mercredi 28 octobre 2015

FOU MALADE :''L'etat doit penser à des peines alternatives pour les detenus ''





Suite à la gréve de faim entamé depuis hier par les prisonniers de la maison d’arrêt et de correction de rebeuss ,le rappeur fou malade se dit très inquiet de la situation de ces derniers "la situation des prisonniers au senegal est très compliquée ,ils vivent dans des conditions inhumaines dans les prisons .Fou Malade pense qu'aujourd'hui l’état du senegal doit revoir   la situation de ces senegalais vivant dans les prisons .Pour le rappeur la meilleure solution pour désengorger nos prisons c'est de mettre des peines alternatives pour ces détenus ''Ceux qui sont dans les prisons peuvent être utile pour le senegal On doit les sortir et  les faire travailler pour des travaux d’intérêt publiques affirme t-il et le rappeur d'y ajouter  que ces détenus peuvent participer à booster l'agriculture su senegal .
Cependant le rappeur engagé au coté des détenus pour leur réinsertion sociale pense que le vrai problème des prisons émane de la justice elle même ''Il y'a peu de chambre d'instruction ce qui retarde les dossiers en instance de jugement .

BOUDAL NDIATH

Grève à Rebeuss: Les détenus s'en prennent aux matons, les meneurs placés en isolement

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La rébellion est en marche à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Les détenus en grève de la faim depuis 48 heures pour dénoncer les longues détentions préventives ont accueilli la nouvelle de la mort d’un des leurs avec une grande colère, relève L’As. Pour manifester leur colère, ils n’ont pas hésité à s’en prendre aux matons. Selon le journal, l’ambiance était électrique à la prison, où les détenus ont abreuvé les gardiens pénitentiaires d’injures avant de se déchainer, tapant sur les grilles. Acculée, l’administration pénitentiaire a renforcé la sécurité de la prison en faisant appel à davantage d’Éléments pénitentiaires d’intervention (Epi). Les personnes identifiées comme étant les meneurs de cette rébellion ont été placées en cellule d’isolement. Malgré leur vive contestation, le journal indique que le détenu annoncé mort est bien vivant. Il a été évacué à l’infirmerie dans un état critique, mais serait même retourné dans sa cellule plus tard dans la journée.

Source :Seneweb

lundi 26 octobre 2015

Macky Sall, président du Sénégal, invité d’iTELE



Le président du Sénégal, Macky Sall, était l’invité de la chaine française d’iTELE avec la journaliste Audrey Pulvar. Il est notamment revenu sur son parcours politique et son passif avec Abdoulaye Wade, avant d’évoquer différentes questions de droits humains dans son pays, homosexualité, avortement et délits de presse notamment. Il est revenu sur la situation économique du Sénégal et sur son combat contre la corruption avant d’évoquer son analyse de questions internationales, telles que la menace terroriste en Afrique, la crise des réfugiés et le réchauffement climatique.

Macky Sall, un président 100% africain
A l’évocation de son parcours, le président sénégalais ne cache pas sa fierté d’avoir fait entièrement ses études dans son pays, même s’il note que pour certaines spécificités, le Sénégal doit construire des collaborations avec de grandes écoles et universités, notamment en France
Je suis très honoré d’être un président de la république issu du produit national et de l’enseignement public de mon pays. J’ai fait mes études entièrement au Sénégal, du primaire à l’université, où je suis sorti ingénieur géologue.
Et de revenir sur son parcours politique, tantôt Maoïste et marxiste, pour terminer “libéral-social” selon ses termes.
Pendant la période estudiantine, j’ai été Maoïste, j’ai quitté les mouvements de gauche à l’université étant conscient que ma fibre n’était pas d’être marxiste, mais je combattais à l’époque un système, la gauche sénégalaise a été la meilleure école de formation des élites. Plus tard, je suis sorti, j’ai embrassé le libéralisme, depuis 1988, j’ai engagé cette philosophie libérale, je suis un libéral-social, j’ai gardé le caractère social dans ma politique libérale.
L’occasion pour Macky Sall de préciser la position de la politique qu’il défend, à la tête de l’Etat sénégalais.
Je développe une politique libérale avec une forte connotation sociale, ce que nous voulons, c’est une politique qui s’inspire des politiques économiques, mais qui se base sur la philosophie de la liberté de l’individu dans un environnement où l’Etat doit intervenir et réguler pour aider les plus faibles.
“Je me suis engagé pour la dépénalisation des délits de presse”
Macky Sall est également revenu sur la question des délits de presse, précisant que le projet de dépénalisation qui avait été avancé par le gouvernement précédent son arrivée au pouvoir n’avait pas été voté, en raison d’un refus des députés. Il s’engage à travailler pour reprendre ce projet et l’adopter prochainement au Parlement. Il assure que, “sous sa gouvernance”, l’on ne verra jamais un journaliste mis en prison pour un délit de presse.
Dans mon pays, il y a eu un débat qui a précédé mon arrivée à la tête du pays, un code de la presse a été engagé, le gouvernement l’avait transféré au Parlement, les députés n’ont pas voulu le voter. Je me suis engagé à travailler pour la dépénalisation des délits de presse. Vous ne verrez jamais, sous ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour un délit de presse. C’est normal, lorsqu’on intervient sur une matière qui touche à la sécurité nationale, on doit être interpellés, ce n’est pas parce qu’on est journalistes qu’on est au-dessus des lois. Le délit de presse n’est pas dépénalisé mais les journalistes n’ont aucun discours au Sénégal, nous y travaillons, j’ai demandé à mon groupe parlementaire de reprendre ce projet et de l’adopter prochainement au Parlement.
Macky Sall contre la délinquance en col blanc qui a fait trop de mal à l’Afrique
Fort de sa position à la tête du Sénégal, Macky Sall a martelé ce qui fut l’un des éléments forts de sa campagne présidentielle: combattre la corruption. Pour lui, la délinquance en col blanc a fait trop de mal à l’Afrique, qui est aujourd’hui dans l’incapacité d’investir massivement pour développer son économie. Il refuse tout gaspillage, pour ainsi permettre de nourrir les initiatives visant à développer notamment l’éducation et l’agriculture de son pays.
Déjà candidat, j’avais indiqué que si j’étais élu, j’allais mettre en place des politiques qui allaient lutter contre la gabegie, les détournements de deniers publics, contre la délinquance financière, surtout la délinquance en col blanc qui a fait trop de mal à l’Afrique, qui souffre de manque de ressources de toutes sortes. Au moment où nous devons injecter des ressources considérables pour l’éducation, l’agriculture, on ne peut pas laisser une politique de gaspillage s’installer.
“Au nom de quoi, la dépénalisation de l’homosexualité devrait être une loi universelle?”
Lorsqu’il s’agit des droits humains, Macky Sall prévient que ce ne sont pas les organisations des droits de l’homme qui gouvernent le Sénégal. Avant tout, il estime que la population sénégalaise a ses représentants, élus démocratiquement. Pour le président sénégalais, il faut respecter les croyances et les convictions d’un pays et de sa société, avoir la modestie de comprendre que tous les pays ne sont pas les mêmes.
Sur la question de l’homosexualité, il estime que chaque société doit pouvoir apprécier cette question selon ses capacités
Nous avons notre code de la famille, nous avons notre culture, nous avons notre civilisation. Il faut que les gens aussi apprennent à respecter nos croyances et nos convictions. Au nom de quoi on doit penser que parce que ailleurs, on pense que l’homosexualité doit être dépénalisée, que ça doit être une loi universelle ? Au nom de quoi ça doit être une loi universelle ? Il faut respecter le droit également pour chaque peuple de définir sa propre législation, je ne vois pas pourquoi on doit nous imposer cette vision. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que tous les pays ne sont pas les mêmes, n’ont pas les mêmes histoires, évolutions, chaque pays a son propre métabolisme. Ce sont des problèmes de société, chaque société doit apprécier selon ses capacités. Personnellement, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Qu’ils soient homosexuels, c’est leur problème, ce n’est pas mon problème.
Sur la question de l’avortement, le président sénégalais met en avant des évolutions positives, notamment en cas de viol ou d’inceste, promettant que la question de l’avortement sera prochainement abordée plus largement au Sénégal
Le droit de l’avortement est abordé chez nous, il y a des évolutions positives dans le sens où pour certains cas de viol et d’inceste, le viol doit être autorisé. Je pense que dans un proche avenir, cette question devra être abordée au Sénégal.
Le Sénégal, à l’économie jeune et informelle
Le plan de Macky Sall est clair, précis: un objectif de croissance de 7% à tenir sur une longue période. Il note à juste titre que le chemin pour y arriver sera sinueux, notamment parce que l’essentiel de l’économie sénégalaise est informelle et qu’il s’agira dans les prochains mois, voire prochaines années, de recenser cette économie informelle, pour la faire entrer dans les statistiques officielles du pays.
En parlant de statistiques, le président sénégalais livre son analyse sur la question du chômage dans son pays: sur 13.6 millions d’habitants, 400.000 seraient salariés, et plus de 2 millions de personnes feraient partie de cette économie informelle. Il situe le chômage entre 16 et 20%, mais précise que la population sénégalaise est très jeune, 65% ont en effet moins de 25 ans et ne sont pas encore considérés comme faisant partie de la population active sur laquelle se basent ces chiffres du chômage.
Au Sénégal, sur une population de 13.6 millions, nous avons moins de 400.000 salariés, mais plus de 2 millions de travailleurs informels. Nous avons lancé une politique de recensement de toute cette économie informelle. Le taux de chômage, je le situerais entre 16 et 18/20%, c’est beaucoup mais nous avons une population très jeune : au Sénégal, 65% de la population a moins de 25 ans. Plus de 70% n’ont pas encore 35 ans, c’est à la fois important mais relativement correct si on intègre tout ce qui est informel et non pris en charge dans les statistiques officielles.
Le terrorisme, une menace pour l’Afrique
Sur la question terroriste, Macky Sall salue l’action de François Hollande, au Mali et en Centrafrique. Il livre une analyse sans concessions sur l’aisance des groupes terroristes aussi bien militaire qu’économique, face à des Etats africains qui manquent de professionnalisme militaire, et qui ont besoin d’agir dans un cadre législatif qui demande du temps, notamment lorsqu’il est question de faire voter une résolution à l’ONU, qui peut prendre selon ses termes 2 à 3 mois, laissant ainsi tout le temps aux organisations terroristes d’avancer sur le terrain.
Ce que François Hollande a fait au Mali a été remarquable, si cette opération Serval n’aurait pas eu lieu, peut-être aujourd’hui on ne parlerait plus du Mali. Ce qui a été fait en Centrafrique, il faut le saluer. Il faut professionnaliser les armées africaines, et il faut beaucoup de moyens pour aller face à ces groupes terroristes, qui n’ont pas de contraintes. L’Etat islamique a accès à des ressources pétrolières qu’il vend. Ce n’est pas rien si des groupes comme Boko Haram s’allient à l’EI. La Tunisie est un pays ami qui se bat pour contrer le terrorisme dans son pays, qui doit être aidée et accompagnée. La France ne peut pas être seule présente en Afrique, il faut que l’Europe participe pleinement dans cette campagne. Si les questions se posent chez nous, elles se posent aussi chez vous. Les problèmes sont globaux. Nos Etats n’ont pas les moyens de faire face, nos urgences sont ailleurs sur la santé et l’éducation.
Crise des réfugiés
Macky Sall récuse le terme de migration économique, lorsqu’on évoque la question des flux migratoires de l’Afrique vers l’Europe. Il rappelle que les Africains comptent aujourd’hui pour 4% seulement des flux de réfugiés arrivant en Europe, et que comme il s’agit d’une question sensible, certaines caricatures sont faites au sujet du continent africain. Il milite par ailleurs pour un développement des pays africains avant tout, et d’un soutien de l’Europe aux économies locales, pour ainsi donner plus de perspectives à la jeunesse africaine.
Je récuse le terme de migration économique, il y a une caricature qui est faite. On ne peut pas dire que tous ceux qui sont Africains et qui migrent sont des migrants économiques, ça ne correspond pas à la réalité. Les réfugiés en Europe, c’est pas les Africains, ils font moins de 4% des réfugiés globalement. La question est sensible en ce moment, mais le vrai problème, c’est le drame qui se passe dans la Méditerranée. Près de 3.000 morts, je ne dirais pas dans l’indifférence, mais avec une réponse inappropriée. Faudrait-il dire que tous ceux qui viennent de Syrie sont des réfugiés, et dire que ceux qui viennent du sud sont des migrants économiques ? Ce ne serait pas juste pour l’Afrique. Nous voulons travailler avec les Européens dans des schémas durables, dans des politiques de développement en amont dans des pays africains pour donner des perspectives à notre jeunesse.


Africpost

samedi 24 octobre 2015

250 millions de l’Espagne pour des projets agricoles au Nord du Sénégal



L’Ambassadeur du Royaume d’Espagne à Dakar, Alberto Virella, accompagné d’une forte délégation, a lancé, hier dans la capitale du Nord, la deuxième phase (de consolidation des acquis) du Psdar qui sera encore financée par la coopération espagnole pour un coût de 250 millions de FCfa et une durée de 18 mois.
En présence des autorités administratives, le directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) Ousmane Sow et le coordonnateur du Psdar Harouna Sow ont passé en revue les réalisations du Projet de soutien au développement agricole et rural par la formation et la promotion (Psdar 1) mis en œuvre dans la région nord depuis août 2012. Cette première phase du programme a été déjà financée par nos partenaires espagnols pour un coût global de près de 2 milliards de FCfa et une durée de 24 mois.
Des réalisations très importantes ont permis de contribuer efficacement au développement des communes rurales de Doumga Lao, de Gamadji Saré (Podor), de Gnith (Dagana) et de Fass-Ngom (Saint-Louis). L’Ambassadeur d’Espagne à Dakar s’est réjoui de ces résultats encourageants enregistrés dans le cadre de ce projet mis en œuvre dans de très bonnes conditions grâce à un partenariat fécond entre l’Agence régionale de développement et l’Agence andalouse de coopération internationale pour le développement (Aacid).
Alberto Virella a rendu un vibrant hommage au coordonnateur de ce programme Harouna Sow qui, en étroite collaboration avec son équipe et les experts de l’Ard de Saint-Louis, a aménagé et mis en valeur plus de 300 ha de terres cultivables avec des infrastructures structurantes et des équipements modernes de dernière génération pour booster la production agricole régionale et accroître le pouvoir économique des familles bénéficiaires. L’aménagement complet de terres agricoles avec des infrastructures et des équipements adéquats ainsi que le financement de campagnes agricoles entières ont été l’une des réalisations ou la réalisation la plus importante du PSDAR/SL dans les communes où il intervient. Cet état de fait a conduit à des records de récoltes jamais atteints dans les communautés bénéficiaires comme en témoignent les producteurs eux-mêmes.
Trois étangs de 8.500 m²
L’Ambassadeur d’Espagne a bien apprécié les efforts déployés dans le cadre de ce projet pour moderniser l’élevage grâce à la mise en place d’étables pour l’embouche bovine et ovine. C’est ainsi que dans le cadre de l’édification des infrastructures de production, le Psdar (première phase) a fait construire trois étables d’embouche dans les communautés rurales de Doumga Lao, de Ngnith et de Fass Ngom au profit de trois GIE (Dandé Séno, Jappo Liggey et Taïsir de Fass).
Le directeur de l’Aacid, Nestor Fernandez, le chef de la coopération de l’Aacid avec l’Afrique, Jorge Tellez, le coordonnateur de l’Aacid au Sénégal, Pablo Matos et autres experts de la coopération espagnole, se sont, eux aussi, bien imprégnés de ce qui a été fait dans le cadre de la construction de deux poulaillers de 1000 sujets chacun et d’une poussinière dans la commune de Fass-Ngom.
Les membres de cette délégation espagnole ont suivi attentivement l’exposé de Harouna Sow qui a mis en exergue cette ferme piscicole de 1.250 m² qui a été aussi aménagée à Gamadji Saré pour le compte du groupement des femmes de cette localité.
Ainsi, dans cette partie du Fouta, trois étangs de 8.500 m² ont été mis en valeur avec des rendements importants obtenus. Cette ferme qui a eu des expériences avec d’autres structures ou projets par le passé n’a jamais eu de récoltes qu’avec le Psdar avec des bénéfices importants pour ces femmes de Gamadji.
Appui du développement agricole et rural
Pour la disponibilité de l’aliment de bétail dans les communes rurales bénéficiaires du projet, sept magasins de vente d’aliment du bétail d’une capacité de 60 tonnes ont été construits à Doumga Lao (02), à Gamadji Saré (02), à Ngnith (02) et à Fass Ngom (01). Un fonds de roulement pour assurer un premier approvisionnement de 60 tonnes pour chaque magasin a été mis à la disposition des bénéficiaires.
A la demande des communes rurales bénéficiaires, le projet a mis en place dans ces collectivités locales des équipements bureautiques, informatiques et même électriques. Le coordonnateur du Psdar 1 Harouna Sow et le directeur de l’Ard Ousmane Sow ont bien apprécié la promptitude de l’Ambassadeur d’Espagne à venir clôturer le Psdar 1 et lancer en même temps le Psdar 2.
S’adressant à la presse, Ousmane Sow a rappelé que les réalisations de ce projet innovant mis en œuvre à travers une démarche de rupture et novatrice sont en phase avec le Pse. Un programme ambitieux qui, selon Ousmane Sow, a organisé de nombreuses sessions de formation sur les techniques de la pépinière maraîchère, le repiquage et l’identification des ennemis de l’oignon, l’utilisation de produits phytosanitaires, les techniques modernes de l’embouche bovine et des petits ruminants, l’aviculture, la pisciculture et l’intégration du genre dans les projets et programmes de développements.
Il a précisé que la deuxième phase permettra de travailler pendant 18 mois dans les mêmes localités afin de renforcer les projets en cours. Abondant dans le même sens, le coordonnateur du Psdar Harouna Sow a souligné que l’objectif général de cette deuxième phase est d’appuyer le développement agricole et rural de la région nord. Spécifiquement, il s’agira de faciliter l’accès des populations cibles aux facteurs de production, d’améliorer les réalisations déjà faites dans la phase 1, de renforcer les capacités des bénéficiaires et d’accompagner l’émergence d’une gouvernance territoriale économique.
 Source :Le Soleil

L’opposition dénonce la « forfaiture de l’Assemblée » : Vers un réchauffement du front politique



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Les responsables des principaux partis d’opposition se sont rencontrés ce jeudi à la permanence de Rewmi sise à Diamalaye. Il ressort de leurs délibérations qu’il vont initier des actions de masses pour barrer la route à la volonté du pouvoir d’annihiler toute velléité d’opposition. Aussi, ont-ils prévu d’organiser manifestations tous azimuts pour se faire entendre et pour mobiliser les populations afin de rendre leur lutte beaucoup plus légitime.
« Nous n’accepterons plus que le pouvoir en place nous piétine. Ce qui s’est passé à l’Assemblée est une forfaiture que nous n’allons pas laisser passer. Et nous allons nous mobiliser et appeler les Sénégalais épris de paix, de justice et d’équité à rejoindre notre combat », ont tonné les différents orateurs ayant pris part à la rencontre de l’opposition de ce jour.
Cette entente des opposants au régime de Macky Sall laisse entrevoir un réchauffement certain du front politique si l’on en croit l’engagement et la détermination des participants à la rencontre qui promettent des meetings, des marches et des sit-in.
Source ;Senego

Arrêt sur image: El Hadj Diouf se recueille sur la tombe de Bocandé

el hadj diouf
El Hadj Ousseynou Diouf, de passage ce samedi à Ziguinchor, s’est recueilli sur la tombe de Jules François Bocandé.  « C’est quelque chose qui me tenait à cœur, car Jules a tout fait pour moi. Je ne pouvais pas venir jusqu’à Ziguinchor sans me rendre là où il repose », peut-on lire sur la page Facebook des «Amis du Casa Sport de Ziguinchor».
Source ;Senego

mardi 6 octobre 2015

Cinq forfaits annoncés pour le match amical Algérie- Sénégal


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Cinq joueurs, trois Algériens et deux Sénégalais, ont déclaré forfait pour le match amical devant opposer l’Algérie au Sénégal, le 13 octobre, au stade du 5-Juillet, à Alger, annoncent des médias citant les responsables des fédérations de football des deux pays.

Après Nabil Bentaleb, le milieu de terrain de Tottenham (Angleterre), Christian Gourcuff, le sélectionneur de l’Algérie a libéré Ahmed Kashi (Charlton, D2 anglaise) pour les matchs amicaux contre la Guinée (9 octobre) et le Sénégal (13 octobre), selon des médias algériens.

Ahmed Kashi, blessé, a déclaré forfait pour les deux matchs amicaux, écrivent des médias, citant la Fédération algérienne de football (FAF).

Kashi avait manqué la première séance d’entraînement des Verts, lundi, au Centre technique national de la FAF, à Sidi Moussa.

Mehdi Zeffane (Rennes, France) avait, lui aussi, raté le dernier match de son équipe face à l’AS Monaco (1-1), dimanche, en Ligue 1, à cause d’une blessure. Il devrait déclarer forfait pour les matchs de l’Algérie contre la Guinée et le Sénégal.

Quant au meneur de jeu de la sélection algérienne, Yacine Brahimi (Porto, Portugal), qui est revenu fatigué du Portugal, a été ménagé par le coach national.

Du côté sénégalais, le quotidien sénégalais Stades a annoncé ce mardi les forfaits de Mame Biram Diouf (Stoke, Angleterre) et Pape Alioune Ndiaye (Osmanlispor, Turquie), en citant Abdoulaye Sow, l’un des vice-présidents de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Le match amical permettra aux élections algérienne et sénégalaise de préparer le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Source : Aps 

Mauritanie : jours tranquilles à Doha pour Ould Taya

content_imageDix ans après son renversement, en août 2005, alors qu’il était sur le chemin du retour d’un voyage en Arabie saoudite, l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya vit toujours en reclus au Qatar, où l’émir lui a accordé l’asile politique.

Pris en charge dans une confortable villa sécurisée, il n’a jamais quitté Doha depuis sa chute. Il y vit avec Aïcha, sa femme se, et leurs enfants (ses deux aînés, une fille et un garçon, issus d’un premier mariage, résident l’une à Nouakchott et l’autre à Las Palmas, aux Canaries), partageant son temps entre la lecture, la prière, les exercices physiques et quelques apparitions à la cour de l’émir.

Selon ses rares visiteurs, celui qui dirigea la Mauritanie pendant près de dix-neuf ans n’a plus aucun contact avec la classe politique de son pays (même ses anciens fidèles), ni avec ses ex-pairs-chefs d’État, ni bien sûr avec l’actuel président Ould Abdelaziz, qui fut naguère son aide de camp. Aucune déclaration, aucune interview non plus (cela fait partie de l’accord passé avec les autorités qataries), mais « cela ne l’empêche pas de se tenir informé, ni de penser que l’Histoire réhabilitera son œuvre et son image », confie un proche.

À 74 ans, Ould Taya, qui a depuis longtemps renoncé à reconquérir le pouvoir, aspire aussi à rentrer le moment venu en Mauritanie. Pour y couler ses vieux jours chez lui, dans sa ville natale d’Atar.

Source : - Jeune Afrique