



Le président du Sénégal, Macky Sall, était l’invité de la chaine française d’iTELE avec la journaliste Audrey Pulvar. Il est notamment revenu sur son parcours politique et son passif avec Abdoulaye Wade, avant d’évoquer différentes questions de droits humains dans son pays, homosexualité, avortement et délits de presse notamment. Il est revenu sur la situation économique du Sénégal et sur son combat contre la corruption avant d’évoquer son analyse de questions internationales, telles que la menace terroriste en Afrique, la crise des réfugiés et le réchauffement climatique.

Macky Sall, un président 100% africain
A l’évocation de son parcours, le président sénégalais ne cache pas sa fierté d’avoir fait entièrement ses études dans son pays, même s’il note que pour certaines spécificités, le Sénégal doit construire des collaborations avec de grandes écoles et universités, notamment en France
Je suis très honoré d’être un président de la république issu du produit national et de l’enseignement public de mon pays. J’ai fait mes études entièrement au Sénégal, du primaire à l’université, où je suis sorti ingénieur géologue.
Et de revenir sur son parcours politique, tantôt Maoïste et marxiste, pour terminer “libéral-social” selon ses termes.
Pendant la période estudiantine, j’ai été Maoïste, j’ai quitté les mouvements de gauche à l’université étant conscient que ma fibre n’était pas d’être marxiste, mais je combattais à l’époque un système, la gauche sénégalaise a été la meilleure école de formation des élites. Plus tard, je suis sorti, j’ai embrassé le libéralisme, depuis 1988, j’ai engagé cette philosophie libérale, je suis un libéral-social, j’ai gardé le caractère social dans ma politique libérale.
L’occasion pour Macky Sall de préciser la position de la politique qu’il défend, à la tête de l’Etat sénégalais.
Je développe une politique libérale avec une forte connotation sociale, ce que nous voulons, c’est une politique qui s’inspire des politiques économiques, mais qui se base sur la philosophie de la liberté de l’individu dans un environnement où l’Etat doit intervenir et réguler pour aider les plus faibles.
“Je me suis engagé pour la dépénalisation des délits de presse”
Macky Sall est également revenu sur la question des délits de presse, précisant que le projet de dépénalisation qui avait été avancé par le gouvernement précédent son arrivée au pouvoir n’avait pas été voté, en raison d’un refus des députés. Il s’engage à travailler pour reprendre ce projet et l’adopter prochainement au Parlement. Il assure que, “sous sa gouvernance”, l’on ne verra jamais un journaliste mis en prison pour un délit de presse.
Dans mon pays, il y a eu un débat qui a précédé mon arrivée à la tête du pays, un code de la presse a été engagé, le gouvernement l’avait transféré au Parlement, les députés n’ont pas voulu le voter. Je me suis engagé à travailler pour la dépénalisation des délits de presse. Vous ne verrez jamais, sous ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour un délit de presse. C’est normal, lorsqu’on intervient sur une matière qui touche à la sécurité nationale, on doit être interpellés, ce n’est pas parce qu’on est journalistes qu’on est au-dessus des lois. Le délit de presse n’est pas dépénalisé mais les journalistes n’ont aucun discours au Sénégal, nous y travaillons, j’ai demandé à mon groupe parlementaire de reprendre ce projet et de l’adopter prochainement au Parlement.
Macky Sall contre la délinquance en col blanc qui a fait trop de mal à l’Afrique
Fort de sa position à la tête du Sénégal, Macky Sall a martelé ce qui fut l’un des éléments forts de sa campagne présidentielle: combattre la corruption. Pour lui, la délinquance en col blanc a fait trop de mal à l’Afrique, qui est aujourd’hui dans l’incapacité d’investir massivement pour développer son économie. Il refuse tout gaspillage, pour ainsi permettre de nourrir les initiatives visant à développer notamment l’éducation et l’agriculture de son pays.
Déjà candidat, j’avais indiqué que si j’étais élu, j’allais mettre en place des politiques qui allaient lutter contre la gabegie, les détournements de deniers publics, contre la délinquance financière, surtout la délinquance en col blanc qui a fait trop de mal à l’Afrique, qui souffre de manque de ressources de toutes sortes. Au moment où nous devons injecter des ressources considérables pour l’éducation, l’agriculture, on ne peut pas laisser une politique de gaspillage s’installer.
“Au nom de quoi, la dépénalisation de l’homosexualité devrait être une loi universelle?”
Lorsqu’il s’agit des droits humains, Macky Sall prévient que ce ne sont pas les organisations des droits de l’homme qui gouvernent le Sénégal. Avant tout, il estime que la population sénégalaise a ses représentants, élus démocratiquement. Pour le président sénégalais, il faut respecter les croyances et les convictions d’un pays et de sa société, avoir la modestie de comprendre que tous les pays ne sont pas les mêmes.
Sur la question de l’homosexualité, il estime que chaque société doit pouvoir apprécier cette question selon ses capacités
Nous avons notre code de la famille, nous avons notre culture, nous avons notre civilisation. Il faut que les gens aussi apprennent à respecter nos croyances et nos convictions. Au nom de quoi on doit penser que parce que ailleurs, on pense que l’homosexualité doit être dépénalisée, que ça doit être une loi universelle ? Au nom de quoi ça doit être une loi universelle ? Il faut respecter le droit également pour chaque peuple de définir sa propre législation, je ne vois pas pourquoi on doit nous imposer cette vision. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que tous les pays ne sont pas les mêmes, n’ont pas les mêmes histoires, évolutions, chaque pays a son propre métabolisme. Ce sont des problèmes de société, chaque société doit apprécier selon ses capacités. Personnellement, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Qu’ils soient homosexuels, c’est leur problème, ce n’est pas mon problème.
Sur la question de l’avortement, le président sénégalais met en avant des évolutions positives, notamment en cas de viol ou d’inceste, promettant que la question de l’avortement sera prochainement abordée plus largement au Sénégal
Le droit de l’avortement est abordé chez nous, il y a des évolutions positives dans le sens où pour certains cas de viol et d’inceste, le viol doit être autorisé. Je pense que dans un proche avenir, cette question devra être abordée au Sénégal.
Le Sénégal, à l’économie jeune et informelle
Le plan de Macky Sall est clair, précis: un objectif de croissance de 7% à tenir sur une longue période. Il note à juste titre que le chemin pour y arriver sera sinueux, notamment parce que l’essentiel de l’économie sénégalaise est informelle et qu’il s’agira dans les prochains mois, voire prochaines années, de recenser cette économie informelle, pour la faire entrer dans les statistiques officielles du pays.
En parlant de statistiques, le président sénégalais livre son analyse sur la question du chômage dans son pays: sur 13.6 millions d’habitants, 400.000 seraient salariés, et plus de 2 millions de personnes feraient partie de cette économie informelle. Il situe le chômage entre 16 et 20%, mais précise que la population sénégalaise est très jeune, 65% ont en effet moins de 25 ans et ne sont pas encore considérés comme faisant partie de la population active sur laquelle se basent ces chiffres du chômage.
Au Sénégal, sur une population de 13.6 millions, nous avons moins de 400.000 salariés, mais plus de 2 millions de travailleurs informels. Nous avons lancé une politique de recensement de toute cette économie informelle. Le taux de chômage, je le situerais entre 16 et 18/20%, c’est beaucoup mais nous avons une population très jeune : au Sénégal, 65% de la population a moins de 25 ans. Plus de 70% n’ont pas encore 35 ans, c’est à la fois important mais relativement correct si on intègre tout ce qui est informel et non pris en charge dans les statistiques officielles.
Le terrorisme, une menace pour l’Afrique
Sur la question terroriste, Macky Sall salue l’action de François Hollande, au Mali et en Centrafrique. Il livre une analyse sans concessions sur l’aisance des groupes terroristes aussi bien militaire qu’économique, face à des Etats africains qui manquent de professionnalisme militaire, et qui ont besoin d’agir dans un cadre législatif qui demande du temps, notamment lorsqu’il est question de faire voter une résolution à l’ONU, qui peut prendre selon ses termes 2 à 3 mois, laissant ainsi tout le temps aux organisations terroristes d’avancer sur le terrain.
Ce que François Hollande a fait au Mali a été remarquable, si cette opération Serval n’aurait pas eu lieu, peut-être aujourd’hui on ne parlerait plus du Mali. Ce qui a été fait en Centrafrique, il faut le saluer. Il faut professionnaliser les armées africaines, et il faut beaucoup de moyens pour aller face à ces groupes terroristes, qui n’ont pas de contraintes. L’Etat islamique a accès à des ressources pétrolières qu’il vend. Ce n’est pas rien si des groupes comme Boko Haram s’allient à l’EI. La Tunisie est un pays ami qui se bat pour contrer le terrorisme dans son pays, qui doit être aidée et accompagnée. La France ne peut pas être seule présente en Afrique, il faut que l’Europe participe pleinement dans cette campagne. Si les questions se posent chez nous, elles se posent aussi chez vous. Les problèmes sont globaux. Nos Etats n’ont pas les moyens de faire face, nos urgences sont ailleurs sur la santé et l’éducation.
Crise des réfugiés
Macky Sall récuse le terme de migration économique, lorsqu’on évoque la question des flux migratoires de l’Afrique vers l’Europe. Il rappelle que les Africains comptent aujourd’hui pour 4% seulement des flux de réfugiés arrivant en Europe, et que comme il s’agit d’une question sensible, certaines caricatures sont faites au sujet du continent africain. Il milite par ailleurs pour un développement des pays africains avant tout, et d’un soutien de l’Europe aux économies locales, pour ainsi donner plus de perspectives à la jeunesse africaine.
Je récuse le terme de migration économique, il y a une caricature qui est faite. On ne peut pas dire que tous ceux qui sont Africains et qui migrent sont des migrants économiques, ça ne correspond pas à la réalité. Les réfugiés en Europe, c’est pas les Africains, ils font moins de 4% des réfugiés globalement. La question est sensible en ce moment, mais le vrai problème, c’est le drame qui se passe dans la Méditerranée. Près de 3.000 morts, je ne dirais pas dans l’indifférence, mais avec une réponse inappropriée. Faudrait-il dire que tous ceux qui viennent de Syrie sont des réfugiés, et dire que ceux qui viennent du sud sont des migrants économiques ? Ce ne serait pas juste pour l’Afrique. Nous voulons travailler avec les Européens dans des schémas durables, dans des politiques de développement en amont dans des pays africains pour donner des perspectives à notre jeunesse.


Africpost

samedi 24 octobre 2015

250 millions de l’Espagne pour des projets agricoles au Nord du Sénégal



L’Ambassadeur du Royaume d’Espagne à Dakar, Alberto Virella, accompagné d’une forte délégation, a lancé, hier dans la capitale du Nord, la deuxième phase (de consolidation des acquis) du Psdar qui sera encore financée par la coopération espagnole pour un coût de 250 millions de FCfa et une durée de 18 mois.
En présence des autorités administratives, le directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) Ousmane Sow et le coordonnateur du Psdar Harouna Sow ont passé en revue les réalisations du Projet de soutien au développement agricole et rural par la formation et la promotion (Psdar 1) mis en œuvre dans la région nord depuis août 2012. Cette première phase du programme a été déjà financée par nos partenaires espagnols pour un coût global de près de 2 milliards de FCfa et une durée de 24 mois.
Des réalisations très importantes ont permis de contribuer efficacement au développement des communes rurales de Doumga Lao, de Gamadji Saré (Podor), de Gnith (Dagana) et de Fass-Ngom (Saint-Louis). L’Ambassadeur d’Espagne à Dakar s’est réjoui de ces résultats encourageants enregistrés dans le cadre de ce projet mis en œuvre dans de très bonnes conditions grâce à un partenariat fécond entre l’Agence régionale de développement et l’Agence andalouse de coopération internationale pour le développement (Aacid).
Alberto Virella a rendu un vibrant hommage au coordonnateur de ce programme Harouna Sow qui, en étroite collaboration avec son équipe et les experts de l’Ard de Saint-Louis, a aménagé et mis en valeur plus de 300 ha de terres cultivables avec des infrastructures structurantes et des équipements modernes de dernière génération pour booster la production agricole régionale et accroître le pouvoir économique des familles bénéficiaires. L’aménagement complet de terres agricoles avec des infrastructures et des équipements adéquats ainsi que le financement de campagnes agricoles entières ont été l’une des réalisations ou la réalisation la plus importante du PSDAR/SL dans les communes où il intervient. Cet état de fait a conduit à des records de récoltes jamais atteints dans les communautés bénéficiaires comme en témoignent les producteurs eux-mêmes.
Trois étangs de 8.500 m²
L’Ambassadeur d’Espagne a bien apprécié les efforts déployés dans le cadre de ce projet pour moderniser l’élevage grâce à la mise en place d’étables pour l’embouche bovine et ovine. C’est ainsi que dans le cadre de l’édification des infrastructures de production, le Psdar (première phase) a fait construire trois étables d’embouche dans les communautés rurales de Doumga Lao, de Ngnith et de Fass Ngom au profit de trois GIE (Dandé Séno, Jappo Liggey et Taïsir de Fass).
Le directeur de l’Aacid, Nestor Fernandez, le chef de la coopération de l’Aacid avec l’Afrique, Jorge Tellez, le coordonnateur de l’Aacid au Sénégal, Pablo Matos et autres experts de la coopération espagnole, se sont, eux aussi, bien imprégnés de ce qui a été fait dans le cadre de la construction de deux poulaillers de 1000 sujets chacun et d’une poussinière dans la commune de Fass-Ngom.
Les membres de cette délégation espagnole ont suivi attentivement l’exposé de Harouna Sow qui a mis en exergue cette ferme piscicole de 1.250 m² qui a été aussi aménagée à Gamadji Saré pour le compte du groupement des femmes de cette localité.
Ainsi, dans cette partie du Fouta, trois étangs de 8.500 m² ont été mis en valeur avec des rendements importants obtenus. Cette ferme qui a eu des expériences avec d’autres structures ou projets par le passé n’a jamais eu de récoltes qu’avec le Psdar avec des bénéfices importants pour ces femmes de Gamadji.
Appui du développement agricole et rural
Pour la disponibilité de l’aliment de bétail dans les communes rurales bénéficiaires du projet, sept magasins de vente d’aliment du bétail d’une capacité de 60 tonnes ont été construits à Doumga Lao (02), à Gamadji Saré (02), à Ngnith (02) et à Fass Ngom (01). Un fonds de roulement pour assurer un premier approvisionnement de 60 tonnes pour chaque magasin a été mis à la disposition des bénéficiaires.
A la demande des communes rurales bénéficiaires, le projet a mis en place dans ces collectivités locales des équipements bureautiques, informatiques et même électriques. Le coordonnateur du Psdar 1 Harouna Sow et le directeur de l’Ard Ousmane Sow ont bien apprécié la promptitude de l’Ambassadeur d’Espagne à venir clôturer le Psdar 1 et lancer en même temps le Psdar 2.
S’adressant à la presse, Ousmane Sow a rappelé que les réalisations de ce projet innovant mis en œuvre à travers une démarche de rupture et novatrice sont en phase avec le Pse. Un programme ambitieux qui, selon Ousmane Sow, a organisé de nombreuses sessions de formation sur les techniques de la pépinière maraîchère, le repiquage et l’identification des ennemis de l’oignon, l’utilisation de produits phytosanitaires, les techniques modernes de l’embouche bovine et des petits ruminants, l’aviculture, la pisciculture et l’intégration du genre dans les projets et programmes de développements.
Il a précisé que la deuxième phase permettra de travailler pendant 18 mois dans les mêmes localités afin de renforcer les projets en cours. Abondant dans le même sens, le coordonnateur du Psdar Harouna Sow a souligné que l’objectif général de cette deuxième phase est d’appuyer le développement agricole et rural de la région nord. Spécifiquement, il s’agira de faciliter l’accès des populations cibles aux facteurs de production, d’améliorer les réalisations déjà faites dans la phase 1, de renforcer les capacités des bénéficiaires et d’accompagner l’émergence d’une gouvernance territoriale économique.
 Source :Le Soleil

L’opposition dénonce la « forfaiture de l’Assemblée » : Vers un réchauffement du front politique



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Les responsables des principaux partis d’opposition se sont rencontrés ce jeudi à la permanence de Rewmi sise à Diamalaye. Il ressort de leurs délibérations qu’il vont initier des actions de masses pour barrer la route à la volonté du pouvoir d’annihiler toute velléité d’opposition. Aussi, ont-ils prévu d’organiser manifestations tous azimuts pour se faire entendre et pour mobiliser les populations afin de rendre leur lutte beaucoup plus légitime.
« Nous n’accepterons plus que le pouvoir en place nous piétine. Ce qui s’est passé à l’Assemblée est une forfaiture que nous n’allons pas laisser passer. Et nous allons nous mobiliser et appeler les Sénégalais épris de paix, de justice et d’équité à rejoindre notre combat », ont tonné les différents orateurs ayant pris part à la rencontre de l’opposition de ce jour.
Cette entente des opposants au régime de Macky Sall laisse entrevoir un réchauffement certain du front politique si l’on en croit l’engagement et la détermination des participants à la rencontre qui promettent des meetings, des marches et des sit-in.
Source ;Senego

Arrêt sur image: El Hadj Diouf se recueille sur la tombe de Bocandé

el hadj diouf
El Hadj Ousseynou Diouf, de passage ce samedi à Ziguinchor, s’est recueilli sur la tombe de Jules François Bocandé.  « C’est quelque chose qui me tenait à cœur, car Jules a tout fait pour moi. Je ne pouvais pas venir jusqu’à Ziguinchor sans me rendre là où il repose », peut-on lire sur la page Facebook des «Amis du Casa Sport de Ziguinchor».
Source ;Senego

mardi 6 octobre 2015

Cinq forfaits annoncés pour le match amical Algérie- Sénégal


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Cinq joueurs, trois Algériens et deux Sénégalais, ont déclaré forfait pour le match amical devant opposer l’Algérie au Sénégal, le 13 octobre, au stade du 5-Juillet, à Alger, annoncent des médias citant les responsables des fédérations de football des deux pays.

Après Nabil Bentaleb, le milieu de terrain de Tottenham (Angleterre), Christian Gourcuff, le sélectionneur de l’Algérie a libéré Ahmed Kashi (Charlton, D2 anglaise) pour les matchs amicaux contre la Guinée (9 octobre) et le Sénégal (13 octobre), selon des médias algériens.

Ahmed Kashi, blessé, a déclaré forfait pour les deux matchs amicaux, écrivent des médias, citant la Fédération algérienne de football (FAF).

Kashi avait manqué la première séance d’entraînement des Verts, lundi, au Centre technique national de la FAF, à Sidi Moussa.

Mehdi Zeffane (Rennes, France) avait, lui aussi, raté le dernier match de son équipe face à l’AS Monaco (1-1), dimanche, en Ligue 1, à cause d’une blessure. Il devrait déclarer forfait pour les matchs de l’Algérie contre la Guinée et le Sénégal.

Quant au meneur de jeu de la sélection algérienne, Yacine Brahimi (Porto, Portugal), qui est revenu fatigué du Portugal, a été ménagé par le coach national.

Du côté sénégalais, le quotidien sénégalais Stades a annoncé ce mardi les forfaits de Mame Biram Diouf (Stoke, Angleterre) et Pape Alioune Ndiaye (Osmanlispor, Turquie), en citant Abdoulaye Sow, l’un des vice-présidents de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Le match amical permettra aux élections algérienne et sénégalaise de préparer le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Source : Aps 

Mauritanie : jours tranquilles à Doha pour Ould Taya

content_imageDix ans après son renversement, en août 2005, alors qu’il était sur le chemin du retour d’un voyage en Arabie saoudite, l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya vit toujours en reclus au Qatar, où l’émir lui a accordé l’asile politique.

Pris en charge dans une confortable villa sécurisée, il n’a jamais quitté Doha depuis sa chute. Il y vit avec Aïcha, sa femme se, et leurs enfants (ses deux aînés, une fille et un garçon, issus d’un premier mariage, résident l’une à Nouakchott et l’autre à Las Palmas, aux Canaries), partageant son temps entre la lecture, la prière, les exercices physiques et quelques apparitions à la cour de l’émir.

Selon ses rares visiteurs, celui qui dirigea la Mauritanie pendant près de dix-neuf ans n’a plus aucun contact avec la classe politique de son pays (même ses anciens fidèles), ni avec ses ex-pairs-chefs d’État, ni bien sûr avec l’actuel président Ould Abdelaziz, qui fut naguère son aide de camp. Aucune déclaration, aucune interview non plus (cela fait partie de l’accord passé avec les autorités qataries), mais « cela ne l’empêche pas de se tenir informé, ni de penser que l’Histoire réhabilitera son œuvre et son image », confie un proche.

À 74 ans, Ould Taya, qui a depuis longtemps renoncé à reconquérir le pouvoir, aspire aussi à rentrer le moment venu en Mauritanie. Pour y couler ses vieux jours chez lui, dans sa ville natale d’Atar.

Source : - Jeune Afrique

samedi 19 septembre 2015

Podor, j'adore (par Michel Henry)

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lL ne se passe rien à Podor et c’est pour ça qu’il faut y aller : rien qu’y admirer le fleuve Sénégal vaut son pesant de noix de kola. Accéder à la beauté de cet extrême nord est simple : comptez sept heures de voiture depuis Dakar (500 km), par une route impeccable mais garnie de ralentisseurs. Il fut un temps, le Sénégal produisait des arachides. Aujourd’hui, il cultive des gendarmes couchés, mais ça rapporte peanuts, contrairement aux cacahuètes.

1/ Ce n’est pas Las Vegas
«Podor, tu dors ?» se demande-t-on, vu le calme ambiant dans la ville de 10 000 habitants. «Non ! A Podor, on dore et on adore !» nous glisse un familier des lieux. Le long du quai, bien refait et classé monument historique en 2004, comme quelques-unes des maisons de cet ancien comptoir colonial, on admire les merles à dos métallique et à courte queue, on déguste le capitaine ou le rouget du fleuve, tout en taquinant la Gazelle, la bière en bouteilles de 63 cl. Puis on saute à l’eau et une flopée de gamins taquins et rigolards proposent de faire «course course». Gaffe : ils sont rapides. En fin de journée, on attaque une pétanque sur le quai, au frais - un concept tout relatif dans une ville où le mercure drague facilement les 40°C.

Ici, vous ne pouvez pas vous perdre, les rues sont impeccablement tracées au cordeau. Et vous avez deux muezzins pour le prix d’un : celui du chef-lieu du département sénégalais et son collègue mauritanien, sur l’autre rive du fleuve. Alors que le duo international vous nourrit d’Allah akbar en stéréo, votre attention est attirée par un camion garé d’où l’on décharge de gros sacs immédiatement transférés sur des pirogues, qui les transportent côté mauritanien, où ils repartent sur des camionnettes chargées à bloc. Vous vous enquérez : «Mais qu’est-ce donc ?» «Du carton !» vous répond-on. On se paye votre tête ? Que nenni : ce carton d’emballage récupéré va nourrir les moutons mauritaniens. Bon appétit !

2/ Le village de Ngawlé
C’est le lieu de naissance du chanteur Baaba Maal, qu’on atteint après une balade facile à pied le long de la boucle du fleuve, où les jardins potagers prospèrent : persil, mangues, salades, oignons, poivrons, piments, bananes, papayes… Sur le chemin, une petite plage permet de se baigner. Des gamins font du thé, la motopompe tire l’eau du fleuve pour l’irrigation en pétaradant. On passe près de l’aéroport - immense et délaissé -, près de champs d’oignons qui se vendent mal, car il s’en produit trop, et les paysans n’ont que leurs yeux pour pleurer. Le sentier est balisé par l’association Podor rive gauche, mais il vaut mieux prendre un guide. De Podor, il y en a pour neuf kilomètres et deux heures.

A Ngawlé, on apprécie les maisons en adobe ou briques de banco, dont le style traditionnel est malheureusement concurrencé par de nouvelles habitations en parpaings. A l’heure de la récré, on peut discuter avec les enseignants de l’école primaire, qui reçoivent fort aimablement pour deviser sur les richesses de l’éducation en pays pauvre. Ensuite, retour en charrette.

3/ Fort à faire

Comme le fort de Podor est fermé, il faut téléphoner au gardien pour le visiter. Construit par les Français en 1743, pris par les Anglais entre 1758 et 1783, abandonné, reconstruit en 1854 sur les ordres du général Faidherbe, il domine la ville, seul monument d’importance. Le chevalier de Boufflers, qui y a séjourné, a gardé de la ville un merveilleux souvenir, la comparant en 1785 au «poêle de l’Afrique, avec sa garnison composée de 20 soldats agonisants… Et ces magasins où il n’y a presque rien». Selon le chevalier, le thermomètre explosait à midi. Un rien exagéré.

Vide d’occupants depuis 1997, le fort n’a été préservé puis restauré entre 2003 et 2005 par la coopération française que grâce à l’action têtue de deux habitants, dont le gardien actuel, qui vous guidera utilement à travers une petite expo et la reconstitution des lieux d’époque.

4/ Le circuit des mosquées, vers l’île à Morphil

Il s’effectue agréablement sur des pistes en latérite perchées sur des digues, à bord d’une 505 break baptisée «Air Podor». Elle a 33 ans, soit deux de moins que son chauffeur, Malik, et roule impeccablement sur les traces d’El Hadj Oumar Tall (1794-1864), le chef guerrier qui combattit Faidherbe, et inversement. Oumar Tall fonda l’immense Empire toucouleur et résista face à la colonisation. «Il se tailla, par le verbe et le sabre, un empire qui s’étendit de Tombouctou au Fouta Djalon [ex-Guinée, ndlr], avant de disparaître un jour de février 1864 dans le mystère des falaises de Deguembéré», près de Bandiagara (Mali), dit la légende - en fait, il serait mort dans l’explosion de ses réserves de poudre. On peut, suivant cette balade, retrouver les traces des «mosquées omariennes», comme celle d’Alwar, son village natal, en briques de terre séchée, de style soudanais. Elle n’a néanmoins pas été bâtie par Oumar Tall, ce serait trop simple.
5/ Le studio photo d’Oumar Ly
Le photographe reçoit au Thiofy Studio, à l’écart du marché de Podor, sur un petit banc. A l’intérieur, son studio, où il prend les gens en photo avec, en décor de fond, un magnifique Boeing 747. Oumar Ly, 72 ans, est un fils de marabout au regard malin. «Mon père était grand jardinier, je vendais les salades au marché.» Tout jeune, il achète son premier Kodak à la Maurel et Prom et ouvre son studio en 1963, faisant l’opérateur ambulant : baptêmes, mariages et photos d’identité, pour lesquels il parcourt les villages avec les autorités. «Je faisais les deux rives, Mauritanie et Sénégal. Quand un Maure refusait d’être photographié, je lui disais : "Si tu ne prends pas de photo, tu n’iras jamais à La Mecque, car tu n’auras pas de carte d’identité."» La combine marchait. Oumar Ly a pris tout le monde. «J’ai gardé tous les négatifs.»

En 2009, l’homme au Rolleiflex 6x6 devient célèbre, un des rois du portrait africain, à l’instar de Malick Sidibé, notamment grâce à une journaliste française, Frédérique Chapuis. Alors qu’il recadrait les visages, elle a imprimé les photos en entier et ça a fait la différence. «Frédérique a un seul défaut : elle ne m’appelle pas», tance Oumar Ly, qui a un petit problème : il a fort besoin de révélateur Ilford. La solution ? Lui en envoyer : Oumar Ly, quartier Thiofy, Podor, Sénégal. Ça arrivera, merci pour lui.

  
Auteur: Michel Henry libération.fr/Paris - Liberation.fr

jeudi 17 septembre 2015

Cour d’appel : L’affaire Thione Seck renvoyée au 22 septembre



Thione Seck reste encore en prison. L’audience de la chambre d’accusation de la Cour d’appel qui devait statuer sur deux requêtes en annulation de procédure et en désignation d’expert médical, a été renvoyé jusqu’au 22 septembre prochain.

Burkina Faso: Un soldat du RSP annonce à la télé la démission du président Kafando

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A moins d’un mois d’une élection présidentielle cruciale au Burkina Faso, les militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), dont la dissolution a longtemps été réclamée par la CRNR retenaient en otage dans la nuit de mercredi à jeudi le président intérimaire du pays, Kafando et son Premier ministre, à Ouagadougou.
Pour confirmer cette tentative de coup d’État, c’est un militaire qui s’est présenté au nom d’un Conseil national pour la démocratie. Non sans annoncer la démission du président Kafando et la dissolution du gouvernement et du Parlement de transition.
Source: Afrique360.com

Pr Iba Der Thiam: “Des lobbies puissants font croire à notre peuple que la vie des assassins est plus sacrée que celle des victimes”


Iba Der Thiam
Le débat sur un retour de la peine agite l’opinion publique depuis quelques mois. Le professeur Iba Der Thiam, dans une lettre qu’il a intitulé “Demande de constitution d’une commission d’évaluation de la loi portant suppression de la peine de mort au Sénégal”,  demande à ce que la loi sur l’abolition de la peine capitale soit revue.
“On a la douloureuse impression qu’il ne se passe plus de jour sans que les médias ne portent à la connaissance de l’opinion publique des assassinats provoqués par des mobiles futiles, à l’initiative d’individus qui ont ôté la vie à leur prochain, par simple sadisme et parce qu’ils sont convaincus de l’impunité de leurs actes”, a fait savoir Iba Der Thiam.
Pour le parlementaire, les groupes de pression qui s’opposent à la peine de mort sont très puissants et ils cherchent à faire croire que la vie du tueur vaut plus que celle de la victime.
“Des lobbies puissants, disposant de moyens importants, de réseaux nationaux organisés et de soutiens étrangers puissants et influents protègent les assassins et s’échinent à faire croire à notre peuple que la vie des assassins est plus sacrée que celle des victimes, et que la peine de mort n’est pas dissuasive”, explique t-il.
Source ;Senego

mardi 15 septembre 2015

La réponse salée de Diouf à Gerrard: “Ce que j’ai réalisé en football, il ne l’a pas fait”



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El Hadj Diouf n’a pas attendu longtemps pour répondre à Gerrard. L’ancien capitaine des Lions qui a vertement critiqué par l’ancien capitaine des Reds de Liverpool, pense que c’est pure jalousie. El Hadj  Diouf explique que ce que lui, il est adulé partout où il va,a alors que Gerrard sera insulté partout ailleurs, en dehors de Liverpool.
“Gerrard est juste jaloux. Ce que j’ai réalisé en football, il ne l’a pas fait. Quand je venais à Liverpool, je suis venu avec le statut de boss et lui, il y habite. Moi, je suis respecté dans le monde du football, le plus grands experts m’ont désigné parmi les 7 meilleurs joueurs d’une coupe du monde, parmi les 100 meilleurs joueurs du siècle, il y a plusieurs grands joueurs qui n’en faisaient pas partie. Partout où je vais, hors de mon pays, on m’adule et lui, partout il ira, en dehors de sa ville de Liverpool, il sera insulté. C’est lui qui a fait éliminer l’Angleterre de la dernière coupe du monde. Si Liverpool n’a pas gagné la Premier League, c’est de sa faute”, a dit El Hadj Diouf sur Rfm, repris par l’Observateur.
Par ailleurs, El Hadj Diouf révèle que toute le monde sait que Gerrard n’aime pas les joueurs noirs. Il en veut pour preuve l’accueil que Gerrard a réservé Balotelli. Mais lui, explique Diouf, personne ne lui marche sur les pieds.
“C’est de notoriété publique, Gerrard n’a jamais aimé les Blacks. Quand j’étais à Liverpool, je lui montrais que je suis noir, je ne suis pas anglais. Je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Tout le temps que j’y ai passé, il n’a jamais osé me regarder dans les yeux”, a dit El Hadj Diouf.
Source :Senego 

lundi 14 septembre 2015

La Coordination des Musulmans de Dakar fête la Tabaski le 24 septembre

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La Coordination des Musulmans de Dakar (CMD) célèbre la fête de l’Aïd el Kabir ou Tabaski le jeudi 24 septembre prochain. L’annonce a été faite hier, par imam Serigne Talla Diop, responsable de la communication de la CMD/COCL, à l’issue de la séance d’observation de la lune qui s’est déroulée à l’Ecole supérieure Africaine d’Etudes Islamiques de Pikine. Le croissant lunaire n’ayant été aperçu nulle part au Sénégal et dans aucun pays musulman dans le monde hier, dimanche 13 septembre 2015.
Source :senego

CHAMPIONNAT U -23 :LE SENEGAL DANS UNE POULE DE FEU

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Le tirage au sort pour le championnat d’Afrique des moins de 23ans s'est tenu aujourd'hui au siège de la confédération africaine de Foot Ball au Caire .
Le senegal partage la poule A avec l’Afrique du Sud ,la Tunisie et la Zambie .Cette poule sera logé a Dakar et les match vont se jouer au stade leopold Sedar Senghor .L'autre poule composé de l’Égypte de l’Algérie  du mali et du Nigeria sera logé  à Mbour .La compétition va se dérouler du  28 novembre au 12 décembre
BOUDAL NDIATH

JEUX AFRICAINS : LE SENEGAL EN DEMIE FINAL

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L’équipe du Sénégal des moins de 23 ans s’est qualifiée en demi-finale du tournoi de football des Jeux africains de Brazzaville (4-19 septembre), à la suite de son match nul, 1-1, avec le Nigeria, samedi.
BOUDAL NDIATH

Amical: LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE FONT MATCH NUL ET VIERGE


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Le Sénégal et la Mauritanie ont fait match nul 0 à 0 en amical, dimanche à Dakar. Les deux sélections sont en préparation pour le dernier tour en octobre des qualifications du 4e Championnat d’Afrique des nations 2016 (CHAN-2016), compétition réservée aux joueurs locaux, et dont la phase finale est prévue au Rwanda (16 janvier-7 février).

Foot: Match amical Sénégal-Cameroun, le 10 octobre prochain à Dakar


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Le Sénégal affrontera en match amical, le 10 octobre prochain au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar le Cameroun. Le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui a dépêché un émissaire à Dakar a déjà donné son accord de principe.
Nous avons l’opportunité d’organiser cette rencontre à Paris, mais nous avons constaté que souvent les matches joués en Europe par des sélections africaines sont impopulaires malgré le statut de la sélection”, a indiqué dans L’Obs Vincent Ebage, responsable de l’Agence Athole Still, organisatrice de cette rencontre.
A l’en croire, le Sénégal aura un bon client avec le Cameroun à domicile.
“Je pense que le dernier stage que j’au organisé pour les Lions indomptables à Dakar sur la route de Banjul a été bien apprécié par les responsables camerounais qui aimeraient voir leur équipe livrer un match de ce standing à Dakar contre les Lions du Sénégal qui sont bien cotés dans le football africain”, a renseigné M. Ebage.

mercredi 9 septembre 2015

Kalidou Koulibaly: “On me disait qu’on allait avoir des voyages mal organisés, des hôtels pourris..”


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Derrière Ndoye et Kouyaté, Kalidou Koulibaly, lui, découvrait tout simplement le maillot du Sénégal. Longtemps convoité pour renforcer l’arrière-garde de la «Tanière», celui qu’on disait partagé entre la flamme du pays de ses parents et le feu de son pays adoptif, la France, dont il a porté le maillot des moins de 20 ans, est venu au moment où l’on pouvait s’y attendre le moins, après s’être affirmé dans un club d’envergure, Naples (Italie, Serie A).
Un choix qu’il ne regrette pas après avoir effectué son premier safari. «Quand j’ai pris la décision, juste avant de venir ici, on me disait tout le temps : «Bienvenue en Afrique», comme pour m’avertir que j’allais galérer. Mais il n’y a rien eu de ce que les gens pouvaient craindre. J’ai même été agréablement surpris. On me disait qu’on allait avoir des voyages mal organisés, des hôtels pourris et tout, mais ça s’est passé dans d’excellentes conditions. Il n’y a vraiment pas à se plaindre. Le Sénégal est un grand pays et au niveau de l’organisation, on sent que les gens ici sont habitués à organiser ce genre de missions. Car, du début à la fin, tout a été bien exécuté.»
A tel point qu’il en garde précieusement les souvenirs de son bizutage : «Je n’ai pas échappé, lance-t-il dans une franche rigolade, avant de se livrer. Ça c’est passé à la veille du match. J’ai voulu chanter un cantique, mais ils ne m’ont pas laissé faire. J’ai finalement opté pour du rap, avec un son de Rohff (rappeur français). Ils se sont bien marrés !» Passé l’effet de surprise et l’émotion maîtrisée, il revient sur sa prestation qui n’a pas été une partie de plaisir. «Je venais d’arriver et j’étais à l’écoute de mes coéquipiers qui m’ont bien encadré. Aussi bien ceux de la défense, Kara (Mbodj) et Pape (Souaré), qu’Idy (Guèye) au milieu. C’est vrai qu’au début j’avais quelques soucis, notamment à cause de la pelouse, c’est pourquoi d’ailleurs, j’ai changé de chaussures à la mi-temps. Ce n’est pas évident de jouer sur du synthétique ! Ensuite, il faut avouer qu’ils nous ont pris de court en mettant beaucoup d’intensité dès le début et avec leur vivacité, nous avons d’abord voulu jouer la prudence. C’est un football nouveau que je découvre, ce n’est pas la même chose avec ce que j’avais l’habitude de voir jusqu’ici, surtout en Italie où c’est très tactique, les équipes s’observent longtemps… Mais on peut être satisfait de ce match. Je le suis autant sur ma prestation personnelle que sur le plan collectif avec ces deux buts qu’on a mis, tout en préservant nos cages. Franchement, je ne vais pas faire la fine bouche. Pour moi, c’est un début de rêve !»
Source :Gfm

Éliminatoires CHAN 2016 : les Mourabitounes en stage au Sénégal

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L’équipe nationale locale de la Mauritanie est en stage depuis lundi à l’institut Diambars (80 km de Dakar) afin de préparer sa double confrontation avec le Mali, en octobre prochain, dans le cadre du 2e et dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2016.
En juin dernier, l’équipe nationale locale de Mauritanie avait battu (1-0) celle du Sénégal en match amical.
Le sélectionneur de la Mauritanie, le Français Corentin Martins, qui dirige également l’équipe nationale A, victorieuse de l’Afrique du Sud (3-1), samedi dernier, en éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017, vise une seconde fois de suite une phase finale du CHAN, après leur première historique de 2013 en Afrique du Sud

BOUDAL NDIATH 

PDS : Amdadou Tidiane Wone démissionne de son poste de Directeur de Cabinet de Me Wade

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Amadou Tidiane Wone s’est déchargé de son poste de Directeur de cabinet de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Selon une note, Amadou Tidiane Wone « a demandé au Président Abdoulaye Wade de le décharger de ses fonctions de Directeur de son Cabinet pour des raisons liées à un choix de réorientation de ses projets personnels ».
Mais, ajoute la note, ce nouveau changement n’enlève en rien de sa fidélité et son profond sentiment de gratitude et de reconnaissance qu’il nourrit à l’endroit de Me Wade.
BOUDAL NDIATH 

lundi 7 septembre 2015

LA BANLIEUE DE DAKAR ENVAHIE PAR LES EAUX DE PLUIE





Les pluies de ce lundi ont créé des inondations monstres dans la  banlieue de Dakar . Les eaux de pluies ont envahi les rues, et les concessions .Les habitants éprouvent d’énormes difficultés pour se déplacer
Source ;Seneweb 

Habré porté comme un enfant par 4 gardes pénitentiaires devant la barre

habre et enfant



Hissène Habré a été emmené de force par quatre gardes pénitentiaires devant la barre.  Une fois à l’audience, l’ex-homme fort de N’Djamena  n’a pas voulu laisser le président de la cour placer quelques mots. “Cour corrompue, assassins”, “cette cour est un organisme hors la loi”,  “une Afrique libre et indépendante! A bas le néo colonialisme”, ne cessait-il pas de chantonner.

dimanche 6 septembre 2015

Axe Linguère-Matam : un accident fait deux morts et 17 blessé


accident mortel
La route Linguère Matam a encore fait des victimes. Un Accident mortel s’est produit hier sur cet axe à hauteur de Nakara, rapporte “Le Populaire”. Le bilan est de deux (2) morts : Aliou Kane 18 ans et Aminata Kane 38 ans. Ils sont domiciliés à Mbolo Birame (Podor) . Dix-sept (17- blessés ont été dénombrés.
C’est un minicar qui est rentré dans un camion en stationnement, sans signalisation. Les corps  sans vie ainsi que les blessés  ont été évacués à l’hôpital  Magatte Lo par les sapeurs pompiers de Linguère.
Source :Senego

Une panne de Kérosène serait à l’origine du crash de l’avion Sénégal air

avion a bord
Sur les causes crash de l’avion d’air Sénégal, certaines indiscrétions avancent une panne de Kérosène. En effet, il se dit que l’appareil aurait eu une panne sèche avant de piquer du nez. En attendant les conclusions des enquêteurs.
Boudal Ndiath 

L’avion Sénégal Air a croisé un vol de la compagnie CEIBA

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L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé dimanche soir que l’aéronef de Sénégalair air immatriculé 6 VAIM en provenance de Ouagadoudou et qui fait actuellement l’objet de recherches en mer avait croisé le vol CEIB (CEL 071) Boeing 737 800 à destination de Cotonou, à 18h 12 min GMT à environ 300 NM (555KM) de Dakar.
’’D’après les premières informations, il y aurait eu abordage entre les deux aéronefs, ce que les résultats de l’enquête technique permettront de confirmer ou d’infirmer’’, indique ’l’ANACIM dans un communiqué reçu à l’APS.
La même source ajoute que le vol CEIBA qui avait décollé de Dakar à 17h 29 min GMT a fait finalement cap sur Malabo où il a atterri à 21h 40 mn.
Un abordage aérien est une collision entre deux avions en vol. Les principaux facteurs expliquant ces collisions sont humaines (mauvaise communication, incompréhension entre le pilote et le contrôleur aérien ou entre les pilotes, erreur de navigation, baisse de vigilance, modification des plans de vol) et matérielles.
L’avion de la compagnie équato-guinéenne CEIBA Intercontinental qui avait quitté Dakar samedi après-midi pour rallier Cotonou, a été obligé, pour des raisons inconnues de la centaine de passagers qui étaient à bord, d’atterrir à Malabo où un autre appareil s’est chargé de les convoyer vers la capitale béninoise, a annoncé à l’APS, dimanche depuis Cotonou, un des passagers.
L’arrivée à Cotonou était prévue à 21h30 mais avec ce contretemps elle a eu lieu aux environs de 3h du matin, a souligné la source, relevant que l’avion n’était ‘’pas loin de Cotonou’’ lorsque ‘’le commandant de bord annonça que pour des raisons techniques et de sécurité, il était obligé de faire cap sur
Malabo’’. “L’équipage n’a pas voulu trop s’étendre sur les raisons de cette escale ignorée ou devaient débarquer les voyageurs pour l’essentiel’’, a ajouté le passager avant d’affirmer que ‘’le reste du trajet vers Malabo d’une durée d’une heure environ, après l’annonce du commandant de bord, allait se passer dans un silence pesant’’.
En guise d’explication, le passager qui reconnaît, à l’instar de ‘’beaucoup’’ de ses compagnons ‘’avoir ressenti, plus d’une demi-heure après avoir décollé de Dakar, un bruit assez brusque et rapide sur l’avion’’, a révélé qu’un passager de la classe affaires, sur la foi d’une information obtenue auprès de l’équipage, lui a confié que leur appareil ‘’était entré en contact plein air avec un autre…avion’’.
Les recherches entreprises depuis samedi pour retrouver l’avion de la compagnie Sénégal Air (privée) qui a disparu des écrans radars le même jour à 19h08, ont repris dimanche à 6h du matin avec l’entrée en lice de deux avions et d’un navire de la marine nationale, a annoncé à l’Agence de presse sénégalaise le service de communications du ministère des Transports aériens.
Le navire de la marine nationale est suffisamment équipé pour rester dix jours en mer, a souligné la même source, précisant qu’au moment de sa disparition l’appareil de Sénégal Air se trouvait à 111 km à l’ouest de Dakar, soit en mer.
En plus de ce déploiement logistique, une cellule de crise a été installée à l’aéroport de Dakar. L’appareil parti de Ouagadougou avait à son bord sept passagers ; trois membres de l’équipage (un Algérien et deux Congolais), un médecin sénégalais et deux de ses compatriotes infirmiers ainsi qu’une patiente de nationalité française.
Le Premier ministre, Mahammad Boune Abdallah Dionne, le ministre de l’Intérieur, Andoulaye Daouda Diallo, et son collègue des Forces Armées, Augustin Tine, suivent de prés l’évolution de la situation au sujet de cette affaire.
Source :Senego